182 - Juillet 2003

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Anne Vanlommel

Collaboratrice de Malonne Première, elle est celle qui démarche le plus pour que le journal " marche bien " !
C'est un plaisir de la rencontrer et de découvrir cette source d'énergie discrète qui l'habite et la conduit sur tous les chemins de notre village.

Nicole Bouchez

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Pentecôte 2003

La tradition de la Marche Procession a été reprise depuis maintenant plus de trente années. Maintenue grâce à la Confrérie des Pairs de saint Berthuin et à la compagnie des Zouaves, avec parfois des hauts et des bas, elle a bien été respectée cette année à Malonne : plus de 260 marcheurs de l'entre-Sambre-et-Meuse se sont regroupés à Malonne le matin du 8 mai 2003. Ils sont venus de Ham-sur-Sambre (les Grenadiers suisses), de Floreffe (les Turcos), de Namur (Bataillon des Canaris et Régiment des Etats Belgique Unis), de Vedrin (Grenadiers), de Franière (Zouaves), d'Auvelais (Dragons de l'Impératrice) et bien entendu de Malonne (Zouaves et Grenadiers de la Jeune Garde).

Daniel Rousselet

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Goûter des 3 x 20 du 24 mai 2003

Excellente ambiance pour ce deuxième goûter de l'année. Madame Binsfeld accueille les nombreux parti-cipants et en particulier le couple Mr et Mme Joubert qui fête cette année ses noces d'or

R.Legrain

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Théâtre à Saint-Berthuin : Soumar, l'anagramme est évidente

Mardi 27, mercredi 28 mai 2003, salle des fêtes de l'Institut Saint-Berthuin.
Ils sont douze. Six garçons et six filles. Ils ne se connaissent pas. Ils ont été engagés pour jouer un spectacle qui tourne autour de l'amour. Dans ce spectacle, ils représentent six couples mariés depuis cinq ans. Que reste-t-il de leurs amours ?


Pierre Ducarme

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Assemblée Générale de Malonne Première du 3 juin 2003

L'ASBL MALONNE PREMIERE a tenu son assemblée générale le mardi 3 juin dans le club house du Tennis Club.
Après avoir fait le relevé des membres présents ou représentés, le président Guy Bouchez, constatant que le quorum requis était largement atteint, déclare l'assemblée ouverte.

R. Legrain

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Art Africain à Malonne

Le week-end des 17 et 18 mai, l'ASBL Mise en évidence avait organisé une exposition d'art africain au n° 13 de la rue du Tombois à Malonne.

R. Legrain.

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Audition des élèves de l'Harmonie Royale Ouvrière

Ce dimanche 1er juin était un très grand jour pour les jeunes élèves de l'école de musique de l'H.R O de Malonne.En effet, le moment était arrivé pour montrer aux parents, amis et amateurs de musique les progrès réali-sés pendant cette année académique.

R. Legrain

 

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Aumônière de Malonne

Samedi 31 mai, 7 heures du matin quelques membres de la Confrérie de l'Aumônière de Malonne se mettent en route.

Dany Rousselet

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Noces d'or

Les époux Louis Rifflart - Madeleine Renier ont fêté récemment leurs noces d'or

 

R.Legrain

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Vive les vacances!

Voici le temps des vacances, quoi de plus naturel!
Nous ne devons cependant pas oublier que si nous pouvons goûter aujourd'hui aux vacances c'est grâce au cou-rage et à l'obstination de générations de travailleuses et de travailleurs qui nous ont précédés.

G. Lamotte

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Les enfants au fil de l'art ...

Il suffit de croire en eux. Il suffit de les placer dans une situation créative pour leur permettre de s'ouvrir à la beauté, aux nuances, aux contrastes, à l'harmonie et à ce qui les fait vibrer.

B. Dubois

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Juillet

Le mois de juin nous a fait vivre de fortes émotions dans la mesure où nous étions en résonance avec des activités sportives (tennis ou foot) ou musicales (Concours Reine Elisabeth - piano).
Que ce soit pour Justine et Kim, pour nos footballeurs ou les lauréats, le message est assez constant : le mental peut l’emporter sur une éventuelle supériorité physique.
Mais nos étudiants sont-ils aussi bien entourés que les artistes et les sportifs pour réussir ?
Suite à une enquête concernant les résultats scolaires, la Belgique a été classée vingt-cinquième sur trente-cinq pays en lecture. Face à un texte, une grande partie de nos élèves ont des difficultés à analyser et à interpréter des données, à faire appel au raisonnement, à la déduction et à la comparaison. L’hécatombe dans le secondaire repartirait à la hausse.
Bien sûr, les vacances sont là et il faut se détendre. Mais n’oublions pas le plaisir de la lecture et la conversation avec les jeunes quitte à donner plus de congé au petit écran !

