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198 - Janvier 2005
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Escapade dans le cadre de Lille 2004, Capitale Européenne de la Culture. Allers-retours MEXIQUE-EUROPE (1910-1960)
Dardenne Yolande Deux mots familiers aux gens de Malonne et qui ne
sont pourtant pas synonymes : Marlagne désigne un massif forestier
qui s'étendait jadis du confluent de la Sambre et de la Meuse
jusqu'à Bois-de-Villers au Sud, Sart St-Laurent à l'Ouest
; Vecquée désigne un bois de 260 Ha. contenu entre la
ligne à haute tension passant à la Gueule du Loup près
du chemin de Corbeaufosse et s'étendant jusqu'au Crestia à
l'Ouest, Bransart au Sud et le bois de Cabaca également appelé
petite Vecquée. Joseph Lorant L' Harmonie Ouvrière fête Sainte-Cécile.
R. Legrain .
"Déjeuner en Paix" Qui ne se souvient du délicieux film du siècle dernier
"Dejeuner sur l'herbe", des familles entières
s'étaient rassemblées dans un grand verger par un jour
d'été. De grandes nappes blanches recouvrent l'herbe tendre,
chacun apporte son casse-croûte, les mamans s'activent, les papas
palabrent tandisqu'une nuée de bambins joue à saute-moutons,
au renard qui passe avant de se lancer dans une folle course-poursuite,
en piétinant une de ces belles nappes et en renversant quelques
tasses de cacao au passage, le tout, il va de soi, dans un silence religieux
Jan Van der Linden Du vignoble à la dégustation. Préliminaires : tout ce qui va suivre est écrit en puisant dans mon expérience personnelle au service de la vigne et du vin, ma passion depuis 1973. Il y eu beaucoup d'échecs, maiségalement d'immenses satisfactions. Certains lecteurs auront peut-être des avis divergents en opposition avec mes commentaires. Je leur en reconnais le droit le plus strict car je ne suis pas la bible en la matière. Toutefois, qu'ils sachent que tout ce que je développe est le fruit de mon travail. C'est comme cela que je procède et mes réussites viennent de mes procédés. L. Courtois
" Le patrimoine culturel et religieux de Malonne a été gravement atteint par un acte de profanation qui nous a tous scandalisés ! Saint Berthuin fait partie intégrante de notre identité malonnoise, et que nous soyons chrétiens ou pas, nous sommes tous blessés quand saint Berthuin est agressé, quand ses reliques sont méprisées. Plus grave encore, l'hostie consacrée a été profanée
! Bernadette HENDRICK.
Marché de Noël à Saint Berthuin Nous n'avons pas reçu le texte que nous attendions. On dit que
certains virus dévorent les courriels, on dit aussi que les "chatters"
se battent entre eux et que les souris s'attaquent et
dévorent les mails. On dit tant de choses, mais nous n'avons
pas de texte. Qu'importe, puisque le marché de Noël était
particulièrement beau, nous faisons un reportage photo, un peu
pour le rappeler à ceux qui l'ont visité et le faire regretter
à ceux qui ne l'ont pas fait. La rédaction
Une après-midi de mini-golf J'avais toujours regardé le mini-golf d'assez loin, jusqu'au jour où je reçus une invitation officielle me proposant d'inscrire une délégation du tennis au grand tournoi annuel du mini-golf de Malonne. Ouais Ils ne sont pas fous au mini-golf de vouloir nous faire jouer à ça un 21 novembre ?! Objection balayée d'un coup de club puisque ça se déroulait à l'intérieur, sur 9 obstacles transportables. On ne pouvait mal d'avoir froid. Avec un nombre record de120 joueurs stockés dans la même salle, on a même eu plutôt chaud, très chaud Stéphane Vincent
St-Nicolas à Bauce
R. Legrain
Goûter de Noël chez les 3x20 Les membres de l'Amicale des Pensionnés de
Malonne se sont retrouvés de samedi 11 décembre pour leur
traditionnel goûter de Noël . R. Legrain
Saint Nicolas au Basket Club Malonne Nous savons tous que St Nicolas est le meilleur ami
des enfants. Ce que l'on sait moins, c'est qu'il aime aussi le sport
et les sportifs, donc il aime doublement les enfants sportifs.
