Les Pionniers en Irlande
Cette année, les Pionniers de Malonne ont récolté
assez d'argent pour se permettre d'organiser un camp itiné-rant
de 15 jours sur la côte ouest de l'Irlande. Le départ était
prévu le 1er juillet pour 11 pios et 4 chefs surex-cités
par l'aventure .Malgré un problème à l'enregistrement
des bagages, les pios quittent le sol belge en lais-sant derrière
eux un pio et un chef qui les rejoindront le lendemain à Dodin
.
Première étape du voyage: Dodin, petit village très
typique au bord d'un océan déchaîné. Dès
le premier jour, on se rend très vite compte de la justesse de
la réputation du temps irlandais: pluie et vent . Mais la météo
n'intervient pas sur le moral de la troupe, les paysages sont superbes
.On se balade dans les très connus " Clifs of Moher "(
falaises de Moher) avant de prendre le car pour Galway. Galway est une
des villes les plus impor-tantes sur la côte ouest. L'étape
suivante est , bien sûr, la fort connue région du Connemara.
On fait un arrêt d'un jour au pied d'un des " Twelve Bens
" qui constitue une chaîne de montagnes comprenant 12 monts.
Le lendemain, on escalade l'un de ceux-ci et au sommet, un spectacle
magnifique nous attend: une vue incroyable sur le Connemara.
La 4ème étape est la petite ville de Clifden où
nous découvrons les plages irlandaises, venteuses mais enso-leillées.
Malgré la fatigue qui se fait ressentir de plus en plus, l'ambiance
reste au beau fixe.
Le dernière étape de cette fabuleuse expérience
sera la ville de Wesport, très jolie ville typique de nord de
l'Irlande.
La fin du voyage est proche, retour à Shannon où un avion
nous attend pour nous ramener en Belgique.
Nous avons passé 15 jours fabuleux en Irlande et il nous reste
plein de bons souvenirs à partager.
Callimico
Des boulistes Malonnois se distinguent à Cavalaire
sur Mer.
En juin dernier avait lieu au "Residence Beach
" un tournoi de pétanque réservé aux résidents.
Seize compatriotes venus de tous les coins du Pays y ont participé.
Les doublettes de deux Malonnois, Madame Colette DEFAUX et Monsieur
Guy MOLLET, ont passé le premier Tour et c'est la doublette de
Colette qui a remporté la palme. Colette est d'ailleurs une habituée
de la victoire, chaque fois avec champagne et médaille. BRAVO.
P. Muschoot
UN PEU DE TENNIS ET BEAUCOUP DE PLUIE
Le tournoi officiel du TCM s'est déroulé du 19 au 27 juin.
Le temps fut vraiment pourri jusqu'à la moelle et, avec Elizabeth
van Rijckervorsel, la juge-arbitre, nous avons vraiment pensé
convertir notre club de tennis en un club de pêche.
Nous avons eu beau prier Sainte-Justine, la pluie fut remarquablement
quotidienne. Malgré cela, miraculeuse-ment, le tournoi n'a pratiquement
pas pris de retard, grâce entre autres à la disponibilité
quelques heures par jour d'un terrain couvert à Bois-de-Villers,
et à notre nouveau terrain 4, véritable éponge
(il boit plus que toute l'équipe des zombie's réunie).
Nous avons enregistré 150 inscrits, ce qui est mieux que l'année
passée. Il serait un peu fastidieux de vous dé-tailler
les vainqueurs de toutes les catégories, on se contentera des
résultats des Malonnois, ce qui laisse encore pas mal de matière
pour écrire un article.
Désolé de commencer par moi, c'est l'ordre des séries
qui veut ça. Donc, moi, je suis arrivé en finale Messieurs
3 (C15,4 à C15), ce qui n'était pas exceptionnel, puisque
j'étais déjà installé en quart de finale
avant d'avoir joué le moindre match. Et en finale, je me suis
fait essorer 6/0 6/1 par un certain Christophe Zicot, une espèce
" d'homme qui valait 3 milliards " qui devait encore jouer
(et remporter je crois) deux finales le même jour dans d'autres
tournois.
