Audition des élèves à l'école
de Musique.
Ce n'était pas bien sûr le Concours Reine
Elisabeth, mais pour les jeunes élèves de l'école
de musique de l'Harmonie Royale Ouvrière, se produire devant
un jury de spécialistes, de leurs professeurs
et leurs parents, ce n'était pas courant et pour beaucoup le
stress était sensible.
Même si la journée du 25 avril n'était sans doute
pas la plus propice au Champ-Ha puisque cette ruche bourdonnante accueillait
aussi un tournoi de football, l'ambiance était grave dans la
petite salle, chacun y mettant du sien pour ne pas gêner l'autre.
Dès 9 heures, le jury était en place. Il était
présidé par Monsieur M. Merny, professeur de musique émérite
bien connu dans la province.
Parmi les membres du jury, citons: Melle Delory Isabelle, 2ème
prix du conservatoire de Mons (Haut-bois) et candidate à la licence
à l'Orchestre symphonique de Liège. Monsieur D. Steinier,
clarinette honoraire à la Musique de la Force Aérienne,
Monsieur Bodson, flûtiste solo à la musique du Ministère
des Finances à Anvers. Le piano était tenu par Me C. Fourny,
professeur au Conservatoire de Namur.
Le secrétaire du jury, Monsieur Dupire a organisé le déroulement
des épreuves.
25 élèves de l'école de musique classés
selon leur niveau( éveil, Inférieur 1 et 2, Supérieur
et excellence) ont présenté un petit programme adapté
à leur instrument (flûte, haut-bois, clarinette, saxophone)
Après une longue délibération, le secrétaire
du jury a proclamé les résultats. Chacune et chacun a
reçu une petit cadeau et surtout les félicitations du
jury qui n'a pas ménagé ses éloges.
Bravo aux jeunes instrumentistes qui ont beaucoup travaillé pour
obtenir ces résultats mais également à leurs professeurs
qui semblaient eux aussi parfaitement satisfaits.
Bonne continuation à toutes et à tous.
R. Legrain.
Rubrique : Page d'écriture
Nous avons évoqué, à plusieurs
reprises, le rôle du bénévolat dans le contexte
de notre ASBL mais il existe sous d'autres formes, plus généreux
encore.. .
Un Malonnois nous a transmis le texte suivant, écrit par le Directeur
du Foyer Saint-François et que nous publions avec son autorisation.
Le bénévolat : une forme de don de soi.
Gratitude, gratuité,
générosité, ces dispositions du cur, ces
dispositions qui habitent à des degrés divers votre cur,
sont rendues plus discrètes par une autre vertu qui leur donne
une conscience extrême de leurs limites. Je veux bien sûr
parler de l'humilité.
Cette vertu, comme le dit André Comte-Sponville, " n'est
pas ignorance de ce qu'on est, mais reconnaissance de tout ce qu'on
n'est pas ".
En fait, le don de soi ne serait-il pas le "
don de rien " quand on se reconnaît impuissant, démuni
devant l'autre " ? " Je rentre parfois chez moi, bouleversé
par tant de choses écoutées lors d'une journée
d'hôpital ", disait un bénévole
Bouleversé parce qu'on a laissé l'autre
entrer en soi.
Car l'expérience de la rencontre avec les malades à travers
des tâches discrètes, sans nom, vous place au cur
des mystères de la vie (avec ses questions, ses souffrances,
ses échecs, ses joies aussi
). A cet endroit, les choses
ne s'apprécient plus et ne se mesurent plus en termes d'efficacité,
de performance, de réussite
mais plutôt en termes
de fécondité et d'amour, puisque chacun, qu'il soit soignant,
malade, bénévole, est réduit à ce qu'il
est au plus inutile de lui-même et est invité à
rencontrer l'autre dans un chemin d'humilité sans cesse à
refaire.
Chemin d'humilité, chemin d'amour, chemin d'émerveillement.
S'émerveiller des joies des malades, de leur progrès,
de leur enthousiasme, susciter cette éclosion de rencontre, de
fraternité, partager des joies, des tristesses, des questions
et des inquiétudes, voilà autant d'occasions d'émerveillement
dans le quotidien.
