Dicause des Sarpettes.
Bauce: petit quartier coincé entre la Sambre
et la chaussée de Charleroi aux confins du village et qui ne
compte que quelques dizaines de maisons.Comment un si petit nombre d'habitants
osent-ils entreprendre un évènement aussi lourd qu'une
kermesse de quartier alors que les deux grosses kermesses de village
ont disparu du calendrier malonnois?
Réponse: un comité réduit qui compense la quantité
par la qualité de ses membres et qui conjugue la générosité
avec la détermination.
Premier atout de la fête: le 1er bataillon d'Austerlitz de Vitrival
qui participe depuis plusieurs années et ouvre la fête
en défilant avec ses fifres et ses tambours, ses drapeaux et
ses uniformes colorés en faisant sortir les gens et les rassemblant
auprès des chapiteaux et des tentes dressées dans la rue.
Deuxième atout: l'Harmonie Royale Ouvrière de Malonne,
elle aussi toujours présente et qui anime joyeusement l'apéritif
prolongé offert généreusement par le comité.
Trosième atout: l'ambiance joyeuse et bon enfant qui règne
tout au long de la journée.
Cette année, après le défilé du bataillon
d'Austerlitz, une messe a été célébrée
par Mr l'Abbé Sylvain Ikatenia. Elle ouvrait officiellement la
kermesse. A la fin de celle-ci, le comité a fêté
et fleuri un couple du quartier, Monsieur et Mme Roncali-Castelli qui
vient de célébrer ses noces d'Or.
Pendant que l'Harmonie commençait son concert, de charmantes
hôtesses circulaient dans l'assistance avec un apéritif
généreux et gratuit qui a duré tout le temps du
concert.
Les estomacs criant famine, un dîner barbecue a été
servi sous les longues tentes et s'est prolongé bien tard dans
l'après-midi jusqu'à épuisement des stocks.
Encore un grand bravo à Mimie et à son équipe qui
a été récompensée par un magnifique soleil
si rare en cette fin d'été.
R. Legrain
Concert Votano
Pour l'ouverture officielle de l 'année de
son centenaire, les " Vrais amis " ont choisi d'inviter le
groupe instrumental Votano pour une soirée musicale le dimanche
11 septembre .
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'ensemble Votano
ne vient pas d'Italie mais est constitué de musiciens qui proviennent
en grande partie de la région de la Basse-Sambre et a son centre
à Tamines .
Son directeur artistique s'appelle Giovanni Votano et est directeur
de l'académie de musique de Tamines et professeur de clarinette
au Conservatoire de musique de Mons . En 1979, il a lancé un
ensemble de clarinettes qui a rapidement connu un grand succès.
Petit à petit, ce groupe s'est enrichi d'autres instruments pour
former aujourd'hui un ensemble de 70 musiciens dont une majorité
de jeunes formés dans les académies dirigées par
Monsieur Votano et encadrés par des solistes chevronnés.
C'est un orchestre d'harmonie reconnu par les tournées "
Arts et vie " et qui a reçu un classement de division d'honneur,
le plus élevé dans cette catégorie.
Sa renomée dépasse largement nos frontières puisque
l'ensemble a effectué des tournées au Canada et en Italie.
C'est donc cette excellente harmonie qui , en collaboration avec l'Harmonie
Ouvrière de Malonne, a ouvert la célébration du
centenaire des " Vrais Amis "
Giovanni Votano et son ensemble instrumental ont interprété
une douzaine d'oeuvres diverses allant du classique " Boléro
" de Ravel au jazz de Naohiro Iwai en passant par quelques belles
mélodies de Morricone.
Le nombreux public a manifesté sa satisfaction par de longs applaudissements
répétés. Il a admiré la justesse des exécutions,
la qualité des solistes et la jeunesse de l'orchestre qui promet
des lendemains encore meilleurs.
Dans son allocution, Monsieur Philippe Moriamé, au nom des "
Vrais amis " a félicité et remercié l'ensemble
instrumental qui a si brillamment ouvert sa saison théâtrale.
Il en a profité pour détailler le programme de celle-ci
et nous mettre l'eau à la bouche. Nous pouvons être sûrs
que la saison 2004-2005 ne sera pas triste pour les "Vrais amis
" et son public malonnois .
R. Legrain .
JOURNEE DU PATRIMOINE .
La ferme de Reumont .
