Face & Profil supprimé à la demande expresse de la personne concernée.
Senior Vidéo Trophy
Notre mensuel a été contacté par une chaîne
de télévision locale pour collaborer à une nouvelle
émission à succès.
On aime ou on n'aime pas les séries du genre " Loft Story
" ou " Star Academy ", mais tout le monde regarde. Ce
n'est pas toujours très amusant, ni instructif, mais c'est pris
sur le vif, avec de l'imprévu, du sentiment, et même plus
si affinités...
Les acteurs improvisés sont de sympathiques jeunes gens soigneusement
sélectionnés pour le "piment" qu'ils peuvent
apporter, et ainsi faire augmenter le taux d'écoute de la chaîne.
Un récent sondage a révélé deux choses:
d'abord, les téléspectateurs qui disposent de beaucoup
de temps pour regarder ces émissions sont surtout les personnes
du 3ème âge. Ensuite, une série télévisée
mettant en scène nos aînés serait la bienvenue:
on imagine la qualité des échanges, des expériences,
des souvenirs qui méritent d'être racontés...
suite
"Touche du bois" par les élèves de Reumonjoie
Quand ils se sont lancés dans l'aventure, il y a gros à
parier qu'ils ne mesuraient pas exactement le défi devant lequel
ils se trouvaient. Mais le défi était à relever.
Le défi pour ces élèves en difficulté scolaire,
sinon en décrochage, était de s'exprimer, de monter un
spectacle correspondant à leur expression et surtout de le présenter
en public.
Bien entendu, encadrés par un de leur professeur, Mme Piccininno
et par Fabrice Macaux, metteur en scène parisien (excusez du
peu), l'aventure ne pouvait que déboucher sur du consistant.
Durant plusieurs mois, les élèves, au fur et à
mesure de leur expression ont imaginé le spectacle et construit
leurs textes. Mais que serait un spectacle sans scène et sans
décor? Mettant la main à la pâte, plusieus professeurs
se sont investis pour les montages, les mémorisations, les diffusions
d'information, les décors et les répétitions. Tout
a été pris en charge par l'école, jusqu'à
la fabrication du papier des affiches et des invitations.
Bien entendu, l'entreprise n'était pas réussie d'avance,
car les élèves ne se conduisent pas toujours comme des
petits anges; certains d'entre eux vivent parfois "en marge de
l'école". Au point que plusieurs étaient prêts
à renoncer quelques jours avant la première.
Mais tenaces comme tout, Mme Piccininno et toute l'équipe ont
redoublé d'efforts et le Grand Manège a pu accueillir
cette "Compagnie" pour représentations.
Ce qui a surtout frappé le public, c'est la mise en scène
quelque peu déroutante, des textes parfois hermétiques
et des costumes revenus des temps lointains ou des temps futurs. Et
comme l'indiquait le titre du spectacle, ces costumes étaient
en partie de bois. Comme d'ailleurs, les copeaux incrustés dans
le papier des invitations.
C'était un défi à relever et il a été
relevé. Bravo à tous.
A. Jeanmart
Grand succès pour la marche ADEPS
C'était la grande foule à la salle paroissiale rue Joseph
Massart où l'Association des Parents de l'école St Joseph
accueillait les marcheurs le dimanche 17 février dernier pour
la troisième édition de la désormais traditionnelle
marche ADEPS.
Plus de 950 paires de pieds ont foulé les sentiers, chemins et
routes de Malonne sur le parcours des 5, 10 et 20 km, imaginés,
flèchés et vérifiés (et même déflèchés
sous la pluie) par les vaillants organisateurs. A l'arrivée,
bières spéciales (de Malonne, entre autres, bien sûr!)
et petite restauration (dont les aumônières de Malonne,
bien sûr!) ont requinqué ces sportifs dans une ambiance
bien sympathique. Un soleil resplendissant et un magnifique ciel bleu
ont mis en évidence la beauté du village, appréciée
par les nombreux
marcheurs qui le découvraient.
C. Lepoutre
L'école de la Communauté Française en classes
de neige
Depuis très longtemps, des classes de neige sont organisées
sous l'impulsion du directeur, Monsieur Maquet pour qui ce sera sans
doute son dernier grand projet scolaire puisqu'il vient d'être
admis à la retraite après plus de 25 ans de bons, loyaux
et dynamiques services à la direction de l'établissement.
Cette année, c'est un contingent de 25 élèves fréquentant
la sixième année sous la responsabilité de leur
titulaire Madame Simon accompagnée du professeur
d'éducation physique Madame Linden qui est parti dans le Valais
suisse, plus précisément à Haute Nandez , goûter
aux plaisirs de la poudreuse et bien évidemment en alternance
avec des cours spécifiques préparés par leur professeur.
Ce séjour s'est très bien déroulé, tous
furent gâtés par l'abondance de neige mais le soleil n'était
pas au rendez-vous.
Un voyage sans incident qui laisse aux participants un souvenir inoubliable.
Et déjà, d'autres initiatives sont à l'étude
pour l'an prochain.
Note de la Rédaction: le récit du séjour et les
impressions des enfants paraîtront dans le prochain numéro
Jean-Pierre Charlier
Les cyclistes malonnois à La Hulpe
Pour leur sortie de février, le cyclistes du 1er dimanche du
mois ont laissé leur vélo au garage pour enfiler leurs
chaussures de marche. Ils se sont retrouvés à La Hulpe
pour marcher et visiter.
Sous la conduite de leur guide dévouée Evelyne, ils ont
parcouru le magnifique parc du domaine Solvay. Le groupe fort de 35
participants s'est arrêté en face du château et Christiane
Meesen en a profité pour le photographier.
Ensuite, le groupe a visité le musée Folon installé
dans la ferme du château. Moment inoubliable car, plus qu'un musée,
c'est une athmosphère Folon que l'on a vécue. Chance exceptionnelle,
le peintre était présent et a accepté de signer
quelques souvenirs à la grande joie des amateurs.
Après un bref casse-croûte, le groupe a repris les chemins
du domaine s'arrêtant de temps en temps pour admirer les superbes
séquoias et autres arbres rares qui bordent le parcours.
Ce fut une merveilleuse journée d'autant que le rare soleil de
février était bien présent pour adoucir le froid
piquant de l'hiver.
R. Legrain
Apéritif bénévoles
Le samedi 2 mars, les Magasins du Monde Oxfam avaient organisé
une journée intitulée "Apéro bénévoles"
dont l'objectif principal était de mettre à l'honneur
les innombrables bénévoles qui se dévouent à
longueur d'année pour l'organisation.
C'était aussi l'occasion de prendre ensemble un apéritif
exotique à base de produits "made in dignity " habituellement
vendus dans les magasins.
Bien sûr, les Malonnois se sont retrouvés dans le magasin
du Fond et, en dépit du petit nombre de visiteurs, l'ambiance
fut excellente.
R. Legrain
Le PS joue aux cartes
Ce samedi 9 mars, la section malonnoise du P.S. a organisé son
annuel concours de cartes.
84 participants de Malonne et environs se sont inscrits à ce
concours magnifiquement doté puisque le montant des prix s'élevait
à 54.000 Bef .
La très belle salle de l'école de la Communauté
Française était bien remplie et l'ambiance très
calme a favorisé un excellent concours.
Comme c'est la tradition, quelques élus locaux ont tenu à
manifester leur sympathie aux organisateurs de la journée. Autour
de Monsieur Guy Maquet, chef de groupe du P.S namurois, on reconnaissait
Monsieur F. Laloux, échevin des sports, Monsieur Maskant, échevin
honoraire, le conseiller suppléant Léon Gravy, le président
local Barrs et des sympathisants de communes voisines.
Voici quelques résultats.
1. CUMPS Christian de Namur
2. GENERAUX Jean-Luc de Malonne
3. POLET Yvette "
7. CARPENTIER Léon "
9. SERVOTTE André "
12. LOTHAIRE Michel "
13. PAQUET Victor "
14. CHARLIER Jean-Pierre "
17. ROCHETTE Hélène "
22. PIETERS Luc "
P. Maquet
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La fête
La périodicité des fêtes rythme le
cycle du temps. Elle humanise une durée qui, en général,
est consacrée au travail quotidien. Pour certains, c'est un temps
de repos et de détente.
Comme les fêtes ont une origine qui les relie au cycle des saisons
ou aux grandes étapes de la vie des hommes, l'organisation sociale,
influencée par le rôle des religions, les a associées
à des célébrations. Participer permet de se relier
à sa culture et au passé. Les fêtes ont donc une
réelle valeur pédagogique et de ressourcement. C'est aussi
l'occasion de partager un repas plus convivial
Mais la fête a d'autres aspects. Avec le développement
des loisirs, les jeunes associent souvent ces périodes à
des congés, des voyages, des compétitions, des sports
divers, voire d'hiver ! Ils en oublient parfois l'origine et le sens
ce qui leur fait perdre la saveur d'un lien communautaire.
La laïcisation modernise et modifie le vocabulaire parfois désuet
des fêtes, mais le succès des rassemblements aux moments
forts de l'année ou de la vie reste irremplaçable.
Un travers à éviter est l'aspect mercantile. Il suffit
d'observer les vitrines pour comprendre comment on peut détourner
la fête de son vrai sens !
MALONNE PREMIERE est au rendez-vous de toutes les fêtes qui rassemblent.
A vous de nous avertir ou de nous fournir une photo et un petit mot
d'accompagnement.
Bonnes fêtes !
Guy BOUCHEZ
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EX LIBRIS
La jeune fille à la perle - De Tracy Chevalier
Delft, au XVIIème siècle. Une ville
très florissante par son activité commerciale, artisanale
et artistique; une ville groupant deux communautés religieuses,
les protestants et ... les papistes, avec ce que cela comporte de rivalité
et de rigidité.
C'est là que le peintre Vermeer, à la tête d'une
nombreuse famille qui finira par compter onze enfants et nécessite
donc une nombreuse domesticité.
Griet, une jeune fille de 17 ans , de religion protestante et de milieu
plus que modeste, entre au service de la famille. Elle va y assumer,
pour des gages ridicules, la plupart des travaux domestiques. Sa générosité,
sa finesse, sa douceur, sa fidélité au travail vont, contre
toute attente, lui valoir la jalousie des membres du clan malgré
les efforts qu'elle fait pour entretenir avec eux des relations cordiales.
Seul, le maître perçoit sa dimension intéreure et
progressivement, il va en faire une espèce d'assistante chargée
de préparer ses couleurs, de tenir en ordre son atelier où
elle est la seule à pouvoir pénétrer. Cette considération
ne va pas lui être favorable aux yeux de son entourage, que bien
au contraire. Un jour, il va même jusqu'à lui proposer
de faire son portrait, ce que jusqu'alors il réservait aux personnes
de la bourgeoisie.
On peut aisément imaginer ce que cette proposition, qu'il va
réaliser, va entraîner pour la jeune fille. Le partage
de l'univers du maître, l'intimité qui s'installe entre
eux, l'admiration qu'elle éprouve pour lui vont décupler
les ragots dans ces milieux fermés. Griet en gagnera en maturité
mais y perdra une part de son innocence.
J'ai aimé la description de ses prises de conscience, celle de
ces milieux bourgeois sclérosés par leurs courtes vues
et leur marasme sentimental, celle aussi de la technique de travail
de ce peintre alors méconnu, peu abondant mais passé maître
dans les jeux de lumière et les subtiles harmonies des couleurs.
Joseph LORANT
Le Salut
Sauvés ? De quoi ? Jésus est mort et ressuscité,
il nous a sauvés ! Mais sauvés de quoi ? Même si
tout ne tourne pas toujours comme nous le souhaitons, nous ne nous sentons
pas vraiment perdus au point de devoir être sauvés. Habituellement,
lorsque les chrétiens prononcent le mot "salut", ils
envisagent quelque chose de négatif. Nous sortons à peine
d'une tradition dans laquelle on a fait du salut une menace, une peur
devant un Dieu surveillant et gardien de la morale.
Mais cette insistance sur l'aspect négatif du salut nous en fait
oublier l'aspect positif. Si on reprend l'exemple du peuple hébreu,
celui-ci n'a pas seulement été sauvé de l'esclavage,
mais positivement, il a été introduit dans la terre promise.
Cette terre, Yahvé ne lui a pas donnée, servie sur un
plateau d'argent ; le peuple a dû lutter pour l'acquérir.
Le salut n'est pas donné tout fait, il est proposé, il
est à construire.
Pour fonder leur salut, beaucoup sont tentés de calquer leur
vie sur celle de Jésus. Mais est-ce bien cela que Jésus
souhaitait ? Jésus a vécu son histoire et il l'a inscrite
dans la grande histoire du monde. Il a joué son rôle, essentiel
sans doute ; il n'attend pas que nous jouions le même rôle
que le sien mais notre propre rôle à nous. A notre tour,
nous avons à jouer notre propre histoire dans la grande histoire
de l'humanité, en tenant compte des circonstances de la vie,
de notre culture, de nos possibilités et de bien d'autres éléments
qui nous sont propres. Oui, quelque part nous avons besoin d'être
sauvés, de prendre conscience que nous ne sommes pas dans un
système où tout est écrit d'avance, mais qu'il
y a devant nous une destinée éternelle dont nous sommes
responsables.
Il y a donc deux manières de regarder le salut. Et pour nous
aider à comprendre, je prendrai une image, celle de deux jeux
anciens : le jeu de l'oie et le jeu de la marelle. Dans le jeu de l'oie,
on ne progresse que d'échec en échec, de méfiance
en méfiance et on ne réussit que parce qu'on a évité
finalement et de justesse la dernière embûche.
Au jeu de l'oie, préférons le jeu de la marelle où
l'enfant, de succès en succès, sautille joyeusement vers
le ciel.
Le jeu de l'oie est celui de ceux qui veulent gagner en respectant la
morale, en obéissant aux lois dans l'obsession d'éviter
les pièges du péché, tandis que le jeu de la marelle
est le jeu de la vie, de la conscience libérée et enthousiaste.
Le salut, ou la résurrection - parce que nous pouvons facilement
remplacer un mot par l'autre - c'est penser l'existence en terme de
vie plutôt qu'en terme de péché. Le salut est une
longue histoire faite d'initiatives, de progrès, de détours,
d'échecs, d'illuminations. Chacun construit le salut en se construisant,
en jouant le mieux possible le rôle qui lui est imparti dans l'histoire
de l'humanité afin que celle-ci progresse dans le sens du bonheur
et de la vie pour tous les hommes.
G. Lamotte
Petite ou grande histoire religieuse
Ce soir-là, Moïse rentrait chez lui après une journée
dans les écoles du coin. Il se sentait satisfait : les nouveaux
programmes de religion avaient été distribués,
étudiés et les braves enseignants paraissaient décidés
à faire passer dans le concret les hautes conceptions théologiques
des rabins les plus réputés. Tout était donc en
bonne voie et les jeunes générations pouvaient être
assurées d'un encadrement dogmatiquement correct, notamment pour
ce qui était de la formation à la prière.
suite
Merci, Frère Gilbert !
Samedi 19 janvier 2002, à l'heure de l'apéritif.
Le conseil d'administration du Cercle Historique et Archéologique
de Malonne s'est réuni autour d'un de ses fondateurs, le frère
Gilbert Thiry.
Le Frère Gilbert, tout le monde doit le connaître, à
Malonne. Sans lui, pas de CHAM ! En effet, c'est dès 1982 qu'avec
Maurice Awoust il a porté la gestation d'un cercle d'histoire,
devenu le CHAM en 1986. Il en fut le premier secrétaire et la
cheville ouvrière. Il a mis sa gentillesse, son travail et ses
compétences au service de tous les amis qu'il y a côtoyés.
Toujours à la pointe du progrès, il fut le premier à
mettre à la disposition du Cercle photocopieuse, ordinateur etc.
Sa production de photos sur Malonne reste un trésor. Et maintenant,
le voilà passé à la photo digitale (On peut en
voir une récente sur le site Internet du CHAM). Même s'il
a passé la main pour le secrétariat, nous savons que sa
porte est toujours ouverte et son accueil toujours chaleureux.
Les
membres du CHAM ont tenu, ce jour-là à fêter celui
auquel le patrimoine malonnois doit tant. De l'aveu de l'intéressé,
c'était la première fois que l'on faisait une fête
pour lui tout seul, depuis sa communion solennelle ! Une écharpe
lui fut offerte. Mais pas une écharpe ordinaire ! Une écharpe
magique : constatez que, depuis ce jour, l'hiver s'est radouci
Que n'a-t-on pensé aussi au parapluie, qui aurait bien été
utile au mois de février, même dans les couloirs de l'abbaye
Pierre Ducarme
Confirmation avril 02
Le 23 février, en la chapelle du Piroy, quatorze jeunes ont
reçu le sacrement de confirmation par monsieur l'abbé
Ganty.
Ils étaient heureux de chanter et de participer activement à
cette célébration particulièrement festive.
Entourés de leur famille, leurs amis et de la communauté
paroissiale, ils ont reçu les dons de l'Esprit par les gestes
rituels dont ils connaissaient bien le sens.
Il est assez rare, nous confiait le représentant de l'évêque,
de donner le sacrement à des jeunes de quinze ans. Il semblait
ravi de découvrir leur générosité et leur
sensibilité spirituelle.
Les jeunes se sont montrés enchantés de l'expérience.
Dès la première journée de rencontre à la
Pairelle, la cohésion du groupe permettait une expression confiante
de chacun face aux autres. Ce fut un atout majeur pour les initier à
la communication et les aider à s'exprimer.
Bien qu'à des niveaux différents de maturité, en
fin de la formation chacun a évolué dans la découverte
de soi, des autres et de l'Esprit.
Sans vouloir évaluer l'effet de ce sacrement, nous avons l'intuition
d'uvrer comme un jardinier plantant patiemment ses bulbes pour
qu'au printemps de leur vie germent des fleurs de toutes les couleurs.
Soyons modestes ; on aimerait qu'il fasse bon vivre dans le jardin de
notre communauté !
En attendant, les chants continuent à nous trotter dans la tête
et une joyeuse chaleur nous anime encore.
Un grand merci à tous ceux qui ont participé et donné
leur temps pour préparer ce sacrement. Merci aussi aux parents
pour leur soutien et les mots d'encouragement et de reconnaissance qu'ils
nous ont adressés.
Nicole Bouchez
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