Mathieu Demoulin L'ASSEMBLEE GENERALE DU TENNIS Plus 25 ! Je l'avais juré fin 2003 après notre assemblée générale, on serait deux fois plus nombreux en 2004. Pari tenu puis-que d'une dizaine de personnes réunies dans le froid il y a un an, nous étions 35 ce samedi 20 novembre, et l'ambiance était plus que chaleureuse. Evidemment, pour attirer tout ce beau monde, il a
fallu plus qu'une liste de chiffres et un verre de l'amitié
C'est donc par l'odeur du fromage que nous avons appâté
notre assemblée, et plus précisément par une délicieuse
fondue savoyarde, concoctée par nos spécialistes culinaires
" maison ", ou plutôt " comité " :
Françoise Alardo, Valérie Rigaux, Dominique Bodson et
Olivier "Maciste " Wynants, 4 membres qui, ensemble n'en font
qu'un, mais d'une efficacité redoutable. Stéphane Vincent La préhistoire et l'Egypte ancienne, c'est chouette !
En visitant l'exposition sur l'Egypte ancienne (4000
ans avant J.C.), nous avons appris que le pain et la bière étaient
très importants, c'était des aliments de base pour tous.
Ils servaient aussi à payer les travailleurs. Dans
le parc préhistorique sont reconstitués différents
types d'habitats : grande hutte réalisée avec des branches,
des feuilles, des cailloux ; maisons construites à l'aide de
crânes, d'os, de défenses de mammouths ou des tentes fabriquées
avec des peaux d'animaux. Pour terminer, nous avons participé à deux ateliers : le tissage (chaucun a réalisé un bracelet) et la callygraphie égyptienne (nous avons écrit notre prénom en hiéroglyphes sur un papyrus). Une journée amusante avec plein de découvertes à raconter dès notre retour à la maison ! Les élèves de 3ème et 4ème
années de St Berthuin.
Le tennis de table, un sport érotique
Vous ne le saviez peut-être pas, mais le tennis de table est un des rares sports de compétition mixtes. Sympa non ? Ça fait des années que je joue, et je n'ai jamais éprouvé de difficultés particulières à jouer contre une fille ; j'ai toujours considéré que c'était un adversaire à battre comme un autre. Ce samedi de novembre fut un peu différent. On nous avait déjà prévenus qu'il y avait dans l'équipe adverse une joueuse du genre " qui ne laisse pas indifférent ". " Jean-Mi, tu en as vu d'autres " me dis-je, et je vais à mon match l'esprit tranquille Nos adversaires : deux hommes, deux jeunes filles. Les mecs arrivent en premier et nous annoncent que leurs partenaires féminines seront un peu en retard, tout en nous confirmant le charme à venir Pas de panique. Pour rigoler, on fait dans la subtilité : " on accepte le retard si elles font un strip-tease avant de commencer ". Waf waf Enfin elles arrivent, et j'ai l'honneur de commencer contre la " canon ". Au -dessus de la taille, elle porte un polo bleu ciel sans manches, juste au corps ; il met très, très bien en valeur sa poitrine " Dolly-Partonesque " (des " obus " comme me le fait remarquer un de ses partenaires qui a le sens de l'observation) Ce qu'elle porte sous la taille ne m'apaise pas : petite jupette blanche bien serrée. Bon sang, ne pourrait-elle pas porter un short comme tout le monde ? Pas un endroit où je pose mes yeux ne manque de me rappeler sa féminité, et pourtant il faudra bien que je regarde si je veux espérer la battre. Son partenaire lui annonce le petit marché conclu à propos du strip-tease. Elle rit et me dit en me regardant dans les yeux : " j'en ferai même deux si tu veux ". Je n'attaque décidément pas ce match dans les meilleures conditions. Le premier set commence très mal, c'est qu'en plus elle sait jouer la garce ! Et moi je ne suis pas très concentré. Une balle que je mets dehors rebondit sur le sol et remonte sous sa jupe. Je m'encourage : " allez Jean-Mi, ne fais pas attention ", mais j'aimerais pourtant que la balle soit le prolongement de ma vue et de mon toucher Je n'y suis décidément pas et elle me fout une raclée en souriant gentiment ; on n'apprend pas ça à l'entraînement ! J'ai une drôle d'impression : du pigeon il ne me manque plus que le roucoulement, et encore J'ai l'impression qu'elle sait très bien comment s'y prendre pour gagner des points avant même la mise en jeu Je me dis : " allez Jean-Mi, fâche-toi tout rouge, elle t'a tourné en bourrique, tu vas lui mettre une fessée, euh non, pas une fessée, une dégelée ! ". J'attaque le 2ème set le