En messieurs 4 (C30,2 à C30), le Malonnois Bernard Prévot,
en demi-finale, dut laisser passer le jeune Maxime Nélis, heureux
vainqueur de la finale contre un autre Malonnois, Olivier " Maciste
" Wynants. Olivier filait vers une victoire certaine, écrasant
mentalement et physiquement son adversaire (100 kg contre 45), lorsqu'il
se bles-sa et abandonna la partie, la mort dans l'âme.
Enfin un finaliste Malonnois heureux en messieurs 5 (NC à C30,4),
avec Samuel Georges, parvenu à canaliser sa fougue et sorti vainqueur
d'un match de durs, contre Laurent Servais.
Encore un vainqueur Malonnois en messieurs 35/3, avec le roublard Serge
De Ketelaere.
En dames 4 (C30,2 à C30), Christiane Paermentier, l'incarnation
du jusqu'au-boutisme, dut pourtant baisser pavillon en finale, contre
Caroline Dumortier.
C'est tout pour les Malonnois ! Deux anecdotes pour finir : en Messieurs
2 (B +4/6 à B0), normalement la crème des joueurs, le
finaliste Frédéric Jourquin, de Beloeil, est passé
au premier tour grâce à la blessure de son adver-saire,
au 2ème tour (demi-finale), le même jour, contre le Malonnois
Dominique Bodson, sur blessure aussi (après moins de 5 échanges),
avant de renoncer lui-même à la finale à cause d'une
blessure encourue au foot-ball !
Enfin, si on constate parfois chez certains enfants ou ado une championnite
aiguë un peu désagréable, d'autres par contre semblent
insensibles à la pression du match : en finale des jeunes filles
minimes, que j'arbitrais, la (toute) petite Pauline, alors qu'elle venait
de remporter le 1er set 6/1, me demanda, pleine de candeur : "
Monsieur, c'est combien, c'est 2/0 ? ". Elle venait de jouer 7
jeux et de remporter le premier set, et ça ne lui faisait pas
plus d'effet que ça !
L'inauguration du terrain 4
C'est le samedi 10 juillet, que nous avons enfin pu fêter officiellement
et en grandes pompes notre nouveau terrain. Pour l'occasion, nous avons
reçu la visite d'un membre de la firme Wilson, venu nous présenter
et nous permettre d'essayer une cinquantaine de raquettes, après
nous avoir expliqué comment la choisir idéalement. Après
avoir éparpillé des petits paquets de raquettes aux 4
coins des courts, nous avons pu mesurer la vitesse de notre service
grâce au radar qui avait été installé. Verdict
: un minimum vers les 66 km/h et un maximum à 170 km/h (François-Xavier
Warnier). Par charité, je ne mentionnerai pas le nom de la personne
(de sexe féminin, mariée avec l'auteur de ces lignes)
qui est resté bloquée dans les 60. En gros, les gamins
d'une douzaine d'année tournent autour des 85 km/h, les hommes
vers les 120/130 km/h, avec de temps en temps une pointe vers les 165
km/h pour les grands serveurs. La séance s'est finie un peu prématurément,
le ciel ayant décidé de s'abattre sur le Champ Ha à
une vitesse du TGVique. En quelques minutes, on a cru avoir gagné
trois nouveaux terrains, sur le parking, la brique pilée de nos
terrains 1 à 3 y ayant été emmenée de force
par la pluie.
Sur le coup de midi, après que tout le monde se soit un peu séché,
je me suis fendu d'un discours minimaliste pour remercier tous ceux
qui avaient fait avancer le dossier du terrain 4 : quasiment tous les
anciens présidents, Elizabeth van Rijckvorsel, Edmond Noizet,
responsable des complexes sportifs, nos deux concierges Bernard et Jean-Jacques,
et l'Echevin des Sports, Frédéric Laloux, qui nous avait
fait le plaisir de nous rendre visite (même si nous avons bien
dû constater que les premiers coups de tonnerre coïncidèrent
avec son arrivée).