Les journées du patrimoine des 11 et 12 septembre 2004 consacrées
aux réaffectations ont doublement concerné le village
de Malonne . En effet, dans la liste des bâtiments réaffectés,
on signalait le site de St-Berthuin ( abbaye devenue école) et
la ferme de Reumont ( ferme transformée en gîte ).
Lorsque au VII e siècle, Saint Berthuin est arrivé à
Malonne, il a reçu des divers seigneurs francs de l'époque
cinq métairies dont celle de Reumont ( voir vitrail dans la chapelle
de l'Institut et les cinq clochers de l'église abbatiale de Malonne
.
Tout au long de l'histoire, la ferme de Reumont est une des rares fermes
de Wallonie à n'avoir jamais cessé ses activités
quels que soient les envahisseurs ( voir document " Journées
du Patrimoine " par les élèves de 1ère C de
l'Institut St-Berthuin )
Pour les propriétaires actuels de la ferme, Monsieur et Mme Marot-Dardenne,
il n'était plus possible de vivre de l'exploitation des terres
comme c'est le cas pour les trop petites exploitations d'aujourd'hui.
C'est pourquoi, ils ont décidé de diversifier leurs activités;culture,
élevage de canards et gavage, fabrication de produits dérivés(magrets,
pâtés de toutes sortes,foie gras) et ouverture d'un gîte
à la ferme, activités qui connaissent déjà
un très gros succès.Notons que tous ces produits sont
vendus à la ferme .
Ils ont donc profité de la journée du 12 septembre pour
ouvrir la ferme au grand public qui a répondu nombreux à
cette invitation. Des guides attendaient les visiteurs pour faire un
petit tour dans et hors de la ferme . A entendre les diverses réflexions
à la fin de la visite, ils ont été agréablement
surpris par la beauté des lieux et en particulier par les pièces
réservées aux clients du gîte qui trouvent confort
et calme pour leur séjour à la ferme .
Quelques artisans locaux avaient été invités à
montrer leurs talents en action: une peintre sur porcelaine(Lyne Dejaie),
un sculpteur sur bois ( Daniel Rousselet), des peintres (Guy Alexandre
et Anne-Renée Anciaux) des dentelières ( Thérèse
Dardenne et Marie Frippiat, des artistes en vannerie( Odette Houbion
et Agnès Dardenne ). Chantal Brosteau a animé un atelier
d'impression de gravures qui a connu un franc succès tandis que
le jeune Maxime Lebeau agrémentait le tout avec son accordéon
.Dans la cour, les jeunes et les moins jeunes visitaient les étables
et la basse-cour et suprême récompense, une promenade en
char à bancs tiré par les chevaux de la ferme .
Dans la très belle grange à la magnifique charpente, les
propriétaires avaient installé de longues tables où
les visiteurs ont pu déguster les spécialités de
la maison tout en goûtant au vin et à la bière de
Malonne dont la toute nouvelle Gribousine ( à boire avec modération).
Ce fut une magnifique journée de découvertes pour un grand
nombre de malonnois. Malonne Première félicite Benoît
et Catou pour cette excellente initiative et leur souhaite plein succès
dans leurs entreprises.
R. Legrain
Journées du Patrimoine - L'abbaye de Malonne
Abbaye du VIIème au XVIIIème, Institut Saint-Berthuin
dès 1841 (primaire, secondaire et supérieur), l'abbaye
de Malonne entre dans le XXIème siècle avec une nouvelle
orientation. Si les écoles continuent à se développer
sur leurs sites propres, les anciens bâtiments, groupés
autour de la cour d'honneur, retrouvent de nouvelles af-fectations et
de nouveaux locataires qui permettront aux Frères des Écoles
Chrétiennes, propriétaires de lieux de maintenir ce patrimoine
en bon état.
Aujourd'hui, pas moins de 18 locataires occupent ces vénérables
locaux. Leurs objectifs sont variés:
des asso-ciations à but culturel, bien connues de Malonnois tel
le CHAM (Cercle d'Histoire et d'Archéologie de Malonne), la Société
"Les vrais amis" qui anime régulièrement nos
soirées théâtrales et qui fête son centenaire
cette année, "L'aumônière", le "Cercle
de Bridge" autrefois installé à Namur; des petites
entreprises: la "Brasserie de Ma-lonne" qui a lancé
à cette occasion la "Gribousine" la dernière
bière de Wallonie et de Malonne, l'agence immo-bilière
ERA, le BSC (Belgian Service Club - des retraités actifs qui
offrent aux jeunes, aux PME, aux associa-tions et institutions le savoir-faire
inexploité des Aînés; mais
encore des personnes malonnoises ou non qui oc-cupent les plus jeunes
dans des stages de poterie ou des activités ludiques pendant
les vacances et enfin l'École de Kinésiologie du Namurois...