La véritable humilité, c'est arriver
à ne plus parler de soi, parce qu'on n'y pense plus tout simplement,
parce qu'on est pris par l'autre, au point de renoncer " à
se faire la mesure de l'autre ".
Loin des grandes réussites technologiques,
l'humilité du bénévole, " se blottit, invisible
et légère, dans l'inconsistance des petites choses ".
" Levain qui s'immisce dans la pâte, inconnu du monde, mais
essentiel ".
Fragile humilité qu'un souffle ferait basculer
dans l'orgueil ou le mépris de soi. Car en s'exposant, l'humilité
expire.
Entre ces vertus, ces dispositions du cur, ces élans qui
viennent de vous-mêmes, il y a de fortes parentés sous
d'habiles nuances.
Mais l'important n'est pas là.
L'important est le don de soi que ces vertus contiennent et renferment
comme un coquillage renferme le perle précieuse.
Perle précieuse de " l'heure perdue " à accompagner
un malade dans les derniers moments.
Perle précieuse de la " journée perdue " à
classer revues et livres qui seront offerts comme moments de respiration
et d'évasion lorsque la douleur et la souffrance marquent une
pause.
Perle précieuse de ces " soirées perdues ",
où l'oreille se fait silence pour accueillir la parole inquiète
et le regard anxieux des proches des malades entre la vie et la mort.
Perle précieuse de la vie humaine qui s'échange parce
qu'elle est sans prix, parce que le don de soi est sans prix.
Perle précieuse de celui qui m'a tout donné et de celui
de qui j'ai tout reçu.
Gratitude, générosité, gratuité,
humilité. Valeurs non marchandes. Valeurs de résistance
dans un marché capitaliste.
Valeurs qu'on ne trouve parfois qu'au fond de la tasse. Comme lorsqu'on
trouve que son café n'est pas très bon.
La cause, on la découvre en arrivant au fond de la tasse : le
sucre
il y était
Mais justement, il était
au fond. Il aurait fallu remuer !
Peut-être que ce qui manque parfois à
notre vie est aussi resté au fond !
Notre vie n'a pas toujours toute la saveur qu'elle pourrait avoir parce
que nous n'avons pas l'idée d'aller au fond des choses, ou parce
que nous ne pouvons pas toujours remuer la vie.
Bénévoles, continuez de remuez la vie,
doucement.
Bénévoles, continuez d'incliner l'oreille de votre cur...
Pour devenir maillon d'amour.
Alain Schnoonvaere
Croiser, tordre, croiser, tordre,...
Sans
doute, cela ne vous dit rien ! Si nous ajoutons : carreau, fil, épingles
et fuseaux, peut-être comprendrez-vous. Mais oui, nous vous parlons
de dentelle. Pas celle de Bruges, ni de Bruxelles, mais de Malonne.
Quatre mardis durant, la classe de 3A de l'école fondamentale
a croisé, tordu et planté des épingles pour réaliser
soit une pomme, un chat ou un dauphin avec l'aide de Mr Jean-Pierre
qui adore la dentelle. Il a fallu se concentrer pour terminer afin de
l'offrir à nos mamans le 9 mai précisément. Ce
ne fut pas aisé. Cependant, nous sommes contents du résultat
et... la dentelle n'a plus de secret pour nous !
les élèves de 3A et Me Lallemant
photos : B. Dubois
Fer et Pierre
Décidément,
les locaux des Editions " Feuilles Familiales " se prêtent
fort bien aux expositions artistiques en tous genres.
Du 24 avril au 2 mai, ils ont servi de cadre à une exposition
intitulée " Fer et Pierre, Terre et Air ". Deux artistes
aux techniques très différentes y ont exposé leurs
oeuvres.
A Malonne, il est inutile de présenter André Fraselle
déjà bien connu pour ses talents pédagogiques,
de comédien au sein des " Vrais Amis " et de conteur
à toutes les occasions.
Aujourd'hui, on sait aussi qu'il est sculpteur et que son matériau
préféré, c'est la pierre et le fer qu'il trouve
chez un ferronnier du voisinage parmi les déchets et rebuts.