Après une photo de groupe devant notre nouveau terrain, nous
avons pu déguster le fantastique barbecue con-cocté par
Françoise Alardo, Valérie Rigaux, Dominique Bodson et
Olivier Wynants. Nous étions 50 et l'ambiance était très
chaleureuse.
Le tournoi intime
Vu les trombes d'eau tombées pendant le temps de midi, voici
tout ce que j'ai à dire du tournoi intime de dou-bles mixtes
tirés au sort, et qui était programmé l'après-midi
:
Stéphane VINCENT
Journées du Patrimoine 2004 en Wallonie
Le thème de cette année : Patrimoine
et réaffectation.
C'est ainsi que plusieurs centaines de lieux seront ouverts au public
ces 11, 12, 13 septembre.
Et Malonne est repris dans la brochure-programme : La ferme de Reumont,
de la métairie au gîte, cinq siècles d'histoire.
La ferme de Reumont.
Quelques repères historiques.
Au VIIè siècle, Berthuin reçoit 5 métairies
dont la ferme de Reumont. Elle restera propriété de l'abbaye
de Malonne jusqu'à la révolution française.
En 1680, Arnold-Bernard de Woot de Trixhe , seigneur de Malonne, y tient
sa cour de justice, alors qu'il réside à la Maison-Blanche.
Ses armoiries figurent sur une taque de cheminée du logis actuel.
En 1797, la ferme est vendue à Paris comme bien national. Le
nouveau propriétaire (Le Couteux) maintient dans ses fonctions
le métayer de l'époque.
Au cours des années 20, une partie de la grange est transformée
en logis, aujourd'hui reconverti en chambres d'hôtes. Depuis 10
ans, l'ancienne forge aménagée en gîte accueille
des hôtes de passage.
La ferme est toujours en activité avec des cultures céréalières,
betteravières et un élevage artisanal.
Le dimanche 12 septembre, la ferme de Reumont ouvre ses portes de 10h
à 18h.
Au programme :
De 10h à 12h et de 14h à 18h :
* visites guidées
* exposition réalisée par les élèves de
l'Institut Saint-Berthuin (la vie locale, le bail de 1774
)
* artisans au travail :
Odette Houbion et Agnès Dardenne (vannerie)
Thérèse Dardenne et Marie Frippiat (dentelle)
Dany Rousselet (sculpture sur bois)
Guy Alexandre (aquarelle)
Chantal Brostau (création de bijoux - orfèvrerie)
* atelier d'impression de gravures
* promenade en char à bancs tiré par deux chevaux
Pendant toute la journée, possibilité de restauration
et de dégustation des produits de la ferme.
Benoît et Catou Marot et leurs enfants seront heureux de vous
accueillir.
Guy Bouchez
Histoires de Sambre
On m'a demandé de vous conter une histoire
dont je n'oserai pas vous donner le titre. Je vais donc seulement vous
en indiquer le fil conducteur : l'histoire de la Sambre. Je vais évoquer
cette histoire, qui commence en Thu-dinie, en deux tableaux distincts
retraçant deux périodes.
Je l'agrémenterai de quelques anecdotes glanées au cours
de mon étude et d'extraits des carnets de bords des marins de
l'époque, déchiffrés par de savants archéologues
et historiens.
En des temps immémoriaux, la Sambre n'était pas celle
que l'on connaît aujourd'hui. Elle ressemblait à une grande
rivière profonde et limpide. Aux premiers temps, les hommes se
nourrissaient de fruits (" des fruits et des hommes ", comme
disait Steinbeck). Les hommes d'un petit village le long de la rivière,
Oz-sur-Sambre, en avaient raz le bol de manger des fruits et ils prièrent
durant de longues années pour avoir la possibilité de
manger autre chose.