couteau entre les dents et je la troue dans tous les sens. Elle commence à s'énerver. Zut, je lui fais de la peine, ce n'est pas ça que je voulais, je voulais juste la battre sans lui faire de peine moi ! Sa copine Marylin, entendant ses gémissements, l'encourage : " allez Lolita, te laisse pas faire ! ". Elle répond, presque en larmes : " mais je me fais massacrer ". Mais bon sang, c'est vrai ! Quelle brute suis-je pour lui infliger pareil traitement !? Pauvre petite, viens près de moi, je vais te consoler ! " Mais enfin Jean-Mi, tu vas retomber dans le même panneau ! " crie tout à coup une voix dans ma tête. La voix a raison, je serre plus fort mon manche (de raquette) et je termine le 2ème set en boulet de canon, ou en obus de mortier, c'est de circonstance. Je suis enfin dans le match et bien décidé à ne plus en sortir. En face de moi, c'est enfin un pongiste venu pour me battre que je vois, je n'entends plus ses chants de sirène. Je gagne finalement le match sans trop de douleur et je me dis que finalement elle n'est pas si forte que ça. Les perspectives de strip-tease s'éloignent mais comme m'aurait dit ma grand-mère : " un tien vaut mieux que deux tu l'auras ". En plus elle n'a finalement pas l'air de m'en vouloir. Par contre, mes potes, eux, ils sont vachement contents que l'équipe prenne l'avance grâce à mes nerfs d'acier. Rien de tel que l'amitié virile ! Après la rencontre, elle se change dans la buvette, enfilant un pantalon sous la jupe et enlevant la jupe ensuite, elle donne et reçoit quelques coups de fil au gsm, et s'exclame après le dernier : " waow c'est méga-cool, chuis top-contente ! ". Moi aussi chuis top-content, on a gagné sur le fil, la Jupiler au fût est parfaite, on promet à tout ce beau monde qu'au match retour, on ira chez eux en kilt, et j'ai redécouvert les charmes de la mixité de mon sport favori. J'espère quand même qu'on aura oublié notre promesse d'ici là. Jean-Michel Sève Stéphane Vincent
Les samedis sans voiture ? Non il ne s'agit pas d'un projet de loi, mais de la
question que je me suis posée un de ces samedis, en courant après
ma voiture, et qui ne vaut que pour ma femme et moi ! Je fais la file au self-service banking ; depuis qu'on a changé la présentation à l'écran, ça chipote un peu. Soudain, des coups de klaxon saccadés. Je me dis qu'il devient bien familier le grand moustachu, on vient à peine de se croiser ! Je regarde dehors et je constate que ma voiture vient de redémarrer alors que je ne suis même pas dedans ! Elle recule tout doucement vers la route, presque sagement. Le grand moustachu, un héros ( !), jaillit de sa Renault et court se mettre en travers de la route pour laisser la voie libre à ma Véwé. Je la rattrape, ouvre sa portière passager et tire son frein à main. Je ris bêtement, je remonte dedans, ravance, coupe le moteur, tire le frein et engage une vitesse (si j'avais une cale sous la main, je la mettrais bien derrière une roue), je sors et je remercie Super-moustach'man pour son héroïsme et sa vivacité ; ce mec est " aware ". Je vais chercher mes extraits de compte, je me donne une contenance, personne ne voit mes jambes qui tremblent. Alors je repense à ma mésaventure d'il y a quelques samedis,
et je me dis que je ne devrais peut-être pas prendre la voiture
le samedi
Mon pote Pascal était venu faire un petit salut à la maison, avec sa femme et ses deux petits. Je venais de nous servir une Jupiler 33 cl (sauf aux enfants qui avaient préféré du whisky) et de couper une Mimolette en dés, recouverts de sel au céleri. A peine enfoncés dans le divan, mon gsm sonne : Myriam. - Elle, calmement : " j'ai fait un accident " C'est ici que je dois interrompre ce dialogue véridique pour en inventer un de toutes pièces, qui lui évitera la honte de devoir raconter qu'elle est sortie toute seule de la route. - Elle : " tu ne vas pas me croire, mais c'était un dahu
