Malonne Première a besoin de vous
Une fois de plus
ce logo !
Nous pouvons espérer ne pas devoir le republier dans les éditions
des mois à venir, mais qui sait ?
Dans le numéro 189 du mois de mars, nous avons présenté
le comité de rédaction-lecture.
Un des objectifs cités est d'assurer l'esprit pluraliste du contenu
du journal.
Certaines réflexions reviennent de temps à autre : "
Malonne Première n'est pas assez pluraliste ".
Mais qu'est-ce que le pluralisme ?
Des définitions fort " savantes " sont proposées
par différents courants de la politique, de la sociologie, de
la psychologie, de la philosophie
Ce pourrait être une doctrine suivant laquelle les êtres
sont multiples, individuels et ne dépendent pas d'une réalité
absolue. Donc, pas de pluralisme dans des situations totalitaristes.
Par contre, il se fonde sur la liberté de l'être humain.
Il s'agit de concevoir comment les gens peuvent coexister harmonieusement
dans la société (au sens large) et conserver en même
temps, au lieu de le laisser se diluer ou de le perdre, un fort sentiment
d'appartenance à leur communauté culturelle, ethnique,
religieuse, politique, philosophique ou autre.
Le pluralisme devrait aussi se manifester dans l'expression des courants
de pensée et d'opinion.
Nous savons que certaines publications y sont opposées et ne
" tolèrent " que ce qui est conforme à leur
conception de la vie et du monde !
Quant à Malonne Première, nous sommes résolument
dans la perspective pluraliste, quoi qu'en pensent certains.
En effet, quant un " document " nous parvient (article concernant
différentes rubriques anciennes, actuelles ou à créer,
reportages divers
), nous le publions sans aucune discrimination,
qu'elle soit politique, philosophique, religieuse
, pour autant
qu'il respecte l'éthique voulue par l'ASBL Malonne Première,
à savoir le respect des personnes, groupes ou associations.
Est-ce aux différentes équipes de notre association à
assurer un éventuel " équilibre " entre toutes
les tendances qui -heureusement- existent dans notre village ? Non,
ce n'est évidemment pas leur rôle. (A noter que parfois
nous ne sommes pas invités à certaines manifestations
alors que d'autres médias le sont !)
Dès lors, nous avons besoin de vous ! :
si chaque groupement, association
voulait nous faire parvenir
un article, un commentaire, un reportage
si chacun de vous, chers lecteurs, nous envoyait un (petit) article
de temps à autre
alors le " Pluralisme " de " Votre " journal n'en
serait que plus réel !
Guy Bouchez
le jumelage linguistique des 6èmes primaires de
l'école fondamentale Saint-Berthuin.
Malonne-Op-Den-Berg
Le
jumelage linguistique entre l'école fondamentale Saint-Berthuin
de Malonne et l'école libre de Hallaar (commune de Heist-op-den-Berg),
c'est déjà une longue histoire : depuis plus de dix ans,
à pareille époque, une trentaine d'élèves
de sixième année primaire concluent leur correspondance
par deux rencontre amicales.
Très attendue, la visite des jeunes Flamands
en pays de Sambre et Meuse a été préparée
durant toute l'année scolaire. Pratiquement chaque mois, des
courriers sont rédigés dans le cadre du cours de néerlandais
; les réponses sont évidemment attendues avec impatience.
C'est ainsi que Wim apprend à connaître la passion de Thibault
pour le sport, tandis que Florence a pu découvrir les hobbies
de Marleen. Ainsi, l'apprentissage d'une langue étrangère
est progressivement vécu comme une expérience enrichissante
de communication.
Le jeudi 1er avril à Malonne, c'est le grand jour ! Des jeux
bilingues sont organisés et de petits
dialogues, tant répétés en classe, sont enfin utilisés
afin de faire plus ample connaissance. Si la prononciation est encore
hésitante, le vocabulaire se mémorise sans trop d'effort,
lorsqu'il s'agit de participer au grand jeu dans le parc de l'Institut
Saint-Berthuin. En fin de journée, de petits cadeaux et un sympathique
goûter scellent l'amitié.