Alors ils pourraient les utiliser uniquement en brochette dans l'apéritif
Ils se mirent en quête de la personne qui pourrait leur permettre
ce luxe.
Vendredi le 9ème jour du mois de juillet
Malgré une pluie torrentielle, signe que les dieux n'entendent
pas nous être favorables, nous avons bien pro-gressé dans
notre remontée de la Sambre sur nos engins à roues. Les
arrêts fréquents dans les estaminets ont donné du
courage à nos troupes qui sont finalement arrivées au
gîte où les autres membres de la communauté nous
attendaient avec un festin reconstituant et quelques joutes verbales
pour la soirée.
Ces courageuses recherches portèrent leurs fruits car un jour,
un magicien se présenta aux portes du village (le magicien aujourd'hui
connu comme le magicien d'Oz). D'un coup de baguette magique, il construisit
un barrage de pierres sur une moitié de la largeur de la rivière.
Sur l'autre moitié, il disposa, de sa baguette, une bordigue
pour retenir les poissons. Les hommes du village n'avaient ainsi plus
qu'à les prendre et les fumer. Pour les attraper, ils construisirent
des paniers verveux dans lesquels ils pouvaient mettre les poissons
pour les amener à leurs femmes qui allaient enfin apprendre à
cuisiner. Beaucoup de personnes se sont alors mises à visiter
Oz, le village où l'on inventa la pêche. Oz devint un lieu
de villégiature appelé par les habitués "
Oz de villé ".
Samedi le 10ème jour du mois de juillet
Dès l'aube (ndlr : l'aube était très tardive en
ces temps-là), nous nous mîmes en route sur nos engins
à roues à la recherche de quelques breuvages pour requinquer
nos troupes. Après un festin dans une chaumière bien ac-cueillante,
nous accédâmes à une cense sise non loin du village
d'Oz. Un noble et patient seigneur nous conta l'histoire de ses breuvages
et nous livra les secrets de fabrication des eaux de Villée,
des alcools de céleris et autres médecines. Grâce
à ces breuvages stimulants, nous réintégrâmes
le campement sur nos engins en escala-dant allègrement les monts
qui nous barraient le passage. Un gigantesque festin nous rendit énergie
pour une longue soirée mouvementée autour du feu où
certains d'entre-nous gagnèrent leurs galons.
Le second tableau commence en des temps plus modernes. Toujours dans
le petit village d'Oz où, à cause de ce barrage de pierre
et la dénivellation que celui-ci avait engendré, les bateaux
ne pouvaient plus passer.
Dimanche le 11ème jour du mois de juillet
Les dieux nous ont lâché. Rien ne va plus. Ils nous mettent
à l'épreuve avant de nous rendre la baguette d'Oz. Après
l'escalade de ce que l'on nomme ici un beffroi, suivie d'un frugal repas
( !), nous avons dû parcourir la ville, vrillant du regard les
masures des manants de Thuin, tirant les péniches sur le chemin
de halage, construi-sant des bateaux, risquant sa vie sur des ponts
et des tours, bataillant ferme contre les ennemis,
Ils nous obli-gèrent
même à boire des breuvages dont nous ne connaissions pas
le nom ! Heureusement, un festin nous atten-dait
Les descendants du magicien ayant retrouvé la baguette de leur
ancêtre l'ont utilisée pour construire un système
hydraulique permettant de passer d'un niveau à un autre. Il est
clair que les descendants n'ayant pas de sperma-ceti dans le cerveau
avaient comme intention de s'enrichir. C'est ainsi qu'ils se nommèrent
" écubier ", pour prélever l'écube, droit
de passage aux écluses, en écus, pour le passage des péniches.
Lundi le 12ème jour du mois d'août
Une bonne partie des troupes a fui. Restent les plus courageux qui remettent
en ordre le campement. Certains reprennent même la route sur leur
engin à roues.