Comme il le proclame, il pratique l'art-défoulement car c'est
pour retrouver le calme et l'isolement de son atelier après une
éprouvante journée d'enseignement qu'il découpe,
creuse, plie, soude des éléments hétéroclites
et qu'il donne vie à des personnages humains ou animaux selon
son imagination ou son humeur du moment.
Ceux-ci
sont simples, dépouillés, même rouillés mais
sympathiques et poétiques.
Ses oeuvres étaient exposées dans le beau jardin de la
propriété située juste en face de l'ancien tombeau
du Frère Mutien, rue du Fond.
A l'intérieur, Marie-Christine Tasiaux, une artiste d'Auderghem,
née à Namur, exposait des oeuvres très différentes
par la technique mais tout aussi poétiques.
Ses dessins à l'encre de Chine et au crayon de couleur évoquent
la terre et les saisons, le vent dans les arbres. Ce qui frappe le visiteur,
c'est la finesse du trait, la lumière qui baigne les tableaux
et le mouvement dans les suites de dessins d'un même paysage saisi
à des moments différents.
Ce vendredi 23 avril, une foule conquise et silencieuse se pressait
dans le jardin et les salles d'exposition pour le vernissage de cette
exposition.
R. Legrain .
Folknam Musique Trad
Skiffle scout un jour, chante Folk toujours
Jean-Pol Simon, tout jeune, a exercé sa voix
dans des chorales d'enfants et des groupes vocaux de messe et de feux
de camp. Mais c'est un peu plus tard, au sein du Baden Skiffle, qu'il
a trouvé l'opportunité d'exprimer toute la sensibilité
de son art : la chanson à texte. Et aujourd'hui encore, dans
le groupe Oxalys folk, il continue de faire la belle vie au folksong.
Parlez donc " musique
" avec Jean-Pol, il vous répondra " chanson et percussions
" (il en joue une petite collection). Demandez-lui s'il a une raison
particulière de monter ainsi sur les planches
il vous dira
que ça lui a pris tout petit. A 5-6 ans, il était déjà
enrôlé dans une chorale de la cathédrale. Et puis,
à l'âge d'être louveteau puis scout, il a embrayé
dans le folksong. Et cette aventure, il la poursuit encore aujourd'hui,
et en parle avec passion.
18 années de Baden Skiffle.
Plus de 300 concerts dont certains avec J. Hustin, F. Cabrel, Y. Duteil,
M-P. Belle
Baden Skiffle... de Baden
Powell, le fondateur
du scoutisme, et de Skiffle, groupe vocal et instrumental des années
30 à Chicago. Ce genre réapparaît lors de l'expression
contestataire américaine des années Vietnam, portée
jusqu'en Europe par Joan Baez, Bob Dylan, Graeme Allrwright, Pete Seeger,
Dock Watson
.18 ans qui commencent par une première fête
d'unité lors de laquelle on demande une animation musicale aux
18 participants de l'atelier " expression chant " mis sur
pied par des animateurs qui eurent une sacrée intuition. La première
année, le groupe improvisé se produit déjà
quelques fois et avec un franc succès. L'année suivante,
en 1969, le Baden se constitue : 9 musiciens-chanteurs, un nom et un
répertoire plus éclectique que celui des seuls chansonniers
que Jean-Pol a toujours eu plaisir à écumer. Mais qu'il
s'agisse du folk canadien, breton, wallon, irlandais ou flamand (c'est
pour bientôt), que ce soit avec le Baden ou avec Oxalys folk,
une exigence revient toujours : que les textes aient du sens et de la
sensibilité. " En aucun cas être des mercenaires de
la musique ". Jean-Pol se plait à insister : " Ce qui
fait tenir un groupe, c'est les relations interpersonnelles entre les
membres. Jouer ce qu'il y a sur la partition, n'est en soi pas trop
difficile. Mais même si les goûts musicaux sont les mêmes,
rien n'est acquis d'avance. Avec les membres du groupe, avant de jouer,
on se plait à échanger sur ce que l'on vit. On a parfois
aussi des coups de téléphone entre nous qui durent des
heures... La maturité musicale vient en travaillant, mais la
sympathie des relations, c'est primordial. Le respect des différences,
l'enrichissement de celles-ci -si on les accordent comme les instruments-
de même que les rapports avec les famille de chacun, c'est ce
qui pérennise un groupe. "
Le virus à nouveau actif
Le Baden s'est arrêté après 18 ans, mais pour Jean-Pol,
le germe reste présent. Il n'a d'ailleurs pas cessé ses
expériences parallèles, comme chef de chur à
Salzinnes, par exemple, et a continué d'être sollicité
ou de monter des projets. Animer
on a ça dans l 'âme
quand on a fait du scoutisme. Et pour la fête au village, en 1998,
le voilà qui rempile pour le service d'Amnesty et d'Oxfam. Il
relance deux compères de la dernière version du Baden
Skiffle, Géraldine et Etienne, et goûte à nouveau
à l'ivresse des planches. " Je savais ce jour-là
que je ne terminerais pas ma vie sans reprendre l'aventure folk ".
