172 Septembre 2002

 

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Un nouveau docteur à Malonne… l'abbé Sylvain Ikatenia

Les médecins du coin n'ont pas à s'inquiéter, le nouveau docteur ne leur fera pas concurrence… car c'est en Philosophie et Lettres que l'abbé Sylvain Ikatenia vient de soutenir en mai dernier une thèse de doctorat à l'Université Catholique de Louvain, pour laquelle il a obtenu la plus grande distinction.
Malonne Première tient à le féliciter vivement pour ce brillant résultat.
Son sourire paisible nous est maintenant familier ; cela fait, en effet, une quinzaine d'années que l'abbé Sylvain exerce son ministère pastoral à Malonne.
Pour nos lecteurs, le vicaire Sylvain s'est aimablement prêté à une interview.

Jean-Claude GUYOT

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Camp parents 2002
Une bande d'Apaches lâchés dans la nature

Vous vous demandez peut-être encore : " Mais qu'est-ce que c'est cette histoire de camp parents ? ". Eh bien, ce n'est pas compliqué. Le concept : un week-end du début du mois de juillet, lorsque les enfants des unités guide et scoute de Malonne sont au camp, un groupe de parents saisit l'occasion pour profiter lui aussi de la vie au grand air. Résultat : 50 à 60 personnes qui passent trois jours sous tente, comme des scouts (enfin, presque). Les plus jeunes n'ont pas 30 ans, les plus âgés ont plus du double, mais tous partagent cette même " petite folie " qui leur fait croire que l'on n'est jamais ridicule quand on prend du bon temps dans la bonne humeur et la convivialité.

José Gérard

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1963 2003
Unité scoute et guide
Le Roc - La Cascatelle
MALONNE

N'OUBLIER PERSONNE, le souci de celles et ceux qui veulent fêter un anniversaire!Remonter quarante ans d'histoire, c'est découvrir que les archives ont quelques lacunes.
Ensemble nous pouvons y remédier.Tu as vécu la vie de l'unité dans l'une ou l'autre de ses sections…
Tu souhaites être des nôtres pour ce quarantième anniversaire…
Bloque la date du 5 avril 2003.
Tu rencontres des anciens, parles-en, venez ensemble.
Tu es prêt à donner un coup de main, contacte-nous.

Adresse de contact :
Eric d'URSEL , rue Bransart 51, 5020 Malonne (081. 44.15.65), eric.dursel@swing.be


Fête de l'Ecole Primaire Spécialisée " ENSEMBLE "


En cette fin d'année scolaire, et comme il est de tradition , les classes de l'Ecole Primaire Spécialisée de Saint-Berthuin ont offert un spectacle haut en couleur aux parents et amis. Il s sont venus nombreux pour applaudir leurs enfants, plus de 580 personnes .
Pendant plus de 90 minutes, se sont succédés les saynètes préparées amoureusement par les enfants . Des plus petits aux plus grands, la variété des numéros présentés a éclairé la scène d'un soleil convivial et qui donne chaud au coeur... Toutes les expressions artistiques étaient rassemblées: la poésie, le conte moderne, la magie, le chant, la danse du printemps ou celle des rappeurs avec les plus grands, les tambours à la manière de ceux de Plomcot, un futur trompettiste qui a fait un malheur,...
Un leitmotif " ENSEMBLE " judicieusement démontré par la chanson de Jean-Jacques Goldman. Ensemble, dans une communion d'esprit pour une jeunesse qui accepte et respecte l'autre dans toute sa différence et qui partage travail, difficultés, joies et peines de tous les jours ...
Brf, un spectacle dynamique et qui faisait dire à certains que " l'été sera show " La tombola monstre a eu son succès légendaire et c'est autour d'une bonne " Malonne " ou d'une limonade bien fraîche et d'une petite restauration que les parents, les enfants et l'équipe éducative " ensemble " ont passé le reste de la soirée à échanger leurs impressions sur la prestation des enfants, mais aussi les bons souvenirs ou leurs projets.
Voilà un beau point d'orgue qui ponctue une année scolaire riche en fraternité !


Texte : Michel Goffinet
Photos : R. Legrain .


