Un site
Internet pour Malonne
C'est lors de l'Assemblée Générale de l'ASBL Malonne
Première que le projet de création du site internet pour
Malonne a été présenté. Le projet a d'ailleurs
été accueilli très favorablement par les membres
présents et a été intégré officiellement
dans l'ASBL Malonne Première
suite
L'intervieweuse interviewée
Il y a peu de chances que vous ne l'ayez jamais lue ! C'est qu'elle
écrit pour Le Soir, Télépro, Fem-mes d'aujourd'hui,
Flair, Notre Temps et bien d'autres encore. Mais voilà : que
ce soit dans la presse quotidienne ou hebdomadaire, nous avons rarement
l'habitude de regarder le nom de l'auteur des articles que nous lisons.
Et c'est bien dommage. Pourtant, sa série d'articles Princesses
de Bel-gique, parus l'an dernier dans Femmes d'Aujourd'hui, retravaillés
et enrichis, viennent d'être pu-bliés aux Éditions
Luc Pire. Et cela marche bien pour elle : son livre fait partie des
meilleures ventes en Belgique (source : Le Vif) ; elle a été
interviewée par la plupart des titres de la presse écrite
; elle a même participé au 13 Heures de RTL
Malonne
Première ne pouvait faire autrement que de la rencontrer à
son tour, non par suivisme, mais parce que Christine Masuy est une ancienne
(elle habite actuellement Namur) Malonnoise ! Ses parents et sa sur
habitent d'ailleurs toujours Malonne, et elle même rêve
de revenir s'établir à Malonne.
suite
Un autre visage d'école secondaire
Dans les mémoires communautaires, certaines dates sont gravées
à jamais. Parmi elles, il y a très probablement à
Malonne l'an 1841 qui a vu s'installer la Congrégation des Frères
des Ecoles Chrétiennes dans l'abbaye alors désaffectée.
L'Institut Saint-Berthuin était né : école normale,
et ensuite écoles maternelle, primaire, primaire spécialisée,
secondaire et graduat s'ouvraient l'un après l'autre.
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3001 : l'odyssée de Malonne dans le futur
Lehcim et Xela étaient bien moroses en ce jour de septembre
3001. Depuis dix minutes qu'ils marchaient côte à côte,
eux d'habitude si enjoués n'avaient encore échangé
aucune parole. Mais ils n'avaient pas besoin de parler ; chacun aurait
pu lire dans les pensées de l'autre, et ce qu'il y aurait lu
n'aurait été que le reflet de ses propres soucis. Autour
d'eux tout n'était que désolation. Des ruines, des murs
noircis par on ne savait plus quel incendie, des arbres tordus, fendus
par des éclairs tombés d'un ciel toujours en colère.
suite
PARALLELE !
Le théâtre est un moyen d'expression privilégié,
à Malonne, chacun le sait. Il l'est d'autant plus que les spectacles
qui nous sont proposés sont souvent le fruit d'une longue recherche,
d'une profonde réflexion et d'une lente mise au point.
Cette année, je voudrais mettre en parallèle deux réalisations
de nos élèves et de leurs professeurs. Il ne s'agit pas
de deux pièces de théâtre proprement dites mais
de deux spectacles bâtis autour d'un thème et consistant
en la mise en scène de textes soit écrits par les étudiants
eux-mêmes, soit d'extraits choisis d'auteurs.
22-23 mars 2001 : " T'es Toi quand tu parles ",
par les Rhétos de Sciences Sociales, sous la direction de Philippe
Schoofs.
Nous sommes ici dans l'introspection, la psychanalyse au meilleur sens
du terme, la connaissance de soi. Avec légèreté
, voire même un aspect comique - on rit parfois franchement -
et profondeur en même temps, plusieurs sujets sont traités
: des idées reçues, des apparences vestimentaires ou physiques,
de la possession,
de l'égoïsme du " MOÂ ", de l'isolement
dans la société moderne (le supermarché, le GSM
[bien observé !], l'Inernet), des amours ratées, des droits
de chacun, du besoin d'être écouté et de commu-niquer.
