200 - MARS 2005

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Votre Journal préféré a sorti son 200ème numéro... et a 18 ans d'existence !

 

PETITE HISTOIRE

Un soir d'automne 1986 … " petite " réunion très informelle et très symbolique … quelques Malonnois motivés par un souhait profond de pouvoir vivre au niveau du concret des " concepts " tels que : convivialité, communication, pluralisme …
" Infor-malonne " c'est bien mais il est possible d'en améliorer la présentation et de varier davantage le contenu. Toutefois, il pourrait garder son rôle de bulletin d'informations paroissiales mais publié en alternance avec un nouveau venu : " Malonne Première ". Et le curé de Malonne - Georges Lamotte - de préciser : " Il ne s'agissait donc pas de remplacer " Infor-malonne " mais d'éditer un journal qui puisse être plus facilement accepté par toutes les tendances et opinions représentées à Malonne ". (" Infor-malonne n° 46, du 8 au 21 février 1987).
Une décision fut prise : éditer le numéro 0 de " MALONNE PREMIERE" et inviter les Malonnois à une rencontre en vue de concrétiser le projet, le mardi 16 décembre 86, au Champ-Ha.
Des Malonnois ont répondu " présent " ; ils ont décidé de s'investir … sans trop savoir comment relever le défi ! Très vite, différentes équipes se sont mises en place pour assurer la gestion des premiers numéros : équipes technique, rédactionnelle, finances, administrative.
Et le mardi 17 février 1987, le premier " Malonne Première " (quatre pages dans le même format qu 'aujourd'hui) était distribué toutes boîtes !
Premier Editorial : Meilleurs vœux pour 1987 …
- un espoir : que les Malonnois réservent " un accueil enthousiaste à notre petit journal bien modeste ",
- objectif, ambition : " vous apporter des informations concernant la vie de votre village. Informer et animer en respectant les idées et les opinions philosophiques de tous en donnant la parole à tout Malonnois et aux responsables des différents groupements qui souhaiteraient exprimer une réflexion, un avis - voire une colère - au sujet de la vie de notre journal ".
Et voilà ! Le projet a été " mis sur orbite " !
Pour combien de temps ? Qui savait ? D'aucuns avaient " prédit " quelques mois ou … Mais tant d'autres ont cru ferme en l'avenir, dès le début. Ils n'ont point été déçus !

Ensuite, il y eut un premier anniversaire. Un sponsor nous avait payé la couleur ! Occasion pour nous de souligner l'importance du soutien financier d'un nombre important de commerçants malonnois ou des environs proches qui nous ont apporté les fonds nécessaires au bon fonctionnement technique du journal. Qu'ils en soient remerciés (et le merci, pour nous, Malonnois, est de continuer à leur faire confiance).

Mars 89. Deuxième anniversaire : un " ruban " qui permettait de découvrir un plan en couleur de Malonne avec la situation du moment de " 92 personnes qui exercent - à ce moment - une activité commerciale ayant son siège social sur le territoire " ; à relire aussi une très bonne page d'humour ou les souhaits de " Bon anniversaire, Malonne Première " !

Juillet 91 - n° 50 - Jeu des 50 numéros.
Extrait de l'éditorial : " Travailleurs de l'ombre ou du grand jour, merci au nom des lecteurs pour ce que vous avez écrit, composé, photographié, dessiné, compté, classé, suggéré, démarché, encodé, parlementé, palabré. Collaborateurs de la première ou de la dernière heure, merci au nom de tous pour ces nuits et ces jours passés au service du journal ".
Je me permets d'insister sur le fait que " 150 n° plus tard ", soit en 2005, ces remerciements sont toujours d'actualité, tout en sachant - à propos de ceux de " la dernière heure " - que nous ne dépendons d'aucun quotidien !

Mars 92 : Cinquième anniversaire. Reproduction en couleur d'une peinture de Joël Chantraine : " Malône Payis d'Lidje ".

Février 96 : n° 100. Occasion de rappeler certains aspects de l'historique et d'offrir " deux cadeaux " :
- " Les sentiers du centième ", carte en couleur inédite reprenant les rues, chemins et sentiers de Malonne.
- Une BD, à l'occasion du centenaire de la BD : énigme policière créée par un dessinateur malonnois, Joël Chantraine.