Et c'est le début d'Oxalys folk, créé en 2001.
Dans la droite ligne du groupe salzinnois, il est vrai (je ne renie
pas mon passé) mais si le genre est semblable, place aussi à
la créativité de chacun et à un répertoire
éclectique et différent.
Ainsi, pour le CD de Folknam Musique Trad (*), ils ont composé
un air -texte et musique- intitulé " Le retour du printemps
". " Nous voulions à tout prix une création
pour cette occasion toute particulière ". Et puis le second
morceau tiré du répertoire canadien : " Eléonore
", une chanson d'amour
comme beaucoup d'air folk et de skifflesongs
d'ailleurs
dédiée à la fille d'un membre
du groupe. Jean-Pol a-t-il filé le virus de la musique à
ses propres enfants ? Sans conteste ! Même si tous ne sont pas
musiciens, ils goûtent chacun à la musique, d'hier ou d'aujourd'hui
avec avidité. Et Jean-Pol de souligner que, troisième
de la famille, Corentin, dans un genre musical différent, non
seulement joue mais aussi compose et se produit sur scène avec
son groupe " Djin saout ".
(*) Le double CD et son livret de 32 pages sont disponibles
au prix de 20 euros à l'agence Dexia de Malonne.
Mercenaire de la musique s'abstenir
Baden Skiffle, Oxalys folk. Les groupes se suivent et se ressemblent,
même si Jean-Pol évite tout amalgame qui ferait pression
sur les sensibilités de ses nouveaux partenaires. Il arrive néanmoins
que des routes qui se sont croisées avec bonheur, se séparent,
ouvrant de nouvelles opportunités de participation. Ainsi, Oxalys
folk est-il en ce moment à la recherche d'un violoniste, d'un
accordéoniste (diatonique) et d'un batteur-percussionniste
les postes à pourvoir pouvant, comme on dit dans ce cas, être
attribués aussi bien à une femme qu'un homme. Faire acte
de candidature, 58, chemin de Reumont - 5020 Malonne. Vous serez les
bienvenus. La devise du groupe est " Avec plaisir et qualité ".
60 ans de vie commune. Est-ce encore possible au XXIème
siècle ?
L'Amicale des Pensionnés que l'on baptise parfois de "
3x20 " est très active à Malonne. Chaque année,
elle organise quatre goûters et des excursions en Belgique et
hors frontières qui sont des occasions de se retrouver, de partager
les dernières nouvelles, de s'amuser et de se distraire dans
la plus grande convivialité.
Ce samedi 8 mai, l'ambiance était encore un peu plus festive
et solennelle car l'Amicale fêtait quatre
couples comptant parmi ses membres pour 60 et 50 ans de vie commune.
A une époque où les statistiques nationales nous disent
que 3 mariages sur 4 se terminent par un divorce, les ménages
qui ont duré 50 ou 60 ans sont des exceptions. Et c'est bien
vrai car s'il faut déjà avoir la chance de survivre à
deux pendant autant d'années, il faut une fameuse dose d'amour,
de compréhension réciproque et de bonne volonté
pour y arriver. Et cela mérite bien que l'on fête ceux
qui en sont capables.
L'administration communale de Namur avait délégué
son échevine de l'Etat-civil et de la population, Madame Dominique
Renier et son assistante Madame Adam pour rehausser cette fête.
