Face et profil
Georges Etienne
Georges Etienne est courtier en assurances mais il est surtout connu
à Malonne pour ses nombreuses participations à la vie
culturelle malonnoise : spectacles de théâtre à
la fête au village, 13centième anniversaire de la mort
de St Berthuin, théâtre pour les jeunes, animations diverses
et enfin le spectacle de clôture de l'année 2000 d' "
Osons nos différences " où il est à la fois
créateur, auteur, conteur, metteur en scène.
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Le nouveau Prince Président de la République Libre
des Menteurs est un Malonnois
Chaque premier samedi de septembre, la Société Royale
Moncrabeau perpétue la tradition de l'examen de " minteur
" exigé de chaque postulant Molon ; ainsi que le non moins
fameux concours de menteries, réservé aux non-membres
de la vénérable société folklorique et philanthropique.
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Trekking en Himalaya : " la demeure des neiges ", mars-avril
2002
Certains d'entre vous se souviennent d'un trekking aux flambeaux, un
soir de février 2000, réalisé grâce aux clubs
sportifs de Malonne et à l'Association " Osons nos différences
", moment d'émotion et de solidarité autour du projet
" T'es différent, tu Népalais pour autant ".
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19e dicause de Bauce
C'est sous un beau soleil que s'est déroulée la 19ème
dicause de Bauce. En fin de matinée, plus de 50 marcheurs du
1er bataillon d'Austerlitz et de nombreuses personnes ont accompagné
les jubilaires Marie-Jeanne et Manu Renier installés dans un
char tiré par les membres du comité. Ils ont assisté
à une messe dite par Monsieur le curé Lamotte.
A l'issue de la messe, Mme Mimie Leblanc a prononcé un vibrant
discours dont voici un résumé :
Chers Mamiche et Manu,
Nous sommes réunis ici pour vous souhaiter de bonnes noces d'or
ainsi que beaucoup de pièces d'or dans vos poches et l'occasion
de faire de bonnes siestes dans vos fauteuils.
Nous attendons avec impatience l'année prochaine pour boire un
bon verre chez vous.
Manu, n'oubliez pas de porter tous les matins une bonne tasse de café
chaud avec du lait frais à votre bien-aimée Mi-Jeanne.
Et maintenant, levons tous notre verre à votre santé.
Après un apéritif servi gratuitement à plus de
150 personnes, chacun fut invité à se rassasier autour
d'un barbecue très copieux.
A 18 heures, les riverains et les marcheurs se rendirent au nouveau
rond-point pour une inauguration officieuse. De nouveau, Mimie, très
en forme, y alla d'un second petit discours.
Chers amis,
Nous sommes réunis aujourd'hui pour inaugurer notre rond-point.
Nous, les sarpettes de Bauce, nous inaugurons officieusement notre rond-point
et l'appellerons le Rond-point des Sarpettes.
Nous espérons que cette nationale construite il y a 20 ans en
ce lieu de Bauce ne sera plus le témoin de plusieurs dizaines
de victimes et de centaines de blessés.
Après la disparition tragique de notre président et de
son épouse, je demande à son fils et à sa fille
de bien vouloir nous faire l'honneur de couper le ruban et dévoiler
notre symbole.
Merci à tous
Mimie
Malonne Première remercie et félicite Mimie Leblanc d'avoir
pris l'initiative d'organiser cette 19ème dicause ainsi que cette
inauguration, et souhaitons qu'elle continue à tenir droit le
flambeau des " Sarpettes di Bauce ".
Réouverture du Magasin du Monde Oxfam
Après quelques semaines de travaux de rénovation, le
Magasin du Monde Oxfam de Malonne a fêté sa réouverture,
le 24 juin dernier. L'accent est mis sur un bon assortiment de produits
alimentaires.
Pour les fêtes de fin d'année, la boutique sera orientée
vers un choix varié d'articles cadeaux d'artisanat, à
des prix qui vous étonneront.
Pour rappel, le magasin est ouvert tous les samedis, de 10h00 à
12h45.
Jean-Claude Guyot
La saison des joggings
Le dimanche 2 septembre était placé sous le signe de
la rentrée
à toutes jambes.
Le Complexe Sportif St-Berthuin accueillait comme chaque année
depuis quelque temps l'épreuve bien nommée " Jogging
de Malonne ". Et les sportifs profitant du dernier jour de vacances
s'y étaient donné rendez-vous pour quelques bonnes foulées
à travers nos bois et nos campagnes. Selon l'âge et la
vigueur en cette fin d'été, chacun avait choisi son parcours
: 3 km -5 km -13,6 km.
Le temps n'était ni bon ni mauvais. Juste comme il faut pour
ne pas avoir froid ou ne pas laisser couler la transpiration.
Bravo à tous ces sportifs d'un jour ou de toujours pour qui le
résultat personnel compte avant l'exploit à publier dans
le journal local. Bravo aux organisateurs toujours sur la brèche.