Cette histoire montre que les peuples de la Sambre
ont réussi à dompter cette rivière et à
en tirer profit. Et puis aussi que toutes les bonnes aventures se terminent
par un festin, même le camp parents
Lionceau Soleil levant & Tamia
Le Tombois fête le centenaire des Surs Clarisses
à Malonne
Le 27 juin, les habitants du Tombois étaient invités
à partager leur barbecue annuel
au Monastère des Surs Clarisses. Ils allèrent de
surprise en surprise.
Découverte du Monastère que beaucoup ne connaissaient
pas. Le jardin. Les allées. La charmille. La belle bâtisse
du début du siècle, conçue pour la solitude, le
travail et le recueillement. Le cloître. L'ancien parloir où
les Surs expliquent qu'il y a bien longtemps, un mur, juste troué
d'une petite fenêtre, les séparait de leur visiteurs. La
chapelle simple et belle. Le Christ de Saint Damien avec ses couleurs
de sang, de vie et d'espérance. Les arbres, le cimetière
le retour au passé où les rares rayons de soleil de la
soirée font goûter aux joies douces et simples
pour
un temps oubliées, car l'heure est à la fête autour
d'un verre de vin et de quelques grillades. Les tables à l'abri
des intempéries dressées le long
du mur du Monastère.
Echange inattendu de cadeaux. Les Surs, prévenantes, offrirent
à chaque adulte une belle photo d'un coin du Monastère
et une plante de capucine à chaque enfant... clin d'il
de Sur Maguy la mère-abbesse. Les habitants du quartier
leur offrirent un livre sur le Grand Namur, question de se situer au-delà
de notre beau village et de sa belle colline du Tombois.
Puis l'heure fut à la rencontre. Ce furent
les parlottes savoureuses à table. On fait connaissance. On situe
les personnes. On échange des souvenirs. On boit un verre ou
deux. On apprécie. Les enfants jouent, plongent dans les moindres
recoins du jardin. Ils courent dans la charmille. Se cachent. Se font
peur. Pendant ce temps, les parents parlent, rient, mangent et boivent
- modérément. On passe d'un groupe à l'autre. Les
surs s'intéressent à chacun, questionnent
résistant jusqu'aux heures plus tardives qu'à l'habitude,
à l'occasion de ce barbecue du centenaire. Puis les yeux se ferment.
Les visages s'assombrissent. La lune pâlit. Les groupes se resserrent.
On se salue. On espère se revoir. On reviendra, c'est sûr.
On s'est bien plu. C'est l'endroit idéal pour se retrouver
mais voilà, c'est pas chaque année, le centenaire des
sympathiques voisines du quartier
Maurice Piraux
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Jeux Olympiques
Les Jeux Olympiques de 2004 sont terminés. Ceux
de 2008 se préparent.
Mais le retour des J.O. à Athènes évoque les premières
compétitions qui exaltaient l'athlète en tant qu'individu
ou que membre d'une communauté, tout en maintenant une paix relative
dans les régions concernées.
Aujourd'hui, devenir Olympien, c'est réaliser un rêve,
c'est reculer progressivement ses limites aux niveaux physique, technique
et mental. Cela exige une grande implication, de la volonté et
de la persévérance, en gardant une authentique joie de
vivre.
La recherche d'un tel idéal se fonde sur une philosophie "
olympique ". Pour Pierre Frédy - baron de Coubertin - l'olympisme
est une adhésion à un idéal de vie supérieure
et une aspiration au perfectionnement. L'esprit de l'olympisme, c'est
avant tout le sport pour tous
et non seulement le sport spectacle.
La " Charte Olympique " propose une philosophie de la vie
qui combine les qualités du corps et de l'esprit. L'olympisme
veut créer un style de vie fondé sur la joie dans l'effort
et sur la valeur éducative du bon exemple, dans le respect de
principes éthiques. Le but est de mettre le sport au service
du développement harmonieux de l'homme, en vue d'encourager l'établissement
d'une société pacifique, soucieuse de préserver
la dignité humaine. Mais actuellement, il faut de plus en plus
de contrôles et de sanctions pour faire respecter les règles
et beaucoup de policiers pour protéger athlètes et spectateurs.