Dans son discours fort bien tourné et humoristique, Madame l'Echevine,
après les félicitations d'usage, fit un historique bien
documenté et touchant de chacun des couples jubilaires qui fut
unanimement apprécié et applaudi par l'assistance. En
voici un bref résumé.
Noces de diamant.
Monsieur Georges DELVAUX et Mme Emilia GERARD se sont mariés
à Sombreffe le 18 mars 1944. Il se sont rencontrés au
cours d'un bal privé en avril 1942 et c'est en dansant qu'ils
ont fait connaissance. Ils mettront deux ans pour bien se connaître
avant de se marier et il semble qu'ils ont bien réussi.
Coutelier à Gembloux, Georges travaillera chez " Mélotte
" une entreprise de machines agricoles. En 1942, il entrera aux
chemins de fer à Namur comme chaudronnier puis mécanicien
pour machines à vapeur et enfin comme ajusteur mécanicien
au Bas-Prés. Il sera pensionné en 1977. Quant à
Madame, elle a travaillé à Bruxelles, puis à la
poste, aux Contributions et dans une banque. Elle a élevé
deux filles à Malonne. Le couple a 4 petits-enfants et 5 arrière-petits-enfants.
Monsieur Pierre MUSSCHOOT a épousé Madame Eileen COOMBES
à Coventry le 3 juin 1944, trois jours avant le débarquement
de Normandie. Ce fut le début (assez mouvementé) d'une
longue vie commune qui ne le fut pas moins.
Elève à l'Ecole Royale militaire en mai 1940, Pierre s'évada
de Belgique pour rejoindre l'Angleterre et continuer la lutte contre
l'ennemi du moment. Interné de mai à août 1941 au
camp de concentration de Miranda en Espagne, grâce à une
fausse carte d'identité canadienne, il s'embarque à Gibraltar
pour Liverpool où il débarque après avoir traversé
des mers infestées de sous-marins allemands.
Il sera incorporé aux Forces belges en Angleterre. En 1944, il
participera à la campagne de Normandie, à la libération
de la France, de la Belgique et la Hollande. Grièvement blessé
à Steendorp, il recevra la décoration de chevalier de
l'ordre de Léopold pour avoir sauvé la vie de son groupe
qui l'entourait.
Eileen
Coombes était secrétaire à Coventry avant de s'engager
dans la marine britanique. Elle a été décorée
de la " War Medal " britanique pour services rendus pendant
la guerre.
Le couple qui avait fêté ses noces d'or à Malonne
en mai 1994 a eu 4 enfants (3 garçons et une fille) 5 petits-enfants
et 2 arrière-petits-enfants.
Noces d'or :
Monsieur Massimo RONCALLI est né à Mazzolini (Italie).
Madame Irène CASTELLI est née à Floreffe le 13
mai 1929. Ils se sont mariés à Floreffe le 26 juin 1954.
En 1948, Massimo arrive en Belgique et trouve un emploi de tourneur
en mécanique à Auvelais chez Heuze Malevez Simon jusqu'en
1974. Ensuite il travaillera chez "Dolomie Carsambre" à
Floreffe comme mécanicien.
Irène a travaillé comme femme d'ouvrage et elle habitait
le long du Circuit motocycliste de Floreffe.
Massimo, en tant que mécanicien était un fan des courses
de motos. En 1948, lors d'une course sur le circuit, ils se rencontrèrent
au bal organisé à cette occasion. Ils sont toujours ensemble,
eurent 2 enfants et 4 petites filles.
RONCALLI c'est aussi le nom de Angelo Giuseppe Roncalli, mieux connu
sous le nom de Jean XXIII qui fut pape de 1958 à 1963. Le lien
de parenté avec Massimo est peut être assez éloigné
mais c'est bien la même famille.
Le couple BOLAND-SAYE qui fête également ses noces d'or
cette année n'était pas présent pour raison de
santé. L'Amicale les fêtera cependant plus tard et Malonne
Première vous en parlera au bon moment.
M.P. félicite les heureux jubilaires et leur souhaite de vivre
encore de longues années ensemble.
R. Legrain .
TAIS-TOI ET MANGE !