Guy Bouchez

 

Une dernière chance

Ce que je vais vous raconter se passe au paradis et plus particulièrement, dans la résidence de Shakiamouni, le dieu spécialement chargé de veiller à ce qui se passe en enfer.
Ce jour-là, le dieu se repose en se promenant sur les bords du lac qui est au centre de son domaine et dont les eaux claires lui permettent de surveiller ce qui se déroule dans les tréfonds du monde.
Le soleil brille encore dans les vagues transparentes et captive les regards du dieu. Peu à peu, Shiakamouni aper-çoit une agitation particulière dans ces marais de feu. sur
Un homme se débat plus furieusement que ses compagnons et tente de se hisser sur les flammes les plus hautes comme s'il voulait échapper à ces fumées de soufre. Le dieu le reconnaît vite : il s'agit de Kandata, un bandit sans scrupule qui a passé son existence terrestre à voler, tuer, violer sans vergogne. Rapidement, Shakiamouni se remémore les tristes méfaits de ce malheureux qui paraît n'avoir jamais laissé le moindre élan de bonté toucher son coeur de brute. Vraiment, il a bien mérité son châtiment.
Pourtant, un léger souvenir d'une autre coloration surgit dans la mémoire du dieu. Un jour que Kandata s'enfuyait poursuivi par une meute de policiers, il faillit écraser une araignée qui traversait la route, poursuivie elle-même par des insectes plus voraces. Est-ce une certaine communauté de destin qui agit sur l'esprit de ce forban, toujours est-il que Kandata retint sa botte pour ne pas écraser l'animal.
A ce souvenir, Shiakamouni sourit et se dit qu'il y avait là, peut-être, une occasion d'arracher cet enragé à son destin infernal.
Près de lui, une araignée de paradis était occupée à tisser sa toile. Le dieu lui demanda de laisser descendre un fil à travers les eaux du lac jusqu'aux marécages infernaux.
Au milieu de ses compagnons de misère, Kandata repéra tout à coup ce fil d'espérance qui paraissait venir du ciel. Son coeur bondit d'espoir. Avidement, il l'empoigna et se mit à grimper avec la force que des années d'escalade illicite lui avait permis d'acquérir. A toute vitesse, il grimpa vers ce salut possible et inattendu mais l'étoile était lointaine, le paradis bien éloigné. Bientôt, il s'essouffla et s'arrêta pour reprendre haleine. Déjà, il avait quitté l'oppressante puanteur et il pencha la tête pour regarder une dernière fois l'enfer qu'il fuyait.
C'est alors qu'il aperçut, agrippés au fil qu'il gravissait, des grappes de damnés qui tentaient la même chance que lui. ; " Malheur, se dit-il, ne voient-ils pas, ces maudits, qu'ils vont rompre ce fil fragile qui ne me supporte déjà qu'avec peine ? " Alors, de toutes ses forces, il hurla à l'adresse de ces malheureux : " Halte ! ce fil est à moi ! Je vous interdis d'y toucher ".
Hélas, le souffle de sa voix puissante brisa net le fil à hauteur de sa bouche. Et Kandata, tournoyant comme une braise incandescente que le vent avive, retomba en blasphémant dans les brumes infernales.
Avec un brin de mélancolie, Shakiamouni regarda ce spectacle. " Comme les hommes sont bizarres, se dit-il ! Pourquoi ce misérable a-t-il voulu se sauver tout seul ? "
Le front légèrement froncé, le dieu reprit sa promenade autour du lac. Les eaux étaient restées paisibles, le soleil tout aussi caressant ; les fleurs continuaient à répandre leurs couleurs et leurs parfums.
Tout ça, c'est encore une histoire. Peut-être que oui ! Peut-être que non ! Allez donc savoir.

L'escribouilleur


Le premier siècle après Béatrice par Amin Maalouf (éd. Grasset - livre de Poche 9782)

Il est fort probable que l'humanité, fascinée par sa capacité de pénétrer les secrets du mystère de la vie, perde de vue, à certaines époques, la nécessité d'un équilibre dans l'utilisation des résultats de ses recherches.
Sous forme de fable - mais qui ne sait que les fables flirtent, tôt ou tard, avec la réalité - Amin Maalouf nous raconte l'histoire d'un couple qui assiste, impuissant, à une manifestation de la folie humaine.
Lui est un entomologiste brillant ; elle, une journaliste férue de l'actualité et de présence sur les lieux. De mystérieuses " fèves du scarabée " paraissent rendre possible une action sur la fécondité humaine : par exemple, éliminer la naissance de filles qui, on le sait, n'ont pas toujours eu, sur notre " gentille " planète, la faveur des géniteurs.
On imagine facilement à quoi peut conduire, à plus ou moins longue échéance, pareille découverte : la surabondance des mâles, leurs frustrations, les manoeuvres politiques et mercantiles qui visent à lutter contre - ou à profiter de - ce déséquilibre affolant. En quelques années, notre chère et belle planète se transforme en un chaudron de sorcière où toutes les peurs se libèrent avec les massacres, les destructions que l'on devine.
Ce livre m'a passionné et ému à la fois. Même si nous vivons comme si cela n'existait pas, notre vie s'est installée en surface d'un magma central qui pourrait nous anéantir en quelques secondes. Mais ce magma terrestre n'est pas plus effrayant que celui qui est au coeur de nos recherches scientifiques modernes et qui pourrait transformer en chaos sanglant notre oasis de beauté de tendresse et de tentatives d'amour.

J.Lorant