Cette année, nous avons perçu des signes positifs
par exemple : la délégation des deux Corées défilant
sous un seul drapeau ou la délégation de l'Afghanistan
dont le porte-drapeau était une femme
Par contre, je regrette la séquence publicitaire présentée
régulièrement sur notre chaîne TV (RTBF). Une scène
de panique où l'on voit, entre autres, une maman abandonnant
une voiture d'enfant dans des escaliers
On pouvait s'attendre
à l'arrivée d'un groupe de terroristes. Mais non ! Il
s'agissait de représentant de la Belgique ! Dans le slogan "
Athens, here we are " je n'ai pas perçu l'esprit olympique.
Toutefois, Malonne compte un nombre important de sportifs et de supporters
qui sont fidèles à l'esprit olympique.
Guy Bouchez
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A danser, cadencé
voici du folk épicé
Folknam Musique Trad
Bertrand Dubois, instituteur de Saint Berthuin, invite régulièrement
ses petits élèves à décrire pour Malonne
Première ce qu'ils vivent avec bonheur dans leur classe. On ne
vous présentera
toutefois pas ici Monsieur Bertrand. C'est plutôt du musicien
dont il sera question, et du groupe folk auquel il apporte un jeu de
guitare très
léché.
Guitariste classique pendant 10 ans, il a abordé le répertoire
classique contemporain à la fin d'un parcours en académie
devenu, finalement un peu lassant. Même si Bach, Scarlatti et
Luis Milan l'ont enchanté (c'est lui qui le dit !). Mais ce bref
passage dans la musique contemporaine (Egberto Gismonti ou Leo Brouwer)
lui a ouvert un univers musical dynamisant. C'est à cette époque
qu'il a entendu les premières bossas et sambas. C'est aussi à
cette époque qu'un cousin lui a fait découvrir le ragtime
et le blues joués en fingerstyle (technique de jeu avec tous
les doigts de la main droite - pour les droitiers bien sûr
sinon, c'est à la gauche). Marcel Dadi et Stefan Grossman furent
ses premiers professeurs par disques interposés. Bertrand a aussi
accompagné une chorale paroissiale durant 6 ans.
Et puis, ses débuts dans la profession
d'enseignant lui ont fait un peu oublier la guitare, sauf quand il s'agissait
d'accompagner des chansons avec les enfants. Et un instituteur qui joue
d'un instrument
vous devinez bien ce que cela peut éveiller
comme vocation chez ces tout petits ! Enfin, les aléas de la
vie lui ont permis de replonger à corps (doigts ?) perdu dans
la musique à la guitare, quand il rencontre Jacques Stotzem (www.stotzem.com)
dont le raffinement et l'élégance des compositions le
captivent immédiatement. Depuis, Bertrand participe régulièrement
à des stages avec Jacques, profitant de Master Class avec ses
collègues de la maison de production Acoustic Music Records (www.acoustic-music.de).
Une occasion pour lui de découvrir l'extraordinaire renouveau
de la guitare contemporaine. Son répertoire actuel est articulé
autour des compositions de Jacques Stotzem, de Tim Sparks (USA), Woody
Mann (USA), Isato Nakagawa (Jpn), Duck Baker (GB)
Bertrand n'hésite
d'ailleurs pas à en inviter l'un ou l'autre, depuis deux ans,
dans notre centre culturel malonnois, pour le plus grand plaisir d'une
foule (250 places vendues à chaque concert sold out) comptant
notamment tout le gratin des guitaristes de la région venus s'émerveiller
du jeu étonnant des grandes pointures.