Voilà bien un titre qui dit bien ce qu'il
ne veut pas dire !
Voilà un spectacle où l'on n'arrête
pas de parler et où l'on ne mange pas ! Normal ! C'est du théâtre
; et au théâtre, on cause, par nécessité,
et s'il arrive que l'on y mange, c'est pour faire semblant.
C'est donc à un " spectacle à sketches " que
nous ont invités les élèves de 5ème Rénové,
sous
la direction de Cécile Lambert, à l'Institut Saint-Berthuin,
ces 6 et 7 mai 2004. Les textes, principalement, sont de Marie-Paule
Kumps et Bernard Cogniaux, ce couple d'acteurs belges bien connus. Ils
sont complétés par un extrait de " Lapin Lapin "
de Coline Serreau et de deux textes de Stéphanie Terwagne, condisciple
des acteurs.
Les saynètes sont regroupées en cinq thèmes : dans
la nature, les réunions, la famille, la solitude et les sorties.
D'inégales longueurs, ce ne sont pas toujours les plus longues
les plus savoureuses. Je dirais plutôt que les sketches les plus
longs sont les plus grinçants, mais pas trop. À épingler
: la préparation d'une " Dernière Cène "
décapante,
ladégustation un peu osée des champignons des bois ; et
cette géniale invention qu'est le décuiseur ! Géniale
comme idée, et géniale par la chute. (Félicitation
au technicien son pour la parfaite synchronisation). Quelques danses
viennent faire les transitions (tango, danse orientale, danse des garçons
de café
)
Une fort bonne soirée pour le public très nombreux (il
faut le souligner). Ça roulait ! Pas de temps morts, pas d'incident
technique, une mise en scène sobre et originale, des acteurs
d'une grande homogénéité tant aux niveaux de la
diction et de l'intonation que celui des jeux de scène. À
féliciter, sous le même éloge, les acteurs (Mélissa,
Kee Sung, Harry, Marie, Rosalie, Vanessa, Sandrine, Cécile, Véronique,
Frédéric, Tiphanie, Laura, Carla, Guillaume et Claire),
de même que tous les aidants : Madame Jamart (décors),
Thomas, Sandrine, Pierre (technique), Stéphanie pour son talent
littéraire, les mamans maquilleuses, les parents qui poussent,
aident, encouragent, supportent
, et Madame Lambert, l'orchestratrice
du tout.
En guise de conclusion : ce fut un spectacle " rafraîchissant
", plein d'humour, faisant plus souvent sourire que rire. Mais
le public est resté sur sa faim ! Fatalement, à force
d'entendre parler " bouffe " pendant toute la soirée,
beaucoup, en sortant, avaient comme un petit creux. Et puis, même
si le spectacle a duré pas loin de deux heures non-stop, on s'est
si bien amusé qu'on en aurait bien repris encore un peu.
Pierre Ducarme.
photos : Yannick Dupagne
|
|
Assemblée
Générale
Dans les derniers numéros
de Malonne Première, nous vous avons présenté quelques
aspects du fonctionnement de l'Association.
Janvier : le bénévolat
et "
venez donc rejoindre l'équipe de Malonne Première ! Les
tâches sont multiples et variées
Il y en a pour
tous les goûts et tous les talents ".
Février : le site internet
www.malonne.be. Une des propositions était de " rejoindre
l'équipe afin de dynamiser le site ou de prendre un projet temporaire
en charge ".
Mars : Le comité de rédaction - lecture.
Un souhait : " C'est de voir étoffer le nombre de personnes,
car l'apport des convergences et des divergences est un enrichissement
pour son activité ".
Avril : la publicité. Stéphane a très
bien présenté le " travail " d'Anne (sa maman
! ). Un appel : qui veut bien l'aider
par ex. pour l'accompagner
dans certaines démarches concernant la rencontre avec les commerçants
Mai : l'esprit pluraliste : une des valeurs essentielles
de Malonne Première. Pas de discrimination politique, philosophique,
religieuse
, la valeur fondamentale étant le respect des
personnes, groupes ou associations. Alors, à vous, chers lecteurs,
d'assurer le pluralisme dans la " mise en page de votre village
" !