On reconnaît plusieurs auteurs : Louis Calaferte, Jacky Viallon,
Jacques Salomé, Khalil Gibran
Mais les textes des élèves
ne sont pas moins profonds ! Citons Karolin :Comment vivre sans parler,
aller dans la discussion, sans faire attention à ce qu'on dit
vraiment ? On parle dans le vent, on rit pour rien, c'est bien de faire
semblant. Dans l'élan de nos idées, on oublie de s'aider,
de s'aimer pour être son propre ami, et de s'entendre avec soi-même,
prendre la peine de réfléchir, avant de parler ou d'agir.
L'avenir n'est pas l'impulsion, mais la réflexion. Alors écoute
avant d'entendre
Un spectacle dense et gai, dans un décors très sobre ;
et pourtant, très coloré tant par la richesse des costumes
que par celle de l'accompagnement musical, toujours génialement
sélectionné.
26-27 avril 2001 : Soyons patient avec le monde !
Spectacle des élèves de 5° (français 6 heures),
dirigés par Cécile Lambert.
Le principe est le même : des textes d'élèves, très
beaux ; des textes d'auteurs, bien choisis, et ici, très variés
: Amin Maalouf,
Pierre Lorquet, Gilles Boulan, Daniel Simon, Éluard, Beckett,
Philippe Loubac-Delranc, Jacky Viallon, J-M Ngaki Kosi-Basak', Peter
Weiss, Aragon, Philippe Pierquin, Lydie de Backer
Excusez du peu
!
Une mise en scène tout à fait différente, plus
sobre, plus austère, avec des costumes généralement
sombres et un rythme plus retenu. C'est autre chose, mais impeccable
aussi.
Un thème différent également, moins introspectif.
En quelque sorte, une réflexion politique (politique au sens
noble du terme) sur la liberté et l'oppression -oppression à
l'encontre des immigrants, des femmes
- sur les dictatures, sur
la liberté de soi. Mais les constats terriblement réalistes
débouchent pourtant sur une ouverture d'espérance - on
n'est pas jeune pour rien, encore heureux ! : on peut réagir,
on doit réagir et " Changer le monde " ! Le tout se
termine sur le très beau poème d'Éluard : "
Liberté ".
On aurait dû peut-être inviter, à ces deux spectacles,
nos chers ministres chargés de l'enseignement (puisqu'il faut
bien les mettre au pluriel !). À l'heure où, en haut lieu,
on envisage de rétablir en humanités un cours de philosophie,
on aurait pu leur montrer ce que peuvent être des cours modernes
de philosophie pour hommes d'aujourd'hui ! Car pour faire passer aussi
bien de si nobles idées, les partager avec parents et amis -
réflexion sur soi et réflexion sur le monde ici se rejoignent
- qu'est-ce que cela suppose comme recherches, comme lectures, comme
choix, comme ré-flexion, comme " digestion ", comme
partage ! Tous ceux qui ont uvré à ces deux spectacles
ne deviendront vrai-semblablement pas acteurs professionnels. Là
n'est d'ailleurs pas le but. Mais la formation qu'ils se sont données
à les créer, elle, ne passera pas !
Pierre Ducarme
Dieu a dit que
Le dernier cycle de conférences du R'Atelier, étudiait
le sens que pouvait avoir l' affirmation "Dieu a dit que...".
Les conférences de carême se sont ouvertes à d'autres
confessions religieuses et ont respectivement abordé ce que signifiait
l'idée de "Révélation" dans le monde
juif, islamique et protestant.
Bernard Job, ministre officiant de la grande Synagogue de Bruxelles,
nous a introduits avec beaucoup d'affabilité et un zeste d'humour
dans le dédale de la pensée religieuse juive. Celle-ci,
sans aucun doute nous déroute par ses subtilités exégétiques
et pratiques, surtout quand elle s'applique à mettre en adéquation
les comportements de la vie actuelle avec la Loi - la Torah - dont l'aspect
révélé est une évidence.