Une malonnoise au Burundi

Nous recevons des nouvelles de Anne Verheyen, malonnoise de "Fontaine", qui travaille actuellement au Burundi pour une organisation humanitaire. Si vous aussi, vous connaissez quelqu'un qui vit une expérience enrichissante à l'étranger (études complémentaires pendant quelques mois, aides humanitaires, travail à l'étranger,...), n'hésitez pas à nous transmettre un petit article sur son expérience. Cela donnera peut-être envie à d'autres malonnois de vivre le même type d'expérience et qui sait, de profiter de l'expérience vécue par ceux qui sont rentrés au village... envoyez vos articles à "redaction@malonne.be".

Texte : Anne Verheyen

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Page d'écriture.

Il était une fois un peuple de papillons qui, au hasard de leurs pérégrinations, avaient découvert une flamme .Cela les avait intrigués car ils y voyaient pas mal de ressemblances avec eux : c'était coloré, cela bougeait, dansait, mais restait fixé comme sans désir ou possibilité de s'envoler. Les papillons se posaient donc mille et une questions.
Un jour, le sage qui présidait aux destinées de ce peuple décida de convoquer une assemblée générale pour faire le point sur la question. On parla, échangea, discuta longtemps. Finalement on décida d'envoyer un éclaireur pour examiner de plus près la chose.
Le papillon s'envola, un soir, jusqu'à la fenêtre du château voisin derrière laquelle dansait la flamme d'une bougie. Tout un moment, il tournoya puis vint faire rapport sur ce qu'il avait vu. Peu de choses nouvelles, en fait .
On fit donc appel à un deuxième éclaireur. Celui-ci eut la chance de trouver la fenêtre ouverte, ce qui lui permit de s'approcher de plus près. Si près même qu'il se brûla le bout des ailes. A son tour, il revint rapporter le résultat de son examen. Mais personne n'était réellement satisfait.
Un troisième volontaire, plus audacieux celui-là, fut encore envoyé. Décidé à découvrir la fin du fin, il tournoya, s'approcha si près de la bougie qu'il s'y consuma.
De loin, le sage avait suivi les manoeuvres de son troisième envoyé. Un peu malheureux de l'issue, il convoqua une dernière fois l'assemblée, il déclara que seul le papillon mort connaissait le mystère de la flamme et qu'il n'y avait plus rien d'autre à dire.

L'escribouilleur


Un groupe Rock québécois à la Ferme de Reumon

Fin juin dernier, le festival VERDUR ROCK rassemblait à Namur une palette d'orchestres pour le plus grand plaisir des "rockers".
Parmi ces musiciens, le groupe ALKAZAR, vainqueur du "CEGEP'S ROCK" en avril dernier à Montréal, participait en invité. En l'honneur de ce premier prix à Montréal, l'agence WALLONIE - QUEBEC offrait à ces jeunes le voyage et un enregistrement en Belgique.
Pendant leur séjour, les musiciens d'ALKAZAR ont été hébergés au "Gîte à la Ferme" de Reumont; C'est là que nous les avons rencontré un beau matin, dans le splendide cadre de cette ancienne bâtisse.
Jean-Philippe, chanteur guitariste; Pierre Olivier, batteur; Olivier, basse; et Simon, guitare, sont tous étudiants, originaires de GATINEAU, dans le sud-ouest du Québec. Ils jouent ensemble depuis 2 ans un rock alternatif, au style imagé et composent aussi en français. Un disque avec 4 chansons sortira bientôt!
Très sympathiques, les musiciens d'ALKAZAR sont enchantés de leur découverte de la Belgique: ils ont donné un concert à l'ULB, à Bruxelles, où ils ont été émerveillés par la Grand'Place, ils ont visité Bruges, ils ont effectué le trajet Malonne - Namur - Malonne à vélo et se sont un peu perdus… ils se sont éclatés à VERDUR ROCK, ils ont goûté la bière belge… les nuits ont été courtes, et ils ont apprécié l'atmosphère chaleureuse de Reumont, d'où ils vous offrent cette photo -souvenir dans les arbres du parc.

Jean-Claude GUYOT


Avez-vous des dictionnaires français ?