Juin : (anticipation). Bien d'autres activités
sont indispensables à la réalisation du journal (voir
Editorial du n° 187, janvier 2004). Il nous faudra, par ex., dans
un délai très court, faire face aux relations avec l'imprimeur,
le distributeur
Nous continuons à croire que nous pouvons compter
sur vous. Merci aux nouveaux collaborateurs : Béatrice, Anne,
Bernard
et aux futurs.
Mais chaque Malonnois a l'occasion de soutenir toutes
les équipes de Malonne Première et de les conforter dans
les différents projets.
C'est pourquoi nous vous attendons nombreux à la prochaine Assemblée
Générale le mardi 1 juin à 20 heures.
Rendez-vous dans le local central de la Cour d'Honneur de l'Institut
Saint-Berthuin.
Guy Bouchez
|
Les cloches
sont passées à Bauce
Les
enfants du quartier de Bauce ont été choyés à
Malonne grace au dévouement et à la générosité
du sympathique comité des fêtes du quartier: Mimie et Jacques
Leblanc .
Ils furent conduits en cortège de la chapelle de Bauce jusqu'à
la prairie choisie par les poules de Rome pour y déposer leurs
oeufs.
C'est avec un sachet bien rempli de toutes bonnes choses que les enfants
accompagnés de leurs parents regagnèrent leur domicile
N.B. La dicause des Sarpettes de Bauce aura lieu les 21 et 22 août
2004.
Michel Leblanc .
Lan Party à Malonne : les jeux sont faits !
Ce week-end du premier mai, alors que certains
profitaient du soleil et d'un repos bien mérité et que
d'autres sillonnaient les routes de la région à tout vitesse
sous les yeux admiratifs des spectateurs, d'autres encore s'étaient
donné rendez-vous dans le hall sportif de Saint-Berthuin pour
une compétition d'un tout autre acabit.
En effet, rappelez-vous, c'était ce vendredi 30 avril que s'ouvrait
la 6ème édition de la Lan Party organisée à
Malonne par l'équipe de NSLAN (www.nslan.net). Après plus
de trois semaines de préparatifs, les machines ont pu venir se
connecter, les unes après les autres, au réseau local
mis en place. Alimentées par un groupe électrogène
indépendant et régies par un serveur impressionnant, les
" bécanes " n'avaient plus qu'à suivre leur
maître. Alors que les organisateurs attendaient près de
200 joueurs, se sont finalement 90 inscrits qui se sont retrouvés
face à leur écran d'ordinateur pour trois jours de tournois
sans merci. Mais qu'à cela ne tienne, on était là
pour s'amuser. Pour ceux qui connaissent : Counter Stike, Half Life,
Quake III, Unreal Tournament,
rien que les grands jeux du moment
! Et, si la lutte fut éprouvante pour certains et la nuit trop
courte pour d'autres, le pari était gagné : aucun incident
technique à déplorer et des participants fatigués
mais ravis. Les gagnants quant à eux sont repartis les bras chargés
des nombreux lots offerts pas les sponsors. Vous rêvez vous aussi
d'un graveur DVD, de baffles à faire trembler le voisinage ou
d'un PC transparent ? Alors, il ne vous reste plus qu'un an pour vous
entraîner avant de participer à la prochaine édition
!
Anne Detry
UN MOMENT POUR REVEILLER LE PRINTEMPS
A l'Ecole de la Communauté Française, chaque année
le Marché aux senteurs rassemble les parents et d'autres Malonnois
pour acheter de jolis objets fabriqués
par les élèves de l'école maternelle et primaire
(montages floraux, ufs décorés, savons parfumés,
brochettes de bonbons, coquetuiers peints, confitures artisanales,
)
Il y avait aussi de bonnes choses à manger : croque-monsieur,
galettes, glaces,
La classe 3e primaire
REUMONJOIE OUVRE SES PORTES
Cela fait quelques années qu'au mois de mai,
l'Ecole Professionnelle Reumonjoie ouvre ses portes durant une journée
pour mieux faire connaître ce qui se passe quotidiennement entre
ses murs. Des visiteurs venus de tous les horizons, des parents, des
amis peuvent alors visiter les ateliers, se rendre compte du travail
accompli par les élèves dans les différentes disciplines
enseignées à l'école. En plus, des spectacles de
chant, de sport, de play-back ne manquent pas d'attirer leurs petit
monde. Et d'autres animations se déroulent aussi par-ci, par-là
dans les couloirs et les recoins de l'école, telles l'exposition
des travaux d'art plastique ou la foire aux livres. Alors, si l'occasion
se présente, pourquoi manquer l'édition 2005 ?