Ismaël Batakli, professeur de religion islamique nous a profondément
impressionnés quant à la place que le Coran occupe dans
sa vie. Le Coran fait, en effet, partie de la quotidienneté du
musulman, il revivifie son cur et habite sa prière. Etudier
le Coran et le réciter est un besoin et non seulement un devoir.
Si le Coran révèle Dieu, il nous parle aussi de nous,
de notre origine et de notre destination. Il nous rappelle la raison
de notre existence : être meilleur aujourd'hui qu'hier pour cheminer
vers Dieu.
Jeanne Somer-Gotteland quant à elle, après avoir élevé
une famille nombreuse, s'est engagée avec fougue dans des études
théologiques qui l'ont amenée à devenir pasteur
de la Communauté protestante du Botanique à Bruxelles.
Elle nous a fait goûter avec enthousiasme à sa foi ouverte
et libératrice, dynamisée par une solide fréquentation
personnelle et communautaire des Ecritures.
Au départ de la Révélation, ce sont les femmes
et les hommes d'aujourd'hui qui disent Dieu, dans leurs langages, dans
leurs rites, dans leurs réflexions, dans leurs actions. C'est
cet autre versant de la réalité religieuse que nous nous
proposons d'envisager l'année prochaine sous le thème
"Quand nous disons Dieu". Le programme de ces prochaines conférences
vous sera communiqué dans le numéro Malonne Première
de septembre.
P. Gerono et B. Wiame
Un club Scalextric à Malonne !
Tout nouveau, Mini Racing, club de voitures scalextric (Ninco, SCX,
Fly et autres voitures au 1/32), vient d'être fondé à
Malonne. Ces passionés de petites voitures ont décidé
de se réunir pour mettre au point un club nommé Mini Racing
il y a quelques mois. L'aménagement a été réalisé
grâce à deux sponsors : la société SEDNA
et l'atelier Henry.
Une
première piste de vingt-sept mètres de développement
en quatre pistes gérée par ordinateur vient d'être
construite. Une deuxième de trente-sept mètres en six
pistes est en projet.
Si vous aimez, vous aussi, faire rouler les voitures sur pistes, ou
même si vous appréciez de faire du modelisme de voitures
scalextric et que vous êtes intéressés à
vous joindre à nous, n'hésitez pas à nous contacter
:
soit par e-mail : miniracing@club.worldonline.be;
soit par téléphone : 081/44.60.93 (Alfred Van Rillaer,
président)
083/21.47.68 (Cédric Rosmant, secrétaire-trésorier).
Alfred Van Rillaer
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Nous sommes toutes
des Antigone
Un vent nouveau souffle sur la mythologie grecque
Le dilemme
d'Antigone renaît au travers de notre interprétation philosophique
et certainement humoristique. M. Riguelle a laissé libre cours
à l'imagination de tous pour créer une uvre contemporaine
dépourvue de toute envie moralisatrice. Notre liberté
d'expression et la cohésion de la troupe ont permis un débordement
d'originalité.
" Jouer, oui, mais quoi ? " La Xéna, l'hyppie, le vieux,
la syndicaliste, la Britney Spears
En tenant compte de la personnalité
de chacun, une harmonisation, une authenticité,
une âme peut-être, a pu voir le jour ; au public, elle a
permis d'offrir un spectacle !
Le travail et l'émulation de chacun transparaissent dans l'émotion
vive du moment, et chacun sort épanoui de cette expérience
où il a appris pourquoi " il est de ceux qui aiment et non
de ceux qui haïssent. "
A. Delire et S. De Ridder
Du plaisir, du plaisir et encore du plaisir sur le Champ
Ce slogan, nous l'avions proclamé lors de la Fête au Village
l'an passé, mais ce n'est pas uniquement du passé. Ce
samedi 9 juin, les habitants du quartier Champ de Malonne (Grand Babin,
Voie qui monte, Tienne, Chêne Jacqueline
) se sont réunis
autour d'un sympathique barbecue, dans les locaux Le Roc, La Cascatelle,
perdus au milieu des bois. Ce fut l'occasion de faire connaissance des
voisins, de se retrouver et surtout de s'amuser. Les enfants ont avalé
une saucisse et dévalé le casse-gueule. Les grands ont
échangé des brochettes et de menus propos relatifs au
facteur, à leurs moutons ou aux trous des chemins. Jusqu'aux
petites heures, au clair de la lune, nous avons bu un verre de vin ou
de bière (mais certains préfèrent boire à
la bouteille).