Le thème des Journées du Patrimoine
2004 étant la Réaffectation du Patrimoine, l'occasion
était belle de donner lapossibilité à tous de se
présenter. Sur le week-end, plus de 500 personnes ont rencontré
la plupart de ces locataires, de déguster quelques produits de
notre terroir ou de suivre une visite guidée des anciens bâtiments
groupés autour de ce magnifique cloître rénové.
L'occasion était belle de montrer à tous les visiteurs
et de leur faire comprendre que l'objectif premier de tout ceci reste
la sauvegarde d'un patrimoine important pour la com-munauté malonnoise.
Michel Lenoble
Malonnois au bout du monde
DEUX MALONNOIS AU BOUT DU BOUT DU MONDE.
Le 21 mars 2004, Michel Haedens et son épouse Jacqueline Olivier
(résidant rue des Prunelliers, Malonne) entamaient un vaste périple
dans la pointe extrème sud de l'Amérique . Découverte
de la Patagonie du sud
Argentine et Chili
en voilier !
Composition de l'équipage
- Olivier Pauffin de Saint Morel, propriétaire-skipper dit "
POPOF "
- Michel Haedens et son épouse Jacqueline Olivier , 58 ans (de
Malonne).
- Jean-Louis Hernalsteen, 47 ans ( de Bruxelles).
- Thierry Spierkel, 50 ans ( de Vertus, en champagne).
Les équipiers sont tous de nationalité belge.
Guy Bouchez
suite
heureux événement : la naissance de Gribousine
12 Septembre 2004. Journée du patrimoine. Dans le cloître
de l'abbaye de Malonne, c'est dans un décor de sorcières,
de balais et de citrouilles, que Gribousine fait solennellement son
entrée dans la grande famille des bières belges.
Non contente de puiser son nom dans notre terroir, puisque elle porte
le nom de notre sorcière locale qui vivait au Broctia, sur les
hauteurs du village, en 1820, elle est aussi la création d'un
Malonnois d'adoption.
Après l'entrée remarquée de la Confrérie
des maîtres brasseurs et distillateurs sous la houlette de son
président Jean Baudoux, Benoît Marchal fera l'historique
de sa société.
Fondée en 1998, puis installée à Malonne en 2000,
la sprl " Brasserie de Malonne " reprend à son compte
le 10 mai 2002, la concession de vente de la 'bière de l'Abbaye
de Malonne'. En 2003, une bulle de bière libère un parfum
de nouveauté : pourquoi pas la Gribousine : une bière
blonde, au parfum léger d'orange, une bière de dégustation
titrant 8 à 9°, digne des sortilèges de la sorcière
de Malonne. La réalisation suit l'idée : c'est la Gribousine
que nous pouvons déguster aujourd'hui. Elle précède
de quelques semaines la sortie d'une bière ambrée du même
nom.
Mr Marchal remercie ensuite l'équipe jeune et dynamique qui le
seconde activement et efficacement : son épouse Geneviève,
ses employés Sonia, Martine, Mario, Christian et Michael ainsi
que tous ceux qui l'ont aidé dans son parcours.
La légende de Gribousine, présentée par le CHAM,
sera ensuite contée aux invités parmi lesquels Monsieur
Olivier Remacle, attaché de cabinet du Ministre de l'Agriculture,
Madame Laruelle, le député Denis Mathen, le conseiller
communal Bernard Guillitte ainsi que les représentants de différentes
associations malonnoises .
Le député Mathen, échevin des Finances, soulignera
le dynamisme et le volontarisme de la petite société locale
à qui il souhaite bon développement.
Monsieur Baudoux, maître de cérémonie, présente
les membres de sa confrérie et appelle ensuite la marraine de
la nouvelle bière, madame Jacqueline PAPPAERT, maman de Benoît
Poelvoorde. C'est avec un entrain non dissimulé que la marraine
a accueilli sa nouvelle filleule et le diplôme d'honneur remis
par la confrérie des Maîtres Brasseurs et Distillateurs.
La partie académique se clôture par le chant du Bia Bouquet
entonné par deux membres de la confrérie de l'Aumônière
(dont la présentation n'est plus à faire à Malonne)
et repris en choeur par toute l'assemblée.
C'est dans un verre de Gribousine blonde, offert à tous par Monsieur
Marchal que se terminera la cérémonie.
B.Hendrick
L'unisson, un ajustement de vibrations
Pour clôturer la série de présentations des cinq
musiciens malonnois du CD " Elles dansent nos racines ", Folknam
Musique Trad (FMT) a rencontré Michel Berhin, fondateur de l'association
et initiateur du projet discographique. Son parcours musical n'est pas
inconnu des lecteurs de Malonne Première (*).
FMT : Michel, tu as mis sur pied cette production discographique. Comment,
de musicien traditionnel namurois, devient-on producteur ?
En fait, le monde folk belge m'est familier depuis maintenant plus de
quinze ans. Mon goût pour la musique traditionnelle à danser
s'est d'abord développé par l'écoute de bons vieux
vynils. Mais les circonstances m'ont permis de rencontrer des gens qui
transmettaient ce patrimoine de façon vivante, et notamment par
l'apprentissage du jeu d'instruments (flûtes, puis cornemuse
)
et des pas de danses. Finalement, je me suis retrouvé immergé
dans cette vaste communauté qui transcende les frontières
géopolitiques ou linguistiques. A l'occasion de cette année
de la musique, le projet de CD est né d'une convergence d'éléments
favorables : mon appartenance à Folknam, ma connaissance du "
milieu folk namurois ", la mise sur pied de l'Association Folknam
Musique Trad (qui est la productrice du CD) et les ressources en production
que détient l'ASBL où je travaille au service de l'enseignement,
Média Animation.
FMT : En quoi ce projet est-il particulièrement original ?
En fait, il donne l'occasion à des groupes et des musiciens qui
se connaissent de longue date, de produire ensem-ble et de mener
de concert
une " uvre ". D'août 2003 à
avril 2004, soit en 9 mois, ils ont accouché d'un enfant dont
ils ne sont pas peu fiers
et maintenant que l'enfant commence
à évoluer de façon autonome, les parents se regardent
complices et se disent
" Et si on lui faisait un petit frère
? " Par cette première production collective, la voie du
travail en studio est ouverte et certains groupes pensent maintenant
à une production pro-pre. L'intérêt avoué
de mon initiative est de faire connaître nos traditions et notre
convivialité hors de nos murs. Ville et province de Namur l'ont
bien compris, elles qui ont soutenu l'initiative, et continuent de promotionner
les groupes. C'est ainsi que, suite à la sortie d'Acam en Hongrie
(mai), le voyage de la Caracole en Corée (sep-tembre), c'est
maintenant Folkaprika qui représentera la Province de Namur au
4ième Festival international de " Percussions et arts de
la rue " de Lounga au Sénégal, fin décembre.
Pour un groupe, c'est un moment très dense. On est en tension
vers l'événement. Imaginez la pression que cela met, pendant
les jours qui précèdent. Puis, la fierté de faire
figurer à l'étranger
" un petit quelque chose
de chez nous, intime et chaleureux " que l'on partage avec simplicité
et qui, chaque fois, fait mouche chez ceux à la rencontre de
qui nous allons.
FMT : C'est cette complicité qui anime le quintette
vocal et instrumental où tu joues : " Quat et one feye "
?
En effet, c'est une expérience collective essentielle pour moi.
Je me souviens d'avoir vu un jour (au temps où la télévision
était encore en noir et blanc) un court métrage de fiction
sur la vie d'un quatuor de contrebassistes. Ces musiciens vivaient,
d'une certaine façon, comme un couple à quatre
quatre
hommes, avec toute la com-plexité et la richesse d'une harmonie
tant musicale qu'humaine
et toutes les difficultés aussi.
Quat et one feye, c'est vraiment çà ! Je partage entièrement
ce que disait Jean-Pol Simon (Oxalys folk) sur les liens entre musi-ciens,
et avec leur famille aussi. Dans notre quintette, c'est très
sensible : cinq voix qui ne doivent faire qu'une, c'est la recherche
permanente d'un véritable ajustement de vibrations. La même
magie, la même émotion que lorsque j'entends les instruments
d'un orchestre symphonique qui s'accordent. Mais là, c'est nous
cinq qui sommes sur scène !
(*) Le " Face et profil " du numéro 118 d'octobre
1997 qui était lui consacré se terminait par cette citation
: " Si l'éternité est semblable à une fête
en habits de noces, alors j'en suis sûr, c'est d'un mariage breton
qu'il s'agit, où biniou et bombarde appellent à danser
la Gavotte
". Reprenons donc à cet endroit
et
poursuivons.
Folknam Musique Trad
Exposition des travaux.
Tous les malonnois connaissent le Champ-Ha où
chaque semaine, plusieurs centaines de jeunes viennent pratiquer le
sport de leur choix. Ce que l'on sait moins, c'est que le Champ-Ha héberge
aussi le Centre " Loisirs-Culture " et que chaque semaine,
des jeunes et des adultes y pratiquent une activité culturelle
comme le dessin, la peinture, la dentelle, le patchwork.
Heureusement, chaque année, les différents professeurs
exposent les travaux de leurs élèves et c'est l'occasion
d'admirer les oeuvres réalisées dans l'année et
les progrès accomplis avec l'aide des professeurs.
Une petite cérémonie précède l'ouverture
de l'exposition. Elle a eu lieu le vendredi 10 septembre. Elle était
présidée par les conseillers communaux Guy Maquet et Anne
Humblet en présence de Mr. Le Curé Lamotte et de Mr. Pierre
Muschoot .
Selon la tradition, Monsieur Emile Collet, le secrétaire du Centre
a accueilli lers invités, élèves et parents, les
professeurs et sympathisants et a distribué des petits cadeaux
à chaque élève.Les professeurs Mesdames Collard,
Panier, Mesureur, Renier et Lefèvre ont été fleuries
et remerciées.
Monsieur Maquet, au nom de l'Administration Communale, remercie les
élèves pour leur assiduité, les professeurs pour
leur dévouement et les parents pour le choix culturel qu'ils
ont fait. Le verre de l'amitié rassemble les participants et
chacun peut exprimer ses remerciements et ses souhaits pour l'avenir.
Enfin, l'exposition ouvre ses portes et les visiteurs peuvent admirer
les travaux réalisés au cours de l'année écoulée.
Du vignoble à la dégustation.
Préliminaires : tout ce qui va suivre est écrit
en puisant dans mon expérience personnelle au service de la vigne
et du vin, ma passion depuis 1973. Il y eu beaucoup d'échecs,
mais également d'immenses satisfactions. Certains lecteurs auront
peut-être des avis divergents en opposition avec mes commentaires.
Je leur en reconnais le droit le plus strict car je ne suis pas la bible
en la matière. Toutefois, qu'ils sachent que tout ce que je développe
est le fruit de mon travail. C'est comme cela que je procède
et mes réussites viennent de mes procédés. (L.Courtoy)
L. Courtois
suite
Ouverture officielle de l'année du Centenaire
La Grande Dame a cent ans. C'est en effet en 1904
que quelques étudiants malonnois fondent la société
drama-tique Les Vrais Amis. Un tel centenaire méritait certainement
une année de festivités. Amis lecteurs de Malonne Première,
vous avez pu prendre connaissance dansnotreprécédent numéro
du programme détaillé de ces ré-jouissances. Mais
une telle année de festivités se devait de commencer par
une séance académique. C'est ce qui fut fait ce samedi
4 décembre, en présence de nombreux amis : membres et
anciens membres, personnalités civiles et religieuses, représentants
de le société jumelée La Sainte Famille de Mouscron,
spectateurs assidus ou simples curieux. Séance académique
rime bien sûr avec discours.
Michel Vause
suite
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Fêtes malonnoises
Pour certains sociologues, les fêtes sont un élément
essentiel de la vie sociale.
En effet, elles proposent régulièrement des rencontres
entre des personnes qui sont éloignées pour différentes
raisons, chacune vaquant à ses occupations personnelles.
Très souvent, la fête est liée à un état
d'âme particulier qui est vécu par la plupart des participants,
pendant quelques heures ou quelques jours, en général
pour des occasions de réjouissance.
Les fêtes pourraient donc parfaire la socialisation des personnes
; en même temps, elles divertissent, elles rompent la monotonie
de l'existence. Mais la fête est un jour qui n'est pas comme les
autres !
A Malonne, cela s'est passé
et se passera. Et " La
mise en Page de Votre Village " -Malonne Première - vous
convie à la fête ! Après la " Dicause des sarpettes
", les journées du Patrimoine (deux lieux à Malonne),
l'ouverture de l'année du centenaire de la Société
Royale Dramatique des Vrais Amis, les fêtes de Wallonie, nous
sommes tous invités à la Fête au Village (2-3 octobre),
aux différents spectacles des Vrais Amis, au souper aux moules
(8 octobre), à l'enregistrement du jeu des dictionnaires (28
octobre) et
à toutes les fêtes familiales ou de
bon voisinage !
Bonnes fêtes
elles seront bonnes si chacun y met du sien.
Guy Bouchez
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L'escribouilleur
Titre : Frère Jean de Marlagne
Il y a bien longtemps de cela, de grands et beaux monastères
parsemaient le pays de l'Entre-Sambre-et-Meuse et , dans la forêt
de Marlagne, l'un d'entre eux dominait la vallée mosane de sa
présence mystérieuse.
Frère Jean est un de ces vieux moines qui y vit depuis bientôt
50 ans. C'est un homme bon, paisible, amoureux de Dieu et des hommes,
répandant sur le monde la rosée de sa prière et
de sa douce humeur.
Après le repas de midi, il a pris l'habitude de descendre vers
la vallée et d'aller méditer au bord d'un de ces petits
étangs qui parsèment le parc.
Ce jour-là, nous sommes en automne : le soleil est encore radieux
et les bois qui couvrent la colline commencent à prendre leurs
coloris les plus chauds.
Comme à l'accoutumée, Frère Jean quitte le monastère
pour sa promenade journalière. Il a fourré ses deux vieilles
mains dans les manches de sa robe de bure et, lentement, il descend,
l'esprit perdu dans cette admiration inconditionnelle qui l'a toujours
habité pour Dieu et ses créatures.
L'air est limpide et lumineux. Notre homme s'assied contre le tronc
d'un chêne familier et laisse son regard errer à la surface
de l'eau. De temps en temps, le saut d'un poisson ou la plongée
virevoltante d'une hirondelle assoiffée agite le miroir de l'étang.
Mais est-ce la chaleur de cet après-midi d'automne ou le repas
qu'il vient de faire, toujours est-il que Frère Jean s'abandonne
à la douceur du sommeil. Combien de temps ? Il n'en sait rien
mais un frisson, parti de l'étang, lui parcourt les épaules
et le ramène à la réalité.
C'est le moment, se dit-il de reprendre le chemin pour ne pas manquer
la prière. Frère Jean se relève péniblement
car l'immobilité ankylose ses vieux membres.
Mais, dès les premiers pas, il se sent étonné.
Le sentier de ce midi ne semble plus le même : une route bien
empierrée le remplace ; les arbres paraissent avoir grandi ;
certains ont disparu, d'autres sont apparus.
Inquiet, Jean, au prix d'un léger essouflement franchit un peu
vite les lacets qui remontent au monastère. Et, quand il parvient
au-dessus, son étonnement se transforme en surprise : l'humble
porte d'entrée a fait place à un porche imposant composé
de deux lourds battants; sur la gauche, une espèce de petite
porterie s'incruste dans le mur, surmontée d'une clochette que
Jean agite nerveusement.
Une tête de moinillon apparaît et interroge : "Que
voulez-vous ?"
"Mais, dit Jean, rentrer pour la prière !"
"Qui êtes-vous, fait la voix ?"
"Mais, je suis Frère Jean. Allons ! Cessez vos questions
et ouvrez-moi la porte !"
Devant cette voix à la fois chevrotante et impérieuse,
le moinillon s'exécute. La porte s'ouvre sur une vaste cour que
Jean regarde avec stupeur. Plus rien n'est semblable ; de hauts murs
de pierre entourent une église imposante. "Menez-moi au
père abbé" murmure Jean d'une voix qu'étouffe
l'angoisse. Le moinillon prête son bras à la démarche
vacillante du visiteur. Et les deux hommes arrivent péniblement
dans la salle de bibliothèque où le père abbé
et ses frères sont occupés.
Jean est ahuri ; il ne reconnaît plus rien : les visages des moines,
les scriptoriums, les rayonnages des livres, tout a changé.
Le père abbé s'est approché, bientôt encadré
d'une couronne de moines. Frère Jean s'est assis, bras et jambes
coupés par l'émotion. Un lourd silence pèse dans
la salle que Jean parcourt du regard.
Sur un de ses signes, un moine apporte un registre que le vieil homme
lui indique : c'est là que, depuis le début de l'abbaye,
est consignée la vie de la communauté.
Ses doigts feuilletent lentement les pages vénérables
puis, de fatigue, s'arrêtent sur un passage où il est écrit
qu'un jour, Frère Jean a quitté le monastère et
... n'y est jamais revenu.
Et ce passage date de 300 ans.
Frère Jean a posé ses mains décharnées sur
le registre ouvert sur ses genoux et, s'adressant à ses frères,
il prononce dans un dernier souffle : "Mes frères, le temps
n'est qu'une illusion, un souffle sans importance
Noces d'or
Texte et photos : R. Legrain
Dans notre numéro de mai 2004, nous avons relaté la fête
organisée par l'Amicale des Pensionnés à l'occasion
des noces d'or et de diamant de 3 couples malonnois.
A ceux-ci, il convient d'ajouter les noces d'or des époux Jean
Robinet - Mathilde Van Belle qui ont été fêtés
en famille le 9 juillet de cette année, pendant les grandes vacances
en raison de l'éloignement d'une grande partie de la famille
qui vit au Canada.
Jean Robinet est né à Bertrix mais il aura passé
la plus grande partie de sa vie à Malonne. Ses parents habitaient
rue Riverre à Floreffe mais il fréquentait l'école
communale de Malonne où il avait ses amis et où il a fait
sa communion. Il habite la rue du Grand Babin depuis 1958. Il a travaillé
dans une entreprise de transports interna-tionaux.
Mathilde Van Belle est native de Floreffe (Sovimont)et a travaillé
dans une blanchisserie.
Le frère cadet de Jean s'est intallé comme coiffeur au
Canada et y a fondé une grande famille (3 filles et 8 pe-tits-enfants).
Depuis quelques années, il a ouvert un gîte rural à
Luksville (Ottawa) où il est très heureux d'accueillir
les touristes belges de passage.
Ses parents l'ont rejoint au Canada mais le papa y est décédé,
il y a quelques années.
C'est toute cette grande famille qui a tenu à s'associer au bonheur
des jubilaires et a fait le grand voyage à cette occasion.
Malonne Première présente ses plus sincères félicitations
à Jean et à Mathilde.
Le Bulletin du C.H.A.M. N° 28
Cette année, la Société dramatique
" LES VRAIS AMIS " fête ses cent années d'existence,
vous l'aurez sans doute appris par ailleurs. De nombreuses festivités
marqueront cet événement au cours de la saison 2004-2005.
Le C.H.A.M. a pris en charge la publication du Livre d'Or du centenaire
de cette Société vénérable et toujours dynamique
; il constitue son numéro 28.
Vous le trouverez en vente aux adresses habituelles au prix de 8 €.
Baily Alexandre, PRÉSIDENT, Place du Malpas 14, 5020 Malonne
Tél. 081 44 45 16
Houbion-Leurquin Odette, VICE-PRÉSIDENTE, Insevaux 51, 5020 Malonne
Tél. 081 44 45 85
Ducarme Pierre, SECRÉTAIRE, Rue du Grand Babin 58, 5020 Malonne
Tel. 081 44 52 09
Mainil-Hendrick Bernadette, TRÉSORIÈRE, Fond de Malonne
98, Malonne
Tél. 081 44 14 36
Cercle Histoire et Archéologie de Malonne
Association sans but lucratif
Rue du Grand Babin, 58 - B-5020 MALONNE
ON RECHERCHE
Cet automne 2004 voit la célébration, un peut partout
en France et en Belgique du soixantième anniversaire de la libération.
Des écrits s'élaborent, des souvenirs se recueillent
Plusieurs avions se sont écrasés à Malonne durant
cette période troublée, notamment un bombardier allié
du côté des Calenges et pour lesquels on possède
tous les renseignements utiles.