Et puis, il a récemment découvert la musique traditionnelle,
que l'on appelle aussi folk, grâce à l'appel de Michel
Berhin. Et il cherche maintenant à augmenter son répertoire
en travaillant sur un accordage DADGAD, des arrangements fingerstyle
d'airs à danser interprétés par le groupe ACAM
(lire l'encadré). Avec Bernard à la contrebasse, c'est
tout le jeu d'accompagnement des voix mélodiques qu'il cherche
à imprégner d'une couleur personnelle.
Encadré
ACAM : A Consommer Avec Modération
C'est en quelque sorte, comme l'art des épices en fine cuisine.
Point trop il n'en faut, sinon les meilleurs moments se transforment
en cauchemars. Mais qu'il vous en manque et vous trouvez votre existence
bien fade et vous n'avez plus le goût à rien
C'était
ce 1ier mai 2004. A l'heure de l'élargissement de l'Europe, une
délégation namuroise était invitée à
s'associer à la liesse populaire de la ville hongroise de PECS.
L'Échevinat de la Culture et NEW (Namur Europe Wallonie) étaient
accompagnés pour la circonstance du groupe namurois ACAM. Bertrand
était donc du voyage. Sur les places, de nombreux podiums avaient
été dressés de sorte que de multiples spectacles
rehaussent de leur éclat la solennité du moment. Si chaque
groupe de musiciens était invité à produire un
spectacle aux couleurs locales, les wallons de Namur n'ont pas manqué
de verve. ACAM a pris un malin plaisir à faire se marier cornemuse,
accordéon, guitare et percussions emportés dans leur bagages
avec
une contrebasse qui leur furent généreusement
prêtée le temps de leur séjour. Les airs à
danser que le groupe avait fait entendre quinze jours plus tôt,
sur la place d'Armes lors de la journée du Folklore, mirent en
liesse le public hongrois qui regretta qu'au bout des quarante minutes
imparties, il faille se séparer... sur l'air de la traditionnelle
" Petite Gayole ". Au programme aussi, on remarqua les deux
compositions que le groupe a gravé sur le CD " Elles dansent
nos racines " : la Scottische des Cavicoles de Michel Grégoire
et la mazurka dénommée " L'inconnue de Limoise ",
écrite par Maxou Heintzen.
CD toujours disponible
à l'agence Dexia de Malonne
au prix de 20 euros.
A la maison .
Il habite depuis trente ans une grande maison de briques rouges qu'il
s'était promis de peindre en blanc mais qu'il a laissé
patiner par le temps.
Il l'a voulue à mi-hauteur d'une colline verte pour pouvoir respirer
à l'aise et laisser son regard s'échapper quand
il le souhaitait ou quand son âme s'obscurcissait.
Elle occupe le milieu d'une parcelle remplie d'arbres, d'arbustes, de
fleurs aussi et d'une vigne folle. Un terrain l'entoure où les
cris des petits-enfants ont succédé- ô combien rapidement-
à ceux de leurs enfants.
Elle s'est aménagé plein de coins et de recoins qui ont
chacun leur mystère et leur " Sésame, ouvre- toi
" si l'on cherche à y pénétrer. Chaque pièce
y a trouvé un nom même si le premier occupant a changé
et, quand on reta-pisse, on remet presque toujours les marques de l'hôte
précédent.
Parfois, quand il rentre du travail, il la trouve vide et elle prend
un petit air morose comme si ça ne lui allait pas trop.
On s'y croise et se recroise sans cesse, parfois dans la tendresse,
parfois dans les soucis, parfois même dans la bousculade.
Peu à peu, elle s'est remplie de livres, des cours, des "
affaires " de ceux qu'elle a vu arriver puis partir planter leur
tente ailleurs. On y revient de près ou de loin pour une journée,
une heure ou une minute.
Elle n'est la propriété de personne mais elle est unique,
pour sûr, car, même les absents, quand ils en parlent, utilisent
une forme qui l'émeut " une tout petit peu ": "
A la maison, disent-ils, A la maison ! "
L'escribouilleur
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