Une semaine plus tard, c'est le fameux Jogging de Namur qui se permettait
comme chaque année une incursion sur nos routes, nos chemins
et nos forêts. Ils étaient encore bien nombreux malgré
le temps exécrable qui devait sévir. Mais la pluie s'est
retenue juste le temps qu'il fallait pour permettre une course sans
trop de glissades. Le soleil a même discrètement pointé
son nez à certains moments.
Saluons au passage le mérite des Malonnois qui y ont participé.
Mais malheureusement, ils ne pourront jamais rivaliser avec les coureurs
noirs qui sont imbattables chez nous.
André Jeanmart
Un week-end de détente
Pour la quatrième année consécutive, Madame Marie-Claire
(institutrice de deuxième maternelle à l'école
Saint-Joseph) a organisé pour les enfants de sa classe, et les
familles qui le désirent, un petit week-end de détente.
Vient qui veut : famille au complet ou pas, un ou deux jours, possibilité
de loger ou pas
Bref, une organisation " à la carte
".
Mais une chose est vivement souhaitée : emporter dans ses bagages
un maximum de bonne humeur !
Cette année, le séjour a eu lieu le week-end de la Pentecôte
au domaine du Bonsoy à Hastière, où environ cinquante
gais lurons se sont retrouvés. Parmi ceux-ci, une petite surprise
qui a été appréciée de tous : Madame Claudine.
L'accueil du vendredi soir a eu lieu autour d'un souper fromage-charcuterie.
On dira un grand merci à Zgoudi pour les délicieuses tartes
cuisinées à l'occasion de son anniversaire !
Le mauvais temps du reste du week-end n'a en rien altéré
la bonne ambiance générale : chaussé de bottes
et vêtu de K-WAY, le groupe a effectué plusieurs grandes
promenades sous la pluie pour se rendre à la plaine de jeux ou
le long du chemin du halage.
De retour au chalet, il a fallu s'adonner au rite du traditionnel "
Pineau des Charentes " de l'apéritif, suivi de spaghetti
bolognaise (samedi midi) et d'un barbecue le samedi soir.
Le dimanche midi, on s'est à nouveau régalé d'un
barbecue (grand merci à Francis Hubin pour le transport et l'installation
du matériel ainsi que sa compétence à la cuisson
!).
Fait à souligner : tout le monde met la main à la pâte
et
le saviez-vous ? Même les hommes sont capables de faire
la vaisselle (parfois au grand étonnement de leurs épouses
respectives !).
Le dimanche après-midi, certains enfants ont présenté
la danse qu'ils avaient inlassablement répétée
tout le week-end
avant d'entraîner sur la piste, d'abord
les papas, ensuite les mamans, suivies des frères, des surs,
des copains et des copines et, pour finir en apothéose ce spectacle
Madame Marie-Claire !
Le dimanche soir, une bonne partie du groupe devait lever le camp, mais
quelques irréductibles sont restés jusqu'au lundi.
Parmi ces valeureux, nous tenons à remercier Annie, Bernadette
et Joëlle pour le fameux coup de pouce donné à Madame
Marie-Claire.
Le week-end s'est achevé avec la promesse de recommencer l'année
prochaine, et
des gîtes sont déjà retenus
à Chevetogne pour le week-end de la Pentecôte (du 17 au
20 mai 2002) !
Un grand coup de chapeau et grand merci à Madame Marie-Claire
pour ces " fameux week-ends de borne humeur et d'amitié
".
Alex Vandurme
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Faut-il rêver
?
" Il ne faut pas rêver " disent les plus matérialistes
ayant le pouvoir et l'argent ; l'économie de marché, c'est
la loi.
Alors, " contre la loi des plus forts ", la contestation de
la mondialisation du libéralisme économique ne cesse de
s'amplifier.
L'accroissement des revenus des entreprises rapporte des bénéfices
aux investisseurs et bien peu d'amélioration pour le bien-être
des travailleurs ! (Quelles primes se paient certains alors que l'entreprise
est en difficulté ?). On voit se creuser les inégalités
et augmenter le taux de pauvreté sur tous les continents.
Tant que les objectifs financiers resteront dominants par rapport aux
valeurs essentielles comme l'emploi, la santé, l'éducation
cela restera vrai, il ne faut pas rêver !
Et pourtant, l'Europe se met à rêver ! Une charte de l'Europe
des consciences a vu le jour sans bruit, sans manifestation violente.
Des hommes et des femmes se sont engagés à uvrer
pour insuffler la dimension spirituelle dans tous les secteurs de l'existence.
Allons donc
une nouvelle religion ? Sûrement pas, mais l'expérience
montre que la spiritualité conduit à la fraternité
et au partage. Elle peut donc produire des fruits sur le plan politique
et économique, en mettant en uvre ce qui est plus juste.
L'ouverture à une vie intérieure dans l'éducation
des jeunes, à une culture de l'écoute, du respect et de
la discipline devrait compléter l'accumulation de savoirs et
de compétences.
Cela permettrait de restaurer l'image de l'école ainsi que la
priorité de la coopération sur la compétition.