Dans le cadre de mon travail à la faculté de droit, je me suis rendue en Tanzanie au mois de juin. Jean-François, mon mari, m'a accompagnée en tant que garde du corps. Les facultés universitaires Notre-Dame de la Paix de Namur parrainent un enseignement de droit à distance pour des jeunes de la région des grands lacs africains, plus précisément des Congolais, Burundais et Rwandais réfugiés dans les camps à l'Est de la Tanzanie (au total il y a 1.500.000 réfugiés).
Arrivés à Dar Es Salaam, nous avons pris le train et roulé à travers le pays pendant 38 heures; à chaque arrêt, des mamas nous proposaient leur production locale : des fruits de baobab, du miel, du manioc…
Le centre du projet se situe à Kigoma, au bord du lac Tanganyika. Pour l'anecdote, c'est là bas que, en 1871, Stanley a retrouvé Livingstone. A l'occasion des examens de fin d'année, nos 70 étudiants avaient obtenu l'autorisation de sortir de leur camp. Les examens se sont déroulés dans une école d'une petite ville tanzanienne, accessible uniquement par une piste très poussiéreuse. Certains étudiants ont voyagé 2 jours pour y arriver, à pied, en dala-dala ou en camion.
A l'issue des épreuves de droit pénal, histoire du droit et gestion des conflits, nous avons bavardé; ils nous ont fait part de toutes les difficultés qu'ils ont pour étudier. La journée, ils doivent se débrouiller pour nourrir la famille (ils reçoivent des rations mais ce n'est pas suffisant). Le soir, ils n'ont pas d'éclairage ; les syllabus que nous leur envoyons sont mangés par des rats. Ils sont parfois seuls et sans moyen de communication avec les autres étudiants. Malgré ces difficultés, ils travaillent et espèrent obtenir, au bout de trois ans, un diplôme de graduat en droit.
Nous avons eu l'occasion d'entrer dans un camp de réfugiés congolais : un village de 54.000 personnes, grouillant d'enfants innocents, pauvres et gais, avec pour seul horizon, ce village dont ils ne peuvent s'échapper. Seules les écoles sont construites en briques ; mais dans les classes, il n'y a pas de bancs. Les femmes se retrouvent autour des points d'eau et lessivent les vêtements usés jusqu'à la corde. A 18 heures, la nuit noire tombe sur le camp. Sans lumière, sans musique, ils cuisent les fèves et le riz sur un petit brasero et puis, sans doute, font l'amour…
Au camp, les étudiants n'ont pas de livres, pas de documentation. Ils aimeraient tant avoir chacun un dictionnaire. Nous leur avons promis d'en récolter en Belgique et vous pouvez nous aider. Si vous jugez ce projet intéressant, pouvez-vous nous remettre un dictionnaire français neuf ou usagé ?
Merci d'avance, de la part des étudiants en droit, congolais, rwandais et burundais réfugiés en Tanzanie.

Vous pouvez déposer les dictionnaires :
· Chez Claire Pacco-Monville, Chemin du chêne Jacqueline, 20 à Malonne, tél 081.44.53.99
· Au fond de Malonne :
o à la boulangerie " Les délices de Saint-Berthuin "
o à la boucherie " Romilly "

Claire Pacco-Monville


 

 


Rentrée.

La " rentrée " est réalisée pour la plupart d'entre nous ; les vacances, c'est du passé.
Faut-il regretter ce temps ? A-t-il été une occasion de détente, de repos, de rencontre ?
Au fait, de quel " temps " avez-vous été gratifié ? Chaleur torride, vent, pluie …
Et les rencontres : barbecue, animations sportives, camps, camping, parties de pétanque, soirées dansantes, tables d'hôtes, ou - de façon inattendue - au cœur de certains bouchons où l'on pouvait parfois partager quelques impressions !
Que l'on revienne à Malonne ou qu'on y soit resté, septembre est en quelque sorte le moment des retrouvailles, le temps de partager ses souvenirs, ses joies, ses soucis et ses projets.
C'est aussi la reprise des activités professionnelles ou bénévoles, la rentrée en crèche ou à l'école pour les jeunes… avec l'horaire et les règles à respecter.

Mais à Malonne, la fête continue, grâce à l'organisation de la Fête au Village, ce 5 octobre. Nous sommes tous conviés à ces moments privilégiés de rencontres. Il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges ! Je vous laisse découvrir le programme dans les pages de ce journal.

Guy BOUCHEZ

Le Cercle Horticole et Floral de Wépion

Concevoir un jardin, créer une pelouse, produire des légumes et des fruits, cultiver des fleurs, tailler une haie ou en-tretenir un verger, autant de problèmes devant lesquels on est parfois démuni…
Quoi de mieux dès lors qu'un "Cercle Horticole et Floral" pour répondre à vos questions et vous aider?
Comme il n'y a plus d'association de ce genre à Malonne et que le sujet m'intéresse, j'ai fait comme une quarantaine de familles malonnoises: je me suis affilié au CHFW.