Mars 97 : Dixième anniversaire !
En fin d'éditorial, nous rappelions que Malonne Première veut continuer à développer un esprit pluraliste, basé essentiellement sur le respect des personnes, des groupes et des tendances. Et, plus que jamais, nous souhaitions la participation de tous, tant des particuliers que des associations. Chacun a quelque chose à partager, que ce soit un événement vécu ou un projet mobilisateur à annoncer. Et … notre journal peut, réellement, être le fondement de la mémoire collective de ce que nous vivons ensemble.
Un clin d'œil en dernière page : les clochetons de Malonne sonnent les dix ans de Malonne Première !

Septembre 2000 : n° 150.
Un face et profil d'actualité : " L'Aumônière de Malonne ".
Editorial : " Malonne Première n'est pas comme ces vieilles coquettes qui n'osent avouer leur âge. Au contraire ! 150 n° en près de 14 ans ! M.P. a toujours pu compter sur un lectorat fidèle, prêt à le soutenir financièrement (nous ne recevons aucun subside) mais aussi à l'encourager de ses remarques, souvent positives, parfois plus critiques, mais toujours constructives. Pourquoi ne pas décider à participer à la vie de M.P. ? N'hésitez pas à nous contacter … En route, tous ensemble, vers le n° 200 ! "

Et nous y voilà !
Nous disions qu'en 1987 le projet a été " mis sur orbite ". Cela ne signifie pas qu'il " tourne en rond " (on nous a parfois demandé de ne pas " ronronner " face à certaines satisfactions !).
Il est bon de savoir que, chaque mois, lors de la réunion du comité de gestion, nous réalisons une " analyse-critique " du dernier numéro distribué. Il est évident qu'à ce niveau, comme dans toute autre équipe, le bon fonctionnement et l'efficacité dépendent de la présence de bonnes volontés qui acceptent de s'investir, même pour quelques mois, afin d'élargir l'esprit qui anime Malonne Première.


Guy Bouchez


FRERE RENE GIELEN


" Le Frère René Gielen est un de ces Malonnois vedettes malgré eux. Ce ne sont pas les habitants de la rue du Fond qui me démentiront. Surtout pas après la première fête de quartier inaugurant une tradition à la satisfaction générale et au désappointement de ceux qui n'ont pas pu y participer. Le soleil était de la partie et le parc de la Maison Blanche se révéla enchanteur "
Ces propos du Frère Gilbert m'engagèrent à mieux cerner la personnalité de ce religieux, frère des Ecoles Chrétiennes.

Guy Bouchez

 

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Solidarité

En janvier dernier, une action de solidarité envers les victimes du tsunami a été organisée à l'École Primaire Spécialisée Saint-Berthuin de Malonne. Sensibles au drame vécu par les populations sud-asiatiques, les élèves de trois classes, encadrés par leurs titulaires, mesdames Martine, Anne-Marie M. et Sabrina, ont mis sur pied une opération baptisée " gâteaux de la solidarité ". Durant une semaine, pendant les récréations, ils ont vendu des biscuits à leurs compagnons de l'école spécialisée et de l'enseignement fondamental. Les sommes ainsi récoltées sont destinées à des enfants de la région sinistrée.

Ecole Primaire Spécialisée Saint-Berthuin

 

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Du soleil à la grêle… à la découverte des chemins de Malonne

Vous souvenez-vous du dimanche 13 février dernier ? Vous savez, le jour où l'on a collectionné tous les types de temps possibles en hiver… Eh bien, c'est précisément ce jour-là quel'Association de parents de l'école Saint-Joseph, en collaboration avec l'équipe éducative, organisait sa traditionnelle marche ADEPS… Mais quelle idée, direz-vous de prévoir pareille manifestation par un temps aussi infect ! C'est que, une date de marche ADEPS, ça se garde précieusement d'année en année… Et que les précédentes éditions avaient bénéficié de cieux plus cléments…

Catherine Lepoutre

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LE TENNIS CLUB DE MALONNE SUR INTERNET

Ca y est, l'affaire a été rondement menée, le tennis club a son site web : www.tcmalonne.be. Après avoir fait la structure du site, le texte et quelques photos, c'est Alex Vandurme qui a pris la relève technique et artistique pour transformer mon embryon en véritable site.

Sans triomphalisme déplacé, le site, qui pourra encore être amélioré (n'hésitez pas à faire des suggestions) nous paraît beau, clair et complet (donc, si vous n'êtes pas de cet avis, faites-le nous savoir… gentiment !).