Et déjà, nous nous sommes donné rendez-vous l'an
prochain pour encore plus de plaisir sur le Champ !
Claire Monville
Voyage ! Voyage !
La dernière édition de la fête de l'école
secondaire s'est déroulée le jeudi de l'Ascension, comme
le veut la tradition. Une fête simple,
familiale, qui a associé assez subtilement la joie de la rencontre
au plaisir de se faire connaître et même reconnaître.
Cette année, toute la fête s'est organisée autour
du thème des voyages. Le spectacle, de plus de trois heures,
a vu défiler quelque 120 jeunes sur la scène pour des
productions variées associant l'art dramatique au chant et à
la danse.
Sous le charme de la cour d'honneur restaurée et baignée
d'un soleil de plomb, le public a pu savourer une bonne " trappiste
", l'oreille bercée par le concert de Djembe du groupe des
Balances " le rythme, c'est la vie ".
Une exposition très colorée nous a conduits de Bütgenbach
à Barcelone, en passant par l'Allemagne ou le Maroc, ou
tout simplement, Malonne, dont les productions d'élèves
en ont étonné plus d'un : dessin, peinture, photographie,
montage électrique, maquette
Et dans le calme du grand restaurant, les clients ont récupéré
la sérénité troublée lors de la visite de
la fameuse " maison hantée ".
Voyage ! Voyage !
Y. Dupagne
Musique et Silence ROSE TREMAIN (Plon)
Cette rubrique s'adresse aux amateurs de bons romans qui nous permettent
de passer une bonne soirée ou quel-ques moments de détente.
Chaque mois, je vous propose un livre qu'au même titre que d'autres
personnes, j'ai particulièrement apprécié . Si
vous aussi vous souhaitez faire partager aux autres vos bonnes trouvailles
en matière de lecture, n'hésitez pas à me contacter
au 081/441591 ou à m'écrire à l'adresse e.mail
suivante : ma-rie-christine.halleux@caramail.com
Rose Tremain nous emmène dans l'univers du roi Christian IV
du Danemark (17ème siècle) . Elle nous fait con-naître
son entourage : Peter Claire son luthiste et " ange " aux
yeux bleus, Kirsten son épouse aussi belle qu'infidèle,
la reine Sofie sa mère qui tantôt caresse ses lingots d'or,
tantôt les cache très habilement, et d'autres encore .
Elle nous fait virevolter d'un personnage à l'autre, elle nous
emmène du Danemark en Angleterre ainsi qu'en Norvège et
en Irlande avec un talent tel qu'il est impossible que le lecteur se
perde. Au contraire, c'est avec un réel plaisir que l'on retrouve
au fil des pages tous ces personnages dont elle trace si bien le portrait
ou dont elle nous raconte la vie avec maints détails croustillants.
Nous découvrons aussi un roi bien souvent seul face à
un pouvoir écrasant, désarçonné face à
un royaume en perte de vitesse . Son seul et véritable réconfort
est la musique, à tel point qu'il impose à ses musiciens
un rythme et une rigueur peu commodes .
L'auteur a obtenu le Prix Whitbread du meilleur roman en 1999. Ce n'est
pas étonnant, car ce livre est une réus-site. Jugez-en
par vous-mêmes, vous ne serez pas déçus.
Marie-Christine Halleux
Confusion dans le langage
Malgré la richesse du vocabulaire de notre langue française,
il est bien difficile de trouver le mot juste pour dire notre pensée.
Un même mot peut exprimer des choses diamétralement opposées.
Prenons l'exemple du mot "aimer". Je peux tout aussi bien
dire: "j'aime la pâtisserie" que: "j'aime mon conjoint"!
Dans le premier cas, je détruis ce que j'aime pour ma satisfaction.