A la mi-mai, les jeunes Namurois se rendront en terre flamande.
Françoise Poncelet - Photos : B. Dubois
Quand la musique boute le feu au Champ-Ha.
Ce n'est pas qu'un simple fait-divers à raconter,
il s'agit bien d'un événement exceptionnel auquel ont
pu assister 200 personnes le samedi 20 mars.
Ce
soir-là, il y avait un concert de 2 guitaristes acoustiques de
renommée mondiale. Le premier est maintenant connu à Malonne
puisqu'il s'était déjà produit l'an dernier aux
côtés de l'américain Tim Sparks. Il s'agit de Jacques
Stotzem (Belgique) venu assurer la promotion de son incroyable CD live.
Avec son répertoire teinté de ses souvenirs de voyage
(les gorges de Taroko à Taïwan), de ses souvenirs musicaux
(Purple Haze de Jimmy Hendrix) et de ses amitiés (Song for Isato),
il a chauffé la salle qui était prête à accueillir
un phénomène.
Dès le premier morceau repris de Stevie Wonder, Eric Roche (Irlande)
a littéralement enflammé le public par un répertoire
plein d'énergie, de drôlerie et de sensibilité.
Il en aura frappé plus d'un avec son style fait de percussions,
de bruitages (sur la guitare, la pauvre !) et de superbes mélodies
teintées de sa région natale. A peine désarmé
par la chaleur, quelques bruits de scène (il aura appelé
Georges Harrison pour être certain qu'il n'était pas en-dessous)
et la nécessité de changer l'accordage de son instrument,
il s'est fendu de quelques dédicaces tantôt à un
autre guitariste (Le petit cochon), tantôt à Georges Bush
(BushWacker).
Les
2 musiciens se sont alors retrouvés ensemble pour un mini-set
ahurissant d'énergie. Un standard de jazz revisité à
l'audace, une composition personnelle on ne peut plus excentrique et
un blues bien de là-bas, l'incendie était déclaré
dans la salle.
Et cette année, ce sont les spectateurs qui ont eu le dernier
mot en réclamant un troisième rappel qu'ils n'auront pas
eu : les musiciens ayant rendu les armes.
Vivement l'année prochaine
Bertrand Dubois - Photos : Xavier Holemans
24 h volley
Même
s'il ne permet pas qu'on se découvre d'un fil, avril est cependant
un mois merveilleux avec l'éclosion des bourgeons et des fleurs,
prémices de beau temps. Pour les sportifs de Malonne et environs,
le plus gros événements du mois est sûrement les
24 heures volley.
C'était la 15 ième édition cette année et
on peut dire qu'elle n'a pas démérité.
Le moment fort des 24 heures se situe probablement le vendredi soir
pendant le tournoi des médias et des clubs sportifs de Malonne.
Ambiance du tonnerre partout, sur les terrains d'abord, dans les bars,
les escaliers et les couloirs où on se bouscule faute de place.
Quel plaisir de voir les équipes en action : jeunes et vieux,
hommes et femmes, minces et bedonnants, tous revêtus du même
tee-shirt imprimé pour la circonstance, l'il rivé
sur la petit ballon coloré.
Une corne de brume annonce le début et la fin des matches et
tout le monde obéit à la seconde. Quelle organisation
aussi pour que le timing soit respecté : arbitres, dispatchers,
barmans, cuistots, plongeurs.
Bravo au club capable d'un tel prodige.
Toutes
les équipes ne sont pas de la même valeur. Qu'importe,
l'important est d'être là et de s'amuser.
Côté Médias, se sont les militaires du service d'information
qui ont raflé la coupe. Il paraît qu'ils n'auraient pas
osé faire autrement, il faut dire qu'ils étaient coaché
par un capitaine qui ne lésine pas sur la discipline. Malonne
Première a fourni une équipe très mixte qui s'est
assez bien comportée mais on dit qu'ils n'ont guère eu
de chance.
Côté clubs sportifs malonnois, l'équipe du football
2000 a été la plus forte et récompensée
comme il se doit.
Partout dans les conversations on entendait déjà parler
de la 16 ième édition. Donc à l'année prochaine
!
