Un nouveau docteur à Malonne
l'abbé Sylvain Ikatenia
Les médecins du coin n'ont pas à s'inquiéter,
le nouveau docteur ne leur fera pas concurrence
car c'est en Philosophie
et Lettres que l'abbé Sylvain Ikatenia
vient de soutenir en mai dernier une thèse de doctorat à
l'Université Catholique de Louvain, pour laquelle il a obtenu
la plus grande distinction.
Malonne Première tient à le féliciter vivement
pour ce brillant résultat.
Son sourire paisible nous est maintenant familier ; cela fait, en effet,
une quinzaine d'années que l'abbé Sylvain exerce son ministère
pastoral à Malonne.
Pour nos lecteurs, le vicaire Sylvain s'est aimablement prêté
à une interview.
Jean-Claude GUYOT
suite
Camp parents 2002
Une bande d'Apaches lâchés dans la nature
Vous vous demandez peut-être encore : " Mais qu'est-ce que
c'est cette histoire de camp parents ? ". Eh bien, ce n'est pas
compliqué. Le concept : un
week-end du début du mois de juillet, lorsque les enfants des
unités guide et scoute de Malonne sont au camp, un groupe de
parents saisit l'occasion pour profiter lui aussi de la vie au grand
air. Résultat : 50 à 60 personnes qui passent trois jours
sous tente, comme des scouts (enfin, presque). Les plus jeunes n'ont
pas 30 ans, les plus âgés ont plus du double, mais tous
partagent cette même " petite folie " qui leur fait
croire que l'on n'est jamais ridicule quand on prend du bon temps dans
la bonne humeur et la convivialité.
José Gérard
suite
1963 2003
Unité scoute et guide
Le Roc - La Cascatelle
MALONNE
N'OUBLIER PERSONNE, le souci de celles et ceux qui veulent fêter
un anniversaire!Remonter quarante ans d'histoire, c'est découvrir
que les archives ont quelques lacunes.
Ensemble nous pouvons y remédier.Tu as vécu la vie de
l'unité dans l'une ou l'autre de ses sections
Tu souhaites être des nôtres pour ce quarantième
anniversaire
Bloque la date du 5 avril 2003.
Tu rencontres des anciens, parles-en, venez ensemble.
Tu es prêt à donner un coup de main, contacte-nous.
Adresse de contact :
Eric d'URSEL , rue Bransart 51, 5020 Malonne (081. 44.15.65), eric.dursel@swing.be
Fête de l'Ecole Primaire Spécialisée "
ENSEMBLE "
En cette fin d'année scolaire, et comme il est de tradition ,
les classes de l'Ecole Primaire Spécialisée de Saint-Berthuin
ont offert un spectacle haut en couleur aux parents et amis. Il s sont
venus nombreux pour applaudir leurs enfants, plus de 580 personnes .
Pendant plus de 90 minutes, se sont succédés les saynètes
préparées amoureusement par les enfants . Des plus petits
aux plus grands, la variété des numéros présentés
a éclairé la scène d'un soleil convivial et qui
donne chaud au coeur... Toutes les expressions artistiques étaient
rassemblées: la poésie, le conte moderne, la magie, le
chant, la danse du printemps ou celle des rappeurs avec les plus grands,
les tambours à la manière de ceux de Plomcot, un futur
trompettiste qui a fait un malheur,...
Un leitmotif " ENSEMBLE " judicieusement démontré
par la chanson de Jean-Jacques Goldman. Ensemble, dans une communion
d'esprit pour une jeunesse qui accepte et respecte l'autre dans toute
sa différence et qui partage travail, difficultés, joies
et peines de tous les jours ...
Brf, un spectacle dynamique et qui faisait dire à certains que
" l'été sera show " La tombola monstre a eu
son succès légendaire et c'est autour d'une bonne "
Malonne " ou d'une limonade bien fraîche et d'une petite
restauration que les parents, les enfants et l'équipe éducative
" ensemble " ont passé le reste de la soirée
à échanger leurs impressions sur la prestation des enfants,
mais aussi les bons souvenirs ou leurs projets.