J'ose croire qu'il n'en va pas de même dans le second exemple.
Cette confusion est particulièrement manifeste dans la langage
religieux, elle est un obstacle majeur pour comprendre le message de
Jésus.
Ainsi en va-t-il du mot "miracle". Dernièrement, dans
le journal, en première page, une grande photo intitulée:
"Miracle! La voiture est coupée en deux, le conducteur sort
indemne". Pour ce reporter - comme pour la majorité d'entre
nous - le miracle est un événement extraordinaire, inouï,
incompréhensible, inexplicable.
Il va de soi que si nous lisons les Evangiles et les miracles de Jésus
avec une telle clé de lecture, ceux-ci deviennent non seulement
incroyables mais obstacles à la foi pour l'homme quelque peu
rationnel. Alors qu'ils veulent être un stimulant à la
foi, les miracles deviennent une entrave.
Les récits de miracles dans les Evangiles ne sont pourtant en
rien des événements extraordinaires ni des preuves de
la divinité de Jésus; ils sont porteurs d'un message transmis
sous forme de signe. Autrement dit, les miracles de Jésus sont
des faits de vie parfois tout ordinaires et naturels mais, exprimés
dans un langage symbolique, ils sont porteurs d'un enseignement et d'une
Bonne Nouvelle. Ne prenons qu'un exemple. Les évangélistes
rapportent que Jésus marche sur les eaux et calme la tempête.
Pour ma part, je ne peux imaginer Jésus marchant les pieds flottant
sur l'eau. Cela relève de la magie. Pour les hommes de l'époque,
la mer était le refuge des puissances maléfiques, des
forces du mal; ils voyaient donc dans cette image l'expression de la
victoire de Jésus sur le mal et la mort.
Si on nous avait appris à lire les Evangiles et les Ecritures,
non pas comme un recueil de faits extraordinaires mais en les considérant
comme des signes, même les plus incrédules d'entre nous,
même ceux qui vivent dans la peur et l'épreuve auraient
pu y découvrir un message de vie, d'espérance, une Bonne
Nouvelle pour tous les hommes de tous les temps.
Ne serait-il pas heureux que nous réapprenions à lire
les Ecritures de cette façon ? Elles deviendraient certainement
une source
G. Lamotte
Concert exceptionnel d'un chur bandouriste ukrainie
C'est le vendredi 24 août 2001, en l'Eglise abbatiale Saint-Berthuin
que vous aurez le plaisir de découvrir le chur et orchestre
ukrainien composé d'une trentaine de musiciennes et chanteuses
venues de LVIV, près des Carpates. Concert d'une rare qualité
proposé gracieusement par la Capella DZVINHA, en tournée
dans notre pays, à l'initiative de l'amicale belgo-ukrainienne
d'Yvoir, afin de récolter des fonds en soutien à diverses
uvres humanitaires de leur pays marqué notamment, on le
sait, par le drame de Tchernobyl.
Ce chur est né officiellement en 2000, sous l'impulsion
de Madame Solomko, professeur de musique à LVIV. Mais ces artistes
ne sont pas des débutantes, puisqu'elles sont toutes instrumentistes
et chanteuses depuis leur plus tendre enfance dans diverses chorales
de LVIV et notamment dans la Capella DZVINOTCHOK qui s'est déjà
produite plusieurs fois en Belgique. La bandoura dont elles jouent est
un instrument typique du folklore ukrainien, qui appartient à
la famille de la guitare et de la harpe. Elle comporte entre 54 et 65
cordes chromatiques. Son origine est cosaque. Les musiciens et chanteurs,
désireux de faire connaître l'art et les traditions de
leur région proposeront également de l'artisanat à
la vente, au terme du concert. Vos dons permettront principalement de
venir en aide aux orphelinats de LVIV et au sanatorium Kosiv de Smoda-Kosiv.
Quand l'art peut venir en aide pour surmonter les difficultés
locales, les musiciens se mobilisent. Gageons que le public malonnois,
lui aussi, saura se laisser charmer par le programme de cette soirée,
riche de solidarité tout autant que de plaisir partagé.
Michel Behin
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