Un chasseur allemand s'est également écrasé sur
la ligne du tram, un peu au-delà du Malpas. Mais les souvenirs
de certains sont trop vagues. Si l'on avait certains renseignements
plus précis, on arriverait à déterminer quel type
d'avion s'est écrasé et même retrouver le nom du
pilote.
Parmi les Malonnois, il en est sûrement qui ont des souvenirs
assez précis.
- Où exactement ?
- Quand précisément (avant ou après la libération
de Malonne [± 5 septembre 1944]) ?
- Qu'est-il advenu du pilote ?
- Qu'est-il advenu du tram à vapeur, le lendemain matin ?
- Comment et par qui les débris de l'avion ont-ils été
enlevés ?
- Comment et par qui la ligne du tram a-t-elle et dégagée
et rétablie ?
-
.
Voilà toutes sortes de renseignements dont nous avons besoin
pour reconstituer cette histoire.
Qui se souvient de certains points et peut nous aider ?
Nous serions heureux de recueillir vos témoignages
Ducarme Pierre Rue du Grand Babin 58, Tel. 081 44 52 09
Mainil-Hendrick Bernadette Fond de Malonne 98, Tél. 081 44 14
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Dimanche 5 septembre 2004 : ballade à vélo
"par Crupet"
Un temps à faire trembler juillet, pâlir
août et rougir nos bras! Mais, c'est vrai, on a toujours de la
chance pour la ballade à vélo du premier dimanche du mois.
Cette fois, c'est pour la journée (faut prendre ses tartines,
hein valet) , et on sortira des sentiers battus, qu'ils avaient dit
Eh oui, une quinzaine de mordus rallièrent le départ à
l'athénée de Jambes. Tous n'étaient pas en VTT,
et ceux qui n'en avaient pas comprirent vite pourquoi c'eût été
mieux de s'en munir! Immédiatement la caravane s'étire
entre les jeunes frétillants, bourrés de fourmis dans
les jambes, et les
heu
autres, qui se hissent déjà
en soufflant sur les collines de Géronsart. La forêt sent
bon les feuilles qui déjà défraîchissent,
pourtant pas faute d'avoir manqué d'eau cet été
A Dave, un premier petit sentier vallonné donne ses premiers
accessits aux vététistes, mais tout le monde passe. Puis
le fort de Dave, Naninne, et la seconde grimpette du jour, pour arriver
à Sart Bernard. Photo de groupe : on fête déjà
le dixième (? Je ne sais plus, je suis trop jeune
) anniversaire
des dimanches à vélo!
Le chemin rocailleux mène ensuite le groupe à travers
bois à une descente chahutée, un difficile passage boueux
puis une remontée héroïque jusqu'au château
d'Arche, en cours de restauration. Nous ne somme plus que 14., mais
tout le monde se porte bien. Certes une écorchure, un roulé-boulé,
un genou récalcitrant
Mais il faut d'autres arguments pour arrêter un groupe si motivé!
Les kilomètres d'Ivoy et Ronchinne seront
avalés
bien vite, tant les tartines embarquées commencent à hanter
les esprits, à défaut des estomacs
Une pelouse accueillante
à l'entrée de Crupet, offrant à la fois ombre et
soleil, confort moelleux du gazon et gentil clapotis d'eau remet la
troupe d'aplomb. Et comme à Crupet tu ne peux quand même
pas t'arrêter sans honorer les cabaretiers locaux
un café
pour les prudents, un coca pour les enfants, une blanche pour les vaillants,
une brune pour les insouciants, une glace pour les 0gourmands, et
un pipi pour les prévoyants ! Mais déjà quatre
braves, horaire oblige, quittent le groupe et nous laissent continuer
pour de nouvelles aventures.
Plus que 10 vélos pour grimper (c'est la dernière, qu'ils
disaient) jusque Durnal et se laisser dévaler à travers
champs, bois et carrières, vers les rives ombragées du
Bocq à Purnode. Le paradis, je vous dis. Le sentier longe ensuite
la pittoresque ancienne ligne de chemin de fer jusque Bauche, où
nous reprenons la route jusqu'Yvoir. De là, par la rive droite
de la Meuse, sur des berges tour à tour caillouteuses, onduleuses,
sinueuses
ou piégeuses, nous rallierons Godinne, Tailfer,
Dave, puis les voitures à Jambes. 50 kilomètres bien sentis
des bleus, griffes et écorchures, mais tant de bonheur !
Pierre Vincart.
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