PROMESSE D'UN ETE FLEURI
Depuis le début du mois de mai, comme chaque
année, les serres de l'école professionnelle Reumonjoie
s'ouvrent au public de Malonne et des environs pour que se dispersent
les plantes fleuries
produites par la section agronomie. Malgré le climat qui ne ressemble
pas au réchauffement prévu, les plantes de cette année
sont de bonne qualité et promettent un été fleuri.
Parmi celles-ci, les pétunias spéciaux, les millions bells
et autres surfinias ont été hébergés dans
une serre construite durant l'hiver. Ces plantes ne pouvaient être
qu'excellentes grâce à un vitrage tout neuf et tout propre
offert gracieusement à l'école par GLAVERBEL MOUSTIER.
Même si les rayons solaires se sont fait rares, la qualité
du verre les a rendus radieux.
André Jeanmart
Par 1 bon matin d'avril
" Et il est possible de partir tout de suite ? "
" Le ravito est bien à 15 km ? " ou " Croyez-vous
que mon petit dernier saura faire tout le petit parcours ? "
Voici
quelques questions que vous auriez pu entendre lors du départ
ce dimanche 27 avril au Hall omnisports de St Berthuin ?
Mais de quel départ parle-t-il, allez-vous me dire.
Mais de la 3me édition du rallye VTT de Malonne, pardi!
En effet, pour la 3 fois consécutive, l'Association des Parents
de l'Institut St Berthuin organisait un rassemblement de VTTistes en
proposant 3 parcours.
A l'origine, il s'agissait de 25, 40 ou 55 km Mais suite à une
organisation peu scrupuleuse de la part d'une institution voisine, il
fut interdit formellement, de pénétrer dans le bois du
Duc. Les parcours
ont donc du être revus pour contourner ce merveilleux site. C'est
le long des 35 km du petit parcours que les familles et débutants
ont pu se détendre. Quant aux cyclistes plus chevronnés,
la plupart s'élancèrent sur les 2 autres, à savoir
50 ou 65 km qui dévalaient par monts et par vaux jusqu'à
la Meuse.
Il est à noter que cette année, la présence d'un
invité de marque à stimulé nombres de personnes
à participer à cette sortie. En réalité,
les organisateurs tablaient fortement sur cette présence, mais,
comme tous les grands de cet univers, il n'est jamais garanti de le
voir parmi nous. Cette année, vous avez été nombreux
à profiter de cette présence si chaleureuse. J'ai nommé
ce bon soleil de printemps qui n'a pas
lésiné sur la diffusion de ses rayons. De circonstance
pour une sortie de cyclistes
! L'affluence à cette manifestation
n'en resort qu'améliorée. En effet, pas moins de 432 personnes
ont pris le départ et nombreux sont ceux qui découvraient
pour la première fois notre charmante contrée. J'en ai
même surpris quelques uns qui s'exprimaient dans la langue de
nos voisins du nord.
En fin de parcours, comme toute sortie VTT qui se
respecte, la possibilité de laver sa monture était offerte.
Sous l'affiche " Bike Wash " ou " Douche Vélo
", l'eau coulait à flot. A quelques pas de là, l'eau
faisait place à la bière, de Malonne ou d'ailleurs, afin
d'abreuver les cyclistes.
Toutes ces réjouissances n'ont été possibles que
grâce à la collaboration de toute une équipe issue
de l'Association des Parents de l'institut St Berthuin, aidée
ponctuellement
de quelques personnes extérieures.
Un grand merci également envers l'institut qui a mis à
disposition les infrastructures du Hall Omnisports et envers les communes
qui nous ont octroyé les autorisations nécessaires pour
traverser leur territoire.
Ph. Folcque
|