Imaginez que les sommes fabuleuses gagnées par les sportifs soient
réinvesties - en partie ! - dans des projets humanitaires ou
dans le développement durable
comme on applaudirait cette
attitude citoyenne !
En Belgique, le lancement de l'Europe des consciences commencera ce
vendredi 12 octobre à Bruxelles par la conférence "
La spiritualité, éveil de la responsabilité politique
".
La tâche semble immense mais elle engage seulement à faire
vivre et rayonner de petites oasis pour qu'il y ait contagion !
Si nous restons insensibles à cette responsabilité, ce
rêve peut virer au cauchemar. Et ce sont les intégristes
et les terroristes qui se chargeront de nous " réveiller
" pour nous plonger dans le chaos. Les événements
dramatiques et intolérables qui se produisent en Amérique
au moment où nous " bouclons " ce numéro de
Malonne Première vont-ils nous entraîner dans la spirale
de la violence ? Les fruits de la spiritualité pourront-ils permettre
une réflexion profonde et des décisions positives pour
plus de justice dans le monde ?
Guy Bouchez
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Ex Libris
Jeunes et dangereuses
(de Kathleen KARR)
Ce récit se déroule au Texas, quelques années
après la guerre de Sécession. L'auteur nous raconte l'histoire
d'une famille composée des parents, mais aussi de six filles
: l'aînée, March, ensuite April, May, June, July et la
cadette Lily. Endettée, la famille doit quitter le chemin de
l'honnêteté afin de rembourser leurs emprunts. Donc, leur
père, à bout de force, les pousse dans une carrière
de hors-la-loi par le vol de bétail, la contrebande de whisky
et l'attaque d'une diligence. Cette dernière fera grand bruit,
les surs seront même arrêtées puis relâchées
grâce à la générosité du juge mais
les dettes ne sont toujours pas remboursées. Heureusement, une
offre leur parvient ! En effet, un producteur leur propose de se produire
sur scène dans une pièce relatant leurs aventures. Les
six surs, contentes d'aider leur père à nouveau,
se rendent alors à New York. C'est alors une nouvelle aventure
qui commence
Virginie Hautecourt
La prisonnière
(de Malika Oufkir et Michèle Fitoussi, éd. Grasset, Livre
de Poche, 14884)
Le Maroc. Hassam 2, Oufkir, Ben Barka : quelques noms qui ne diront
peut-être plus grand chose aux jeunes générations
actuelles, peut-être un peu davantage aux plus âgées.
Ben Barka, un opposant de taille au régime autocratique d'Hassam
2, est enlevé et assassiné à Paris en 1965.
Oufkir, responsable de la police, de 1'armée, bras droit d'Hassam
2, est accusé d'avoir mené l'affaire et les tribunaux
français le condamnent par contumace à la prison à
vie.
En 1972, il est lui-même accusé d'un complot contre le
roi et est " suicidé ". A partir de là, sa famille
qui, jusqu'à ce moment, jouissait de toutes les faveurs du régime,
va subir un effroyable calvaire, emprisonnée pendant 15 ans dans
des conditions inimaginables, au fin fond du désert.
Sa fille aînée, Malika, va déployer des trésors
d'invention, de créativité, d'acharnement pour permettre
à ses cadets, dont le plus jeune n'a que 3 ans, de survivre tant
bien que mal.
Evadée de l'enfer avec trois de ses frères et surs,
elle réussit à alerter l'opinion internationale qui, peu
à peu, va obliger le pouvoir marocain à libérer
la famille. Mais cela ne se fera ni sans mal, ni en une fois.
Ce que j'ai découvert avec stupeur, c'est le degré de
sadisme auquel peuvent arriver des personnes qui se prétendent
civilisées, et notamment un roi, représentant officiel
du prophète, gardien d'une religion parlant elle aussi d'amour,
lorsque leur situation de pouvoir humain est menacée. Tous les
hiérarques religieux, de quelque couleur ou horizon qu'ils soient,
en ont été là à un moment donné ou
à un autre. Mais c'est toujours " soufflant " de le
découvrir dans le concret.
Et une question me reste : comment notre roi Baudouin pouvait-il entretenir
un lien d'amitié avec pareil personnage ?
J'ai lu ce récit d'un bout à l'autre d'une traite, récit
rédigé par Michèle Fitoussi, journaliste politique
et auteur de quelques ouvrages " détonants ".
J. Lorant
Légende arabe
Un jour, l'Enfer, las de se consumer lui-même, s'adressa à
Dieu en ces termes : " Seigneur, si tu veux me garder en vie et
continuer à te servir de moi pour punir ceux qui te rejettent
et effrayer ceux qui hésitent, je t'adjure de faire quelque chose
car, pour l'instant, je me dévore moi-même et perçois
ma fin prochaine ".
Dieu se mit à réfléchir et trouva juste la réflexion
de l'Enfer. Il lui permit donc de respirer deux fois l'an : la première
en été, la seconde en hiver.
C'est depuis lors que nous connaissons, en été, une période
étouffante et, en plein hiver, une période très
glaciale.
L'Escribouilleur
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