Chacun devrait pouvoir y trouver toutes les informations utiles pour s'inscrire, payer, contacter les comitards ou n'importe quel membre, prendre connaissance des différentes organisations, etc ! Vous y trouverez aussi tous les liens nécessaires vers le site de l'Association Francophone de Tennis, ainsi que des liens intéressants vers le site Malonne.be et vers la Ville de Namur.

Soyez les bienvenus pour une petite visite !

Je souhaite remercier Jean-Pierre Charlier, mémoire du club, qui nous a livré les éléments me permettant de réaliser la page " Historique ", le club de football, dont un des pylônes d'éclairage m'a permis de " prendre de la hauteur " pour photographier les terrains par une belle matinée froide et ensoleillée, et Alex magic Vandurme, qui a fait un boulot superbe avec une rapidité stupéfiante.

Stéphane VINCENT



Le temps des Grands feux

Alors que quelques villages ceinturant la ville de Namur préparent leurs grands feux pour célébrer la fin de l'hiver, Malonne a surpris tout le monde la nuit du 11 au 12 janvier par un énorme feu qui n'était nullement programmé.
La radio, la TV , les journaux locaux et autres ont largement rendu compte du désastre qui a ravagé deux bâtiments de l'Institut St-Berthuin . Dans son édition du 19 janvier, " Vers l'Avenir " signalait que trois jeunes ont été appréhendés par la police namuroise et qu'ils auraient avoué être les auteurs involontaires du sinistre. L'enquête établira sans doute les responsabilités dans cette affaire .

R. Legrain

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Malonne s'expose en ville .

Le pavillon du Syndicat d'Initiative de Namur offre une vitrine aux anciens et beaux villages qui entourent la cité et qui ont quelque chose à montrer .
Malonne qui est riche en artisans et artistes de toute nature a donc profité de l'occasion offerte pour se faire connaître du plus grand nombre. Pas moins de 22 malonnois ont participé à cette mini-exposition qui s'est tenue en janvier ( jusqu'au 4 février). Ceux qui n'ont pas eu l'occasion de passer devant cette jolie vitrine auront sans doute la possibilité d'admirer la plupart de ces oeuvres car la majorité des exposants participent souvent au marché de Noël à Malonne.

 

R. Legrain

 

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Goûter royal aux 3x20.

Ce samedi 5 février, l'Amicale des Pensionnés réunissait ses membres pour fêter les roi et reine de l'année 2005.
Après le speach d'accueil de Mme Binsfeld, l'orchestre prit place sur l'estrade. A la surprise générale, Raymond Marneffe, l'accordéoniste préféré de l'Amicale, malade et absent depuis quelques goûters s'asseyait à son pupître avec ses partenaires pour faire de la " belle musique ". Ce fut un moment très émouvant et il fut acclamé comme il se doit par ses supporters enthousiastes. Bien sûr, il a beaucoup maigri mais il n'a rien perdu de sa maestria et de son allant pour le plus grand plaisir de sa famille, de ses nombreux amis et de tous les membres présents .Chacun espère le retrouver encore longtemps dans l'orchestre même s'il doit prendre quelques moments de répit de temps en temps.
Vite quelques pas de danse avant que les charmantes hôtesses ne servent le gâteau qui devait désigner l'élu ou l'élue du jour .Après quelques instants d'inquiétude avant que celui ou celle-ci ne se manifeste, on apprit avec soulagement que la reine désignée par le sort était Mme Marguerite Romilly qui se choisit un roi parmi les convives. Il fallut quelques minutes et des paroles encourageantes pour que Monsieur Jacques Dotraux devienne le roi de l'année 2005.Respectant la tradition aujourd'hui bien établie, le couple royal ouvrit officiellement le bal au son d'une langoureuse valse lente jouée avec ferveur par l'orchestre au grand complet .
Inutile de vous dire qu'elle fut suivie de nombreuses autres danses et que la piste fut rapidement encombrée jusqu'à la fin de cette belle soirée .
L'Amicale a prévu quelques excursions pour l'année .
- en mai : exposition de crèches à Kriffana .
- en juin : voyage à Waterloo
- en août : 3 jours en Alsace .
Les personnes intéressées peuvent s'adresser au président Monsieur René Frèquin .