" J'afone ma Jup', je reprends un dé de Mimolette, et j'explique à mes amis que ma femme semble avoir plus besoin de moi qu'eux. Ils ont à peine déballé les marmots qu'il faut déjà les remballer. C'est fou la logistique que ça demande de déplacer une famille avec deux enfants pour aller envahir une autre maison, ça ne doit rien à avoir à envier à l'armée américaine qui décide d'envahir un autre pays (qui ne lui a rien fait). J'arrive sur les lieux de l'attaque du dahu, et, vu la posture très impressionnante de la voiture, je me dis qu'il y a dû y avoir un deuxième accident, ça ne peut pas être elle, la voiture a le nez dans le fossé et une de ses roues arrières trône un mètre plus haut que le sol. C'est pourtant bien elle. Je poursuis ma route pour aller faire demi-tour plus loin et revenir du bon côté de la route. Dans la longue ligne droite, avalée à bon train, un sanglier apparaît soudain dans mes phares. Il est déjà trop tard, alors que mon pied droit est toujours en train de se déplacer de l'accélérateur vers le frein, je le percute et l'envoie promener devant moi. C'est beau, il glisse sur la route, éclairé par mes phares. Je n'ai pas le temps de m'occuper du cochon ni de ma voiture, Myriam
m'attend. La voiture roule toujours, je l'examinerai plus tard. Je ramène
Myriam à la maison, je finis les bières abandonnées
et toute la Mimolette. C'est pas encore ce soir qu'elle va me féliciter
pour ma bonne haleine. La dépanneuse embarque sa voiture une
heure plus tard. Le dépanneur jette un coup d'il sur la
mienne : " radiateur foutu, il ne faut surtout plus rouler hein
m'sieur ! ". Et je ne sais même pas ce qu'est devenu mon sanglier ! Un expert mandaté par la compagnie d'assurances va voir ma voiture au garage. Il est formel : les dégâts observés ne peuvent pas provenir d'un choc avec du gibier. Piqué au vif, je demande son numéro à notre courtier et je l'appelle : - Moi : " bonjour monsieur, je suis le conducteur de la VW que
vous avez examinée, et je vous avoue que je suis un peu vexé,
car vous affirmez que je ne dis pas la vérité " Et bien, voilà qui me fait une belle jambe, ça n'a pas l'air bien compliqué comme boulot ! Cette fois, je suis vraiment vexé et je décide qu'il
n'aura pas raison. Je vais voir le garde-chasse, on ne sait jamais qu'il
soit au courant de quelque chose. Une connaissance m'ayant indiqué
approximativement sa maison, après 1 km de chemin cabossé
dans les bois, j'amène ma Skoda de remplacement à bon
port, et je me rends compte que sa maison est en fait à 100 m
de la grand-route. Pendant ce km, une mauvaise odeur me remonte dans
le nez, j'ai bien l'impression que j'ai marché dans une crotte
de chien, et que c'est la ventilation de la voiture qui rechasse l'odeur
vers mes narines. Le garde-chasse n'a rien entendu et me conseille d'aller demander au chasseur, dont il me donne les coordonnées, " mais n'y allez pas maintenant ", me dit-il, " il y a eu une chasse cet après-midi et à l'heure qu'il est, ils doivent tous être pleins comme des barriques ". Le lendemain, le chasseur m'affirme que des traqueurs ont trouvé un sanglier de 15 kg, dans le fossé, à 150 m de l'orée du bois. Ça ne peut être que le mien, je sens que je vais me faire plaisir quand je vais rappeler l'expert. Je file sur place, je remonte le bois à pied et je le trouve, intact. Il mesure environ 70 cm, il est mignon, c'est plutôt un gros marcassin qu'un sanglier. Il a l'air endormi. Je le photographie. Je remonte de l'autre côté de la route, et je retrouve mes débris de pare-chocs 50 m plus loin. Je compose le numéro de l'expert en jubilant : - Moi : " monsieur l'expert ? Stéphane Vincent ici
dites, je viens de retrouver mon sanglier ! Décidément, il est plus coriace qu'un sanglier celui-là
! Il n'a vraiment pas envie de payer ! Conclusion de cette histoire : Stéphane Vincent
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Les mages à la crèche Le plus difficile, c'est de se lever, se préparer et partir,
une fois en route cela va déjà mieux! Mais lorsque, comme
les mages de l'Evangile, on ne sait pas où l'aventure va nous
mener, c'est tout autre chose! La pierre magique Il était une fois, il y a de cela bien longtemps,
un pays de sable et de soleil où les gens n'avaient rien d'autre
à faire qu'à naître, grandir, s'aimer et puis vieillir
en attendant de partir là d'où personne ne revient.
Noëlle Chatelet, La dernière leçon, éd. du Seuil A travers toute son oeuvre, Noëlle Chatelet a
toujours été intéressée par la réflexion
sur le corps, par une liberté qui emprunte d'autres chemins que
ceux des modèles habituels, par le douloureux problème
de la fin de vie : pourquoi et comment mourir. Joseph Lorant
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