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La meute Waingunga au camp.

Cette année, c'est à Lonchamp que les louveteaux de la meute Waingunga s'étaient donné rendez-vous.Durant une dizaine de jours, ils ont partagé le vie de Kirikou, ce tout petit bonhomme qui fait de grandes choses pour son village.
Le temps n'a pas toujours été au beau fixe, mais l'ambiance était notre soleil. Entre les jeux, les veillées, les promenades, les rires et les chants, il n'y a pas eu beaucoup de temps pour s'ennuyer. Que de découvertes faites en s'amusant !
Jour après jour, les louveteaux sont parvenus à transformer la sorcière et la source du village de Kirikou s'est remise à couler. Une fois encore ils ont réussi leur mission. A bientôt pour de prochaines aventures et bonne route aux futurs scouts


La Vie au quotidien

Notre "bien vivre aujourd'hui" et notre bien-être immédiat ont souvent la priorité dans nos préoccupations.
Et ce "présent" tient également une grande place dans le cœur de Dieu. Lui aussi attache beaucoup d'importance aux petites choses de la vie. Si nous prenons la peine de feuilleter l'Evangile, nous constaterons à chaque page combien Jésus focalise son attention sur les événements les plus quotidiens, les plus banals, les plus ordinaires. Il met toujours en valeur les petits faits et gestes qui passent inaperçus ou semblent insignifiants: un verre d'eau, le partage d'un morceau de pain, un semeur dans les champs, un berger à la recherche de ses brebis, le vigneron dans sa vigne …
De notre côté, nous nous lamentons volontiers sur les grands drames humains, les catastrophes planétaires en nous demandant: "que pouvons-nous faire?" Que faire devant la famine qui décime les populations en Afrique, devant les violences au Proche Orient, l'exploitation sexuelle des enfants? Nous nous sentons si petits, impuis-sants. Ces détresses nous dépassent et sont démesurées par rapport à nos petits moyens. Nous n'en sommes pas directement responsables mais cela ne signifie pas que nous sommes dispensés de réagir selon nos moyens. Ce qui est certain c'est que l'Evangile ne tolère aucune excuse devant notre indifférence face aux détresses qu'elles soient universelles ou à notre porte: un sourire refusé, une tête qui se détourne, un visage qui se durcit, une main qui se referme, une parole qui décourage… devant cela Dieu est intraitable.
Tout au long de son parcours, Jésus nous a montré que c'est la multiplicité des petits gestes, cent fois, mille fois répétés, qui résorbe la haine, fait fleurir la paix, éteint bien des souffrances inutiles et crée le bonheur.
Avec le mois de septembre, nous allons reprendre nos activités régulières avec un cœur plein de bonnes résolu-tions. Par expérience nous savons qu'un certain nombre ne mène à rien parce qu'au départ elles sont trop irréa-listes et utopiques. Choisissons plutôt de ces petites résolutions qui transformeront notre quotidien et dynamise-ront notre énergie. Si nous sommes habités par l'amour nous saurons lui réinventer chaque jour un nouveau vi-sage.
Bonne rentrée.

G. Lamotte


Un petit coin de paradis

Connaissez-vous ce petit coin de Belgique si paisible 11 mois par an ?…Mais si, vous voyez sûrement, un endroit peuplé de vaches, de guides natures et de fermiers ; un micro climat à l'abri des draches nationales ; un petit bout de paradis parsemé de prairies et de sapins…
Voilà, je vois que vous commencez à situer ce petit bled… Bien sûr, il s'agit de Malempré !
Mais, je sens qu'une interrogation subsiste dans votre esprit… Existe-t-il quelque part en Belgique un village qui ne compte que 11 mois par année ? Non bien entendu !Mais Malempré fait partie de ces petits villages ardennais qui voient leur mois de juillet vibrer au son des rires, des chants et des guitares…C'est dans cet endroit de rêve que trente petites lutins hyper motivées, accompagnées d'un staff de choc et d'une équipe e cuistots hors du commun, ont décidé de planter leurs tentes pour un camp mémorable. Et cette année encore, nous n'avons pas failli à la tradition de ces petits villages ardennais et nous avons rythmé les 10 premiers jours de juillet de batailles d'eau, feux de camp, jeux dans les bois, promesses, concours cuisine…Malempré a une fois de plus fait le plein d'énergie pour un an et longtemps encore nos rires et nos chants y résonneront en attendant de nouvelles aventures…

Anne Vause