R. Legrain

 


Autour de Magritte

Après " Le chat " et Khnopff à Bruxelles, Dali au château du Roeulx, l'art mexicain à Lille, nous étions 23 Ma-lonnois à nous être fixé rendez-vous au Musée Rops à Namur pour cette cinquième escapade culturelle, le same-di 22 janvier. L'occasion : une exposition de partitions musicales illustrées par des artistes belges entre 1910 et 1960, parmi lesquels figure Magritte. Un art souvent " alimentaire " pour ces artistes, mais qui met en lumière les grands courants des arts graphiques du vingtième siècle.
Cela a aussi été l'occasion de voir ou de revoir les collections du Musée Rops, après sa superbe restauration d'il y a un an. Une bonne surprise pour ceux qui avaient le souvenir de ce musée vieillot, une découverte pour ceux qui y entraient pour la première fois. Une promenade dans les univers de la gravure et de la peinture, avec des thèmes tantôt grivois, tantôt macabres ou ironiques, grâce à Félicien Rops, cette gloire régionale qui acquiert petit à petit une renommée internationale. Pour tous, ce fut l'occasion de se redire que ce sont parfois les trésors les plus proches que l'on ignore et qu'il est bien agréable de les découvrir ensemble.
Après avoir nourri les yeux et l'esprit, nous avons aussi pensé aux papilles gustatives et nous nous sommes re-trouvés autour d'une tartiflette, bienvenue en cette période d'hiver.
A cette occasion, plusieurs projets ont été évoqués pour les mois à venir : les fontaines de Pol Bury et les oeuvres en or et en argent de Picasso au château de Seneffe (sans doute en octobre), une exposition sur le design en Bel-giqueau Musée d'art contemporain du Grand Hornu (sans doute en novembre) et Europalia Russie fin 2005/début 2006. Mais avant cela, le projet le plus proche est la visite de l'exposition Made in Belgium, organi-sée à Bruxelles à l'occasion du 175ème anniversaire de la Belgique, et qui présente les différents aspects de l'histoire, des arts, de la culture, du folklore, de la gastronomie, des lettres, des sciences, etc. en Belgique, hier et aujourd'hui. Pour ceux que cela intéresse, on pourrait prolonger la journée par une exposition sur l'art contempo-rain en Belgique au Palais des Beaux-Arts, organisée elle aussi dans le cadre du 175ème anniversaire. Pour cette escapade, la date du dimanche 17 avril est proposée. Que ceux qui sont intéressés n'hésitent pas à se faire connaître (José Gérard : 081/44.14.93 ou Michel Vause : 081/44.13.19).

José Gérard

 

 

Qui s'intéresse au numéro de parution de son journal? Que ce soit 200 ou 239, quelle importance?
Plutôt que de fixer notre attention sur ce numéro "200" nous aurions pu choisir de fêter l'anniversaire: 1987-2005, ça fait 18 ans, l'âge de la maturité. Voilà qui n'est pas mal non plus!
Peu importe que ce soit l'un ou l'autre, l'essentiel c'est que "Malonne Première" continue à bien se porter.
Je me pose aujourd'hui la question: "que serait devenu notre village si "Malonne Première" n'avait pas existé? La réponse est évidemment impossible. Nous sommes cependant convaincus que même si nous ne pouvons mesurer ou estimer l'impact, Malonne ne serait pas ce qu'elle (il) est!
Une chose est certaine: le travail de germination se fait lentement, invisiblement, efficacement Comme les parents qui élèvent leurs enfants, ils sèment sans savoir ce que cela produira. De même, en paraissant chaque mois, inlassablement, fidèlement, ce journal a créé des liens. Il nous a aidé à nous connaître, à découvrir des visages inconnus, à nous rendre des services, à stimuler nos rencontres. Tout cela ne se mesure pas mais il est certain que Malonne Première joue un rôle de tout premier plan dans le climat et l'esprit qui règnent à Malonne comme nulle part ailleurs (soyons un peu chauvins)!
Aujourd'hui, au nom des lecteurs, je dis un grand merci à toute l'équipe bénévole pour son travail et sa persévérance. Nous sommes souvent loin de soupçonner tout le dévouement et le temps que cela demande.
Sans avoir consulté l'équipe, j'essaie de deviner ses souhaits. J'imagine son désir de voir dans tous les groupes et les associations un responsable "communication" qui aurait pour tâche d'apporter spontanément à "Malonne Première" des photos, des comptes-rendus, des calendriers d'activités … Certainement aussi qu'elle serait heureuse de voir de nouveaux visages proposer leurs services ou encore que vous tous qui lisez ces lignes apportiez vos encouragements, félicitations, remerciements et aussi une aide financière sans laquelle tout cela est impossible.
A 18 ans et 200 parutions, notre journal "Malonne Première" a encore un bel avenir devant lui, mais c'est un avenir qui dépend de chacun de nous.

Georges Lamotte

 

L'envie

Connaissez-vous encore les sept péchés capitaux? Un petit rappel est nécessaire je pense! Les voici: l'envie, la colère, l'avarice, la luxure, la gourmandise, l'orgueil et la paresse.
Même s'ils nous semblent rétrogrades, ils restent une leçon magistrale dans l'art de vivre. Les péchés capitaux désignent les maladies ou blessures du désir qui peuvent nous atteindre et nous entraîner individuellement ou collectivement dans des voies décevantes.
Prenons l'exemple de l'envie. C'est fondamentalement le désir d'être à la place de l'autre et de la lui prendre. Elle consiste à nous désoler de ce que l'autre a, que nous n'avons pas et que nous voudrions avoir. L'envie, à laquelle on peut joindre la jalousie, est ainsi une manière de s'interdire le bonheur et de faire son propre malheur. On peut même, comme le dit l'expression populaire, "mourir d'envie". A force de désirer ce que l'autre a, l'envieux s'interdit de reconnaître ses propres richesses et d'en jouir. L'envieux est donc toujours triste. C'est un éternel frustré, car il a continuellement le sentiment d'être dépossédé ou inférieur. Parfois même, quand la déception le ronge, il n'a d'autre jouissance que celle de se réjouir du malheur des autres.
Cette recommandation de nous débarrasser de "l'envie" nous sauve de cette frustration permanente qui nous interdit de goûter au bonheur présent, à la place où nous sommes, en le reportant indéfiniment à demain ou ailleurs.

Georges Lamotte


 

Mouvement Dynastique Belge

Chers lecteurs de la presse belge,

Nous pensons qu'il est utile de présenter notre "MOUVEMENT".

Le Moniteur Belge du 13 avril 1989 annonce la création d'une ASBL sous la dénomination Mouvement Dynastique, créée en 1963, sous forme d'association de fait.

L'article 3 de nos statuts stipule : " L'Association a pour but dans le respect de la constitution et des lois du peuple belge :

- de promouvoir l'union des belges
- de propager la fidélité envers la Belgique et la famille Royale
- de perpétuer le souvenir de nos héros et de nos morts".

Le Mouvement Dynastique ne s'occupe pas de questions politiques, philosophiques ou linguistiques.

Les mots d'ordre du Mouvement dynastique sont : SINCERITE - LOYAUTE - FIDELITE

Un bulletin trimestriel trilingue est édité à l'échelon national sous le nom "FIDES".

Notre mouvement a des régionales ou sections dans toutes les régions : Bruxelles-Laeken, Jette, Schaerbeek, Brugge, Charleroi, Couvin, Dinant, Florennes, La Calamine-Kelmis, Liège, Malonne, Mechelen, Mettet, Mons-Borinage, Oostende, Thorembais-Les-Béguines, Tournai-Ath-Mouscron, Verviers.

Comme l'indique l'article 3 de nos statuts, nous devons perpétuer le souvenir de nos héros, défendre notre unité fédérale et assurer notre fidélité à notre Souverain, la Reine et à tous les membres de la Famille Royale.

Nous nous réjouissons des résultats de l'enquête faite en octobre 2004 par un journal flamand et un journal wallon. Ce sondage révèle que la très grande majorité des belges refuse une séparation et affirme un attachement profond à la Belgique, à notre drapeau Rouge, Jaune, Noir et à la Dynastie. Que les extrémistes, rattachistes, séparatistes sachent bien que les Belges ne les laisseront pas faire.
Nous osons pouvoir compter sur nos mandataires politiques.

Notre Roi S.M. Albert II a prêté serment de maintenir l'indépendance nationale (fédérale) et l'intégrité territoriale de notre patrie. Il a respecté son devoir de réserve. Notre Prince héritier Philippe de Belgique respecte les partis démocratiques mais il n'est pas dans l'obligation de se taire (ni d'ailleurs les autres membres de la famille Royale), lorsque les extrémistes, ou certains rattachistes veulent la fin de la nation belge.
Au contraire notre Prince a fait son devoir et nous devons le soutenir par tous les moyens légaux.

Il est encore temps de sauver notre patrie !
Pour ce faire rejoignez notre Mouvement non seulement ouvert aux hommes, mais aussi aux femmes et aux jeunes de plus de 18 ans.

Nous devons devenir une force agissante au service de la Belgique Fédérale et de notre Roi.



P Marchal