Roger Legrain
Vingtième anniversaire du Chur Grégorien
de Malonne
C'est
par un concert reprenant vingt mélodies priantes choisies parmi
les plus belles de son répertoire que le Chur Grégorien
de Malonne a fêté le vingtième anniversaire de sa
création ; ce 28 mars, en la chapelle de l'institut Saint-Berthuin.
Plus de 150 personnes ont répondu à l'invitation.
D'emblée, l'assemblée a été prise par cette
atmosphère si caractéristique de calme, de sérénité,
d'intériorisation. Les choristes entraient deux par deux dans
le chur de la chapelle en interprétant un chant de procession.
Comme lors de chaque prestation, les applaudissements furent réservés
à la fin, pour ne pas rompre l'ambiance d'intériorité.
C'est avec une grande simplicité et une compétence remarquable
que Joseph Franssen, Maître de chur, dirigea l'ensemble,
invitant parfois le public à s'associer aux choristes. D'autre
part, Emile Marchand, choriste et organiste, a permis à ses confrères
de mettre leur voix au repos en interprétant, à trois
moments, une uvre pour orgues.
Nous avons eu l'occasion, dans Malonne Première, de présenter
ce chur en octobre 2003 (N° 184). Nous y renvoyons les lecteurs
intéressés pour se rappeler soit l'origine, soit ce qu'est
le chur grégorien ou
Ce concert, comme chaque autre, a été " une invitation
à un voyage intérieur, vers le centre lumineux de son
être "
Aujourd'hui encore, la cantilène grégorienne crée
une atmosphère de paix, de sérénité propice
à la contemplation. " L'espoir du Chur Grégorien
de Malonne est de donner ou redonner aux personnes qui l'écoutent
avec le cur comme à celles qui le chantent avec cur,
la joie de vivre et revivre cette expérience intime que peut
procurer cette forme d'art et de prière qu'est le chant grégorien
".
A la fin du concert, une réception a permis à chacun de
s'entretenir, dans un climat chaleureux, avec les choristes. Contrairement
à la plupart d'autres concerts (non grégoriens), ce n'était
point les applaudissements qui étaient attendus. Il ne s'agissait,
certes, pas d'un show ; pas de vedettes,
de stars
Mais Joseph Franssen aimait préciser que c'est
le " merci " qui leur a été adressé par
une parole, un regard, un sourire.
J'ajouterais, pour rester dans l'esprit de cette fin d'après-midi
ensoleillée, " félicitations " pour ce moment
de félicité au maître de chur, à l'organiste
et à chaque choriste.
Guy Bouchez
On connaît la chanson et pourtant
Nos histoires personnelles sont faites de petits et grands moments
rituels. Ces petites choses si peu extraordinaires qu'on attend impatiemment
chaque année. Ces grands événements qui reviennent
sans surprise et que nous préparons avec tant de soin.
La marche parrainée de l'école fondamentale Saint-Berthuin
fait partie de ces fêtes réclamées par les enfants.
Le 2 avril dernier, personne ne s'y sera soustrait. La météo
s'en était agréablement mêlée.
Depuis quelques années, " notre " marche a pris une
tournure différente en fonction des tranches d'âges, respectant
ainsi les attentes et capacités de tous. Ce sont les petits qui
se rendaient au plateau de l'Institut en traversant le bois domanial.
Les enfants du cycle 5/8 ont participé à un jeu
de piste rocambolesque dans les bois de la Vecquée. Les 3ème
et 4ème primaire se sont amusés à rejoindre quelques
domiciles d'enfants de leur classe, se rendant ainsi compte de l'appartenance
au village. Enfin, les aînés avaient emportés leurs
rollers et leurs trottinettes pour quelques émotions plus fortes.
Certains ont encore préféré la promenade classique
en suivant les sentiers de notre village.
On connaît donc la chanson et pourtant, les enfants de maintenant
continuent à la fredonner." Un kilomètre à
pied, ça use, ça use,
"
B. Dubois
Flûtes,
mes pipeaux !
Honneur aux filles. Première à vous être présentée
de ce quintette de musiciens malonnois (1) engagés dans le projet
de production discographique de Folknam Musique Trad : Anne-Laure Berhin.
Elle tient le pupitre des flûtes au sein de deux groupes de musique
traditionnelle et accompagne dès lors sur un répertoire
de musique à danser des XVIIIeme et XIXeme siècle les
danseurs de la Caracole.
Quand
il s'agit d'évoquer ce qui l'a amené à jouer cette
musique que l'on appelle la musique folk, Anne-laure n'est pas sans
voix. C'est qu'elle a entamé son parcours très jeune.
En fait, en même temps que sa scolarité. Des études
classiques en solfège et instrument au conservatoire de Namur
avaient été précédées de deux années
d'éveil musical à l'académie d'Eghezée.
C'est ensuite à l'IMEP, dans la classe de Françoise Gilson,
qu'elle perfectionnera, pendant 10 années, sa pratique de la
flûte à bec. Ses essais au violon n'auront pas été
concluants. La méthode Crickboom de cette " méchante
madame ", remplacée l'année suivante par les ateliers
de Gwen Lejeune, bien plus sympa (à " La boîte à
musique " de Longpré), n'ont pas convaincu l'instrumentiste
de lâcher ses pipeaux au profit du crin-crin. Mais elle poursuit
à cette occasion sa découverte du répertoire de
musique à danser dans lequel ses parents l'ont bercée
depuis sa petite enfance.
Bien lui en pris, car un nouveau passage à l'académie
d'Eghezée, lui permet ensuite de participer à la classe
de musique d'ensemble (répertoire traditionnel, cette fois) de
Luc Pilartz (violoniste et cornemuseux de Pantha Rei) et, deux ans plus
tard, d'incorporer la classe de répertoire baroque de Joëlle
Landschot (elle-même membre du groupe " Orient Express ")
découvrant ainsi la technique du jeu d'ensemble.
Introduite par son papa dans le monde des musiciens
adultes, elle fera la connaissance de Claudine Buffet, épinettiste
namuroise, qui cherche à constituer un petit groupe autour du
répertoire de la chanson traditionnelle et de la musique intimiste
interprétée aux instruments anciens. C'est le début
du trio " Les Petits Gris " qui joueront de 1996 à
98. A cette époque aussi, un groupe de danseurs en costume appelle
à l'aide pour pallier au départ de plusieurs instrumentistes.
Claudine et Anne-Laure incorporent la formation et partent la première
année, en tournée en Espagne (Barcelone) où le
groupe se produira dans le cadre de contacts établis mais aussi
de façon spontanée et bénévole, notamment
sur les Ramblas de la capitale. Commence alors pour elles deux un travail
musical très complice avec Marie Nogarède (Flûtes)
et José Cabay (Accordéon diatonique). Durant l'année,
La Caracole se produit en diverses circonstances festives, et plus particulièrement
celles organisées dans des lieux dont la solennité se
trouvent rehaussée à point nommé de la beauté
des costumes des danseurs et des superbes chorégraphies imaginées
par Pierre Renson : les Jardins d'Annevoie, le Fourneau Saint-Michel
mais aussi dans des circonstances où le public est invité
à participer : le traditionnel bal folk.
2002 fut l'occasion d'une tournée en Hongrie. 2004 verra la
Caracole et ses musiciens s'exprimer en Bretagne (Finistère).
Et puis, pour cette année de la musique, La Caracole et Les Petits
Gris (qui se reconstituent pour la circonstance) participent à
la sortie du CD " 25 années de folk à Namur, depuis
le Temps des Cerises ". En ce sens, c'est des deux mains qu'Anne-Laure
Berhin signe le titre de ce CD : " Elles dansent mes racines ".
Car si nous évoquons ici principalement le travail musical de
l'instrumentiste, il faut préciser que la musicienne trouve autant
de plaisir à danser sur ces airs enjoués. Tout est affaire
de complicité, autant entre danseurs qu'avec l'orchestre qui
anime. C'est en cela que la musique folk est un monde très particulier
: une musique qui ne peut s'écouter qu'ensemble, en connivence
une musique qui invite à se mettre en mouvement.
(1) Pour rappel, nous annoncions dans le numéro précédent
que ces cinq musiciens vous seraient
présentés dans cinq articles de M.P. celui-ci est donc
le premier de la série.
Encadré
A quoi tu joues ?
Sur le CD, Les Petits Gris interprètent un traditionnel et une
composition récente. Le " Marchand d'oignons " est
un air chanté très représentatif " d'une certaine
époque ". La voix de l'interprète, Didier Wargny
rehausse ce morceau d'une couleur très personnelle. Par ailleurs,
le folk est aussi un répertoire en pleine expansion. Ainsi cette
" Valsaski " que Claudine Buffet a composé lors de
vacances d'hiver, inspirée par la beauté des paysages
enneigés qui l'entouraient au moment de cette création.
Ils ont l'honneur d'inaugurer le CD en interprétant ce premier
morceaux.
La Caracole, elle aussi, interprète un traditionnel. Il est tiré
du répertoire wallon : " Paspi del neure poye " (passepied
de la poule noire) et une seconde composition de l'épinettiste
: " Scottische du 20eme ", morceau créé pour
l'anniversaire du groupe de danse fondé en 1983.
Le CD est disponible au 14, chemin des criquets, mais peut aussi être
commandé par un versement de 20 euros sur le compte : 068-2455905-86
avec en communication, nom et adresse.
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La gratitude
Les fleuristes vont réaliser une bonne journée
car, bientôt, vont affluer les clients à l'occasion de
la fête des mères.
Souvent, les fleurs vont permettre de surmonter la réticence
à dire sa reconnaissance.
Remercier celle qui a exercé une influence bénéfique
sur notre vie et a contribué à notre bien-être,
nous réjouir avec elle de ce qui s'est fait de bien sans rien
attendre en retour c'est un sentiment de gratitude.
Nous, les mamans, lorsque nous recevons un remerciement de cette façon,
nous pouvons l'accueillir et savourer avec joie le fait que chacun peut
contribuer au bien-être des autres.
Si notre seule intention est de célébrer la façon
dont notre vie a été enrichie par les autres en nous libérant
de la tendance à voir ce qui n'a pas été, alors
nous nous préparons à vivre un moment riche en émotion,
un moment de bonheur.
Plus on s'offre la gratitude mutuellement, moins on est victime des
rancurs, des plaintes et des mécontentements.
Le sentiment de gratitude dissout goutte à goutte la carapace
de l'égoïsme pour faire de nous des êtres libres et
généreux.
Nicole Mélard
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Club de
gymnastique Terra Nova : Stage
La
semaine dernière le club de gymnastique Terra Nova a organisé
un stage pour les enfants de 2 ans et demi à 15 ans qui s'est
clôturé par une démonstration devant les parents.
Un second stage sera organisé pendant les grandes vacances prochaines.
Les parents qui souhaitent inscrire leur enfant peuvent
prendre contact chez Fl. Brichard : 0495 69 25 61 ou chez M.J. Gruslin
au 081 22 79 45.
Fl Brichard
125ème anniversaire de l'Ecole St-Joseph .
Succès total :
Ah, mon bon Monsieur,
C'est le géant du bar qui l'a dit...
Lui, on le regarde de bas en haut! A côté de lui: Jean-Pierre
que l'on regarde de haut en bas et qui pourtant, des semaines avant,
trois jours pendant et des jours après, a occupé le sommet
de la pyramide. C'est notre coordinateur général.
C'est que, ma bonne dame, une fête pareille, ça se prépare
avant... Faut prévoir du matériel, planifier, voir qui
fait quoi et où, ordonner les idées, provoquer des réunions,
établir des compte-rendus... Pour tout ça, Jean-Pierre
était là avec autour de lui...
Vous êtes fous!
Mais oui, ma bonne dame, Nous sommes fous! Et, méfiez-vous,
c'est contagieux!!!
Une exposition, une classe à l'ancienne, des travaux présentés,
l'école ouverte, une soirée de gala, deux spectacles de
deux heures, une soirée dansante, un souper, un dîner,
deux concerts, des ballons, des bonbons, des... et des ...
Puis, des enfants heureux qui sur scène vous rendent au contuple
- cadeau- les efforts demandés.
Puis, des parents et des grands-parents avec la tête pleine de
souvenirs de leur école maternelle: poussin a grandi, Soeur des
Anges a vieilli! Puis des anciens qui racontent...
Il fallait être fou pour imaginer cette fête et encore
plus pour la réussir.
Un brin de folie... que c'est gai !
Ma bonne dame, mon bon monsieur, souriez!
Merci.
En ces propos, l'auteur est en danger!
Citer tout le monde serait trop long
Oublier quelqu'un serait décevant.
Mais toute réussite n'est jamais anonyme. Alors, merci à
L'esprit: Merci Christian Merveille qui donne le temps, fait naître
des idées, attise l'imaginaire.
L'ordre: des coordinateurs, des preneurs de décision, chacun
à son niveau.
L'énergie: de chaque personne. Et personne n'a compté
ni son temps, ni sa fatigue, ni ses efforts.
L'imagination :qui fait que la magie d'un instant, le regard d'un enfant,
le sourire d'une grand-mère resteront gravés dans nos
mémoires.
La foule: qui a senti que l'événement était d'importance
et qui a répondu à notre invitation .
L'équipe... l'équipe... C'est un mot magique qui dynamise,
qui pousse, qui bouge
C'est un moteur, une force,
C'est un plaisir,
C'est une raison.
... Et si au bout du compte, après trois jours de fête,
il nous fallait ne retenir qu'un seul mot ?
L'EQUIPE!
A. Fraselle
Photos: Q. Dulière .
Assemblée des Cordeliers de Saint Vincent à
l'Institut St Berthuin
Le 13 mars s'est réunie à l'Institut
l'assemblée annuelle des Cordeliers. Cette ASBL rassemble les
vignerons-amateurs de Belgique. Les origines de son nom restent un peu
confuses mais il viendrait peut-être de la corde que les moines
chargés de la vinification dans leur abbaye portaient jadis en
guise de ceinture. Quant à St Vincent, il en est leur patron
probablement aussi parce que son nom comporte les mots : vin et sang.
Ne s'intitule pas vigneron n'importe quel fabricant-amateur de boisson
alcoolisée. Seuls ceux qui produisent du vin de raisin à
cuve ont le droit de porter cette appellation.
Le groupe, né en 1965, s'est donné comme but de promouvoir
la culture de la vigne de plein air et la vinification de son fruit.
Et son action recueille des résultats puisque, en Belgique, plus
de 150 personnes, flamandes et en majorité wallonnes, s'adonnent
à ce travail.
Il édite une revue trimestrielle qui informe sur tout ce qui
concerne la vinification : cépages adaptés, législation,
expériences personnelles, maladies du vin, taille, greffes...
L'assemblée générale se tient une fois l'an. On
y entend le rapport d'activités du groupe, le mot du président,
une conférence, une tombola et un repas.
Elle est suivie, un mois plus tard, de la dégustation des vins
présentés par les membres. Un jury de spécialistes
cote et attribue des diplôme aux meilleurs produits. Trois niveaux
sont prévus : droit à l'appelation cordelier (médaille
de bronze) ; premier cru (médaille d'argent) ; premier grand
cru (médaille d'or). 53 vins ont été présentés
cette année.
Des excursions annuelles sont programmées ; une année
sur deux en Belgique et dans les pays limitrophes ; l'autre année,
un week-end de trois jours qui consiste en un voyage didactique avec
dégustation des crus les plus renommés et ce, chez un
vigneron particulier.
L'ambiance de ces rencontres est très conviviale mais elle n'enlève
rien au sérieux du travail : cette année, par exemple,
10 vins se sont vus refuser une mention tandis que Louis Courtoy, un
Malonnois dont nous aurons prochainement l'occasion de faire la connaissance,
recueillait deux "Premiers crus" pour ses deux vins des "Coteaux
du Landoir" qu'il soumettait à la critique du jury. Il n'y
a eu aucun premier prix cette année.
La vigne, le raisin, le vin, une belle et folle aventure...
Mais cela c'est une autre histoire... J.Lorant
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