Voilà un beau point d'orgue qui ponctue une année scolaire
riche en fraternité !
Texte : Michel Goffinet
Photos : R. Legrain .
Une malonnoise au Burundi
Nous recevons des nouvelles de Anne Verheyen, malonnoise de "Fontaine",
qui travaille actuellement au Burundi pour une organisation humanitaire.
Si vous aussi, vous connaissez quelqu'un qui vit une expérience
enrichissante à l'étranger (études complémentaires
pendant quelques mois, aides humanitaires, travail à l'étranger,...),
n'hésitez pas à nous transmettre un petit article sur
son expérience. Cela donnera peut-être envie à d'autres
malonnois de vivre le même type d'expérience et qui sait,
de profiter de l'expérience vécue par ceux qui sont rentrés
au village... envoyez vos articles à "redaction@malonne.be".
Texte : Anne Verheyen
suite
Page d'écriture.
Il était une fois un peuple de papillons qui, au hasard de leurs
pérégrinations, avaient découvert une flamme .Cela
les avait intrigués car ils y voyaient pas mal de ressemblances
avec eux : c'était coloré, cela bougeait, dansait, mais
restait fixé comme sans désir ou possibilité de
s'envoler. Les papillons se posaient donc mille et une questions.
Un jour, le sage qui présidait aux destinées de ce peuple
décida de convoquer une assemblée générale
pour faire le point sur la question. On parla, échangea, discuta
longtemps. Finalement on décida d'envoyer un éclaireur
pour examiner de plus près la chose.
Le papillon s'envola, un soir, jusqu'à la fenêtre du château
voisin derrière laquelle dansait la flamme d'une bougie. Tout
un moment, il tournoya puis vint faire rapport sur ce qu'il avait vu.
Peu de choses nouvelles, en fait .
On fit donc appel à un deuxième éclaireur. Celui-ci
eut la chance de trouver la fenêtre ouverte, ce qui lui permit
de s'approcher de plus près. Si près même qu'il
se brûla le bout des ailes. A son tour, il revint rapporter le
résultat de son examen. Mais personne n'était réellement
satisfait.
Un troisième volontaire, plus audacieux celui-là, fut
encore envoyé. Décidé à découvrir
la fin du fin, il tournoya, s'approcha si près de la bougie qu'il
s'y consuma.
De loin, le sage avait suivi les manoeuvres de son troisième
envoyé. Un peu malheureux de l'issue, il convoqua une dernière
fois l'assemblée, il déclara que seul le papillon mort
connaissait le mystère de la flamme et qu'il n'y avait plus rien
d'autre à dire.
L'escribouilleur
Un groupe Rock québécois à la Ferme de Reumon
Fin juin dernier, le festival VERDUR ROCK rassemblait à Namur
une palette d'orchestres pour le plus grand plaisir des "rockers".
Parmi ces musiciens, le groupe ALKAZAR, vainqueur du "CEGEP'S ROCK"
en avril dernier à Montréal, participait en invité.
En l'honneur de ce premier prix à Montréal, l'agence WALLONIE
- QUEBEC offrait à ces jeunes le voyage et un enregistrement
en Belgique.
Pendant leur séjour, les musiciens d'ALKAZAR ont été
hébergés au "Gîte à la Ferme" de
Reumont; C'est là que nous les avons rencontré un beau
matin, dans
le splendide cadre de cette ancienne bâtisse.
Jean-Philippe, chanteur guitariste; Pierre Olivier, batteur; Olivier,
basse; et Simon, guitare, sont tous étudiants, originaires de
GATINEAU, dans le sud-ouest du Québec. Ils jouent ensemble depuis
2 ans un rock alternatif, au style imagé et composent aussi en
français. Un disque avec 4 chansons sortira bientôt!
Très sympathiques, les musiciens d'ALKAZAR sont enchantés
de leur découverte de la Belgique: ils ont donné un concert
à l'ULB, à Bruxelles, où ils ont été
émerveillés par la Grand'Place, ils ont visité
Bruges, ils ont effectué le trajet Malonne - Namur - Malonne
à vélo et se sont un peu perdus
ils se sont éclatés
à VERDUR ROCK, ils ont goûté la bière belge
les nuits ont été courtes, et ils ont apprécié
l'atmosphère chaleureuse de Reumont, d'où ils vous offrent
cette photo -souvenir dans les arbres du parc.
Jean-Claude GUYOT
Avez-vous des dictionnaires français ?
Dans le cadre de mon travail à la faculté de droit, je
me suis rendue en Tanzanie au mois de juin. Jean-François, mon
mari, m'a accompagnée en tant que garde du corps. Les facultés
universitaires Notre-Dame de la Paix de Namur parrainent un enseignement
de droit à distance pour des jeunes de la région des grands
lacs africains, plus précisément des Congolais, Burundais
et Rwandais réfugiés dans les camps à l'Est de
la Tanzanie (au total il y a 1.500.000 réfugiés).
Arrivés à Dar Es Salaam, nous avons pris le train et roulé
à travers le pays pendant 38 heures; à chaque arrêt,
des mamas nous proposaient leur production locale : des fruits de baobab,
du miel, du manioc
Le centre du projet se situe à Kigoma, au bord du lac Tanganyika.
Pour l'anecdote, c'est là bas que, en 1871, Stanley a retrouvé
Livingstone. A l'occasion des examens de fin d'année, nos 70
étudiants avaient obtenu l'autorisation
de sortir de leur camp. Les examens se sont déroulés dans
une école d'une petite ville tanzanienne, accessible uniquement
par une piste très poussiéreuse. Certains étudiants
ont voyagé 2 jours pour y arriver, à pied, en dala-dala
ou en camion.
A l'issue des épreuves de droit pénal, histoire du droit
et gestion des conflits, nous avons bavardé; ils nous ont fait
part de toutes les difficultés qu'ils ont pour étudier.
La journée, ils doivent se débrouiller pour nourrir la
famille (ils reçoivent des rations mais ce n'est pas suffisant).
Le soir, ils n'ont pas d'éclairage ; les syllabus que nous leur
envoyons sont mangés par des rats. Ils sont parfois seuls et
sans moyen de communication avec les autres étudiants. Malgré
ces difficultés, ils travaillent et espèrent obtenir,
au bout de trois ans, un diplôme de graduat en droit.
Nous avons eu l'occasion d'entrer dans un camp de réfugiés
congolais : un village de 54.000 personnes, grouillant d'enfants innocents,
pauvres et gais, avec pour seul horizon, ce village dont ils ne peuvent
s'échapper. Seules les écoles sont construites en briques
; mais dans les classes, il n'y a pas de bancs. Les femmes se retrouvent
autour des points d'eau et lessivent les vêtements usés
jusqu'à la corde. A 18 heures, la nuit noire tombe sur le camp.
Sans lumière, sans musique, ils cuisent les fèves et le
riz sur un petit brasero et puis, sans doute, font l'amour
Au camp, les étudiants n'ont pas de livres, pas de documentation.
Ils aimeraient tant avoir chacun un dictionnaire. Nous leur avons promis
d'en récolter en Belgique et vous pouvez nous aider. Si vous
jugez ce projet intéressant, pouvez-vous nous remettre un dictionnaire
français neuf ou usagé ?
Merci d'avance, de la part des étudiants en droit, congolais,
rwandais et burundais réfugiés en Tanzanie.
Vous pouvez déposer les dictionnaires :
· Chez Claire Pacco-Monville, Chemin du chêne Jacqueline,
20 à Malonne, tél 081.44.53.99
· Au fond de Malonne :
o à la boulangerie " Les délices de Saint-Berthuin
"
o à la boucherie " Romilly "
Claire Pacco-Monville
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Rentrée.
La " rentrée " est réalisée pour
la plupart d'entre nous ; les vacances, c'est du passé.
Faut-il regretter ce temps ? A-t-il été une occasion de
détente, de repos, de rencontre ?
Au fait, de quel " temps " avez-vous été gratifié
? Chaleur torride, vent, pluie
Et les rencontres : barbecue, animations sportives, camps, camping,
parties de pétanque, soirées dansantes, tables d'hôtes,
ou - de façon inattendue - au cur de certains bouchons
où l'on pouvait parfois partager quelques impressions !
Que l'on revienne à Malonne ou qu'on y soit resté, septembre
est en quelque sorte le moment des retrouvailles, le temps de partager
ses souvenirs, ses joies, ses soucis et ses projets.
C'est aussi la reprise des activités professionnelles ou bénévoles,
la rentrée en crèche ou à l'école pour les
jeunes
avec l'horaire et les règles à respecter.
Mais à Malonne, la fête continue, grâce
à l'organisation de la Fête au Village, ce 5 octobre. Nous
sommes tous conviés à ces moments privilégiés
de rencontres. Il y en a pour tous les goûts et pour tous les
âges ! Je vous laisse découvrir le programme dans les pages
de ce journal.
Guy BOUCHEZ
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Le Cercle Horticole
et Floral de Wépion
Concevoir un jardin, créer une pelouse, produire des légumes
et des fruits, cultiver des fleurs, tailler une haie ou en-tretenir
un verger, autant de problèmes devant lesquels on est parfois
démuni
Quoi de mieux dès lors qu'un "Cercle Horticole et Floral"
pour répondre à vos questions et vous aider?
Comme il n'y a plus d'association de ce genre à Malonne et que
le sujet m'intéresse, j'ai fait comme une quarantaine de familles
malonnoises: je me suis affilié au CHFW.
suite
La meute Waingunga au camp.
Cette année, c'est à Lonchamp que les louveteaux de la
meute Waingunga s'étaient donné rendez-vous.Durant une
dizaine de jours, ils ont partagé le vie de Kirikou, ce tout
petit bonhomme qui fait de grandes choses pour son village.
Le temps n'a pas toujours été au beau fixe, mais l'ambiance
était notre soleil. Entre les jeux, les veillées, les
promenades, les rires et les chants, il n'y a pas eu beaucoup de temps
pour s'ennuyer. Que de découvertes faites en s'amusant !
Jour après jour, les louveteaux sont parvenus à transformer
la sorcière et la source du village de Kirikou s'est remise à
couler. Une fois encore ils ont réussi leur mission. A bientôt
pour de prochaines aventures et bonne route aux futurs scouts
La Vie au quotidien
Notre "bien vivre aujourd'hui" et notre bien-être immédiat
ont souvent la priorité dans nos préoccupations.
Et ce "présent" tient également une grande place
dans le cur de Dieu. Lui aussi attache beaucoup d'importance aux
petites choses de la vie. Si nous prenons la peine de feuilleter l'Evangile,
nous constaterons à chaque page combien Jésus focalise
son attention sur les événements les plus quotidiens,
les plus banals, les plus ordinaires. Il met toujours en valeur les
petits faits et gestes qui passent inaperçus ou semblent insignifiants:
un verre d'eau, le partage d'un morceau de pain, un semeur dans les
champs, un berger à la recherche de ses brebis, le vigneron dans
sa vigne
De notre côté, nous nous lamentons volontiers sur les grands
drames humains, les catastrophes planétaires en nous demandant:
"que pouvons-nous faire?" Que faire devant la famine qui décime
les populations en Afrique, devant les violences au Proche Orient, l'exploitation
sexuelle des enfants? Nous nous sentons si petits, impuis-sants. Ces
détresses nous dépassent et sont démesurées
par rapport à nos petits moyens. Nous n'en sommes pas directement
responsables mais cela ne signifie pas que nous sommes dispensés
de réagir selon nos moyens. Ce qui est certain c'est que l'Evangile
ne tolère aucune excuse devant notre indifférence face
aux détresses qu'elles soient universelles ou à notre
porte: un sourire refusé, une tête qui se détourne,
un visage qui se durcit, une main qui se referme, une parole qui décourage
devant cela Dieu est intraitable.
Tout au long de son parcours, Jésus nous a montré que
c'est la multiplicité des petits gestes, cent fois, mille fois
répétés, qui résorbe la haine, fait fleurir
la paix, éteint bien des souffrances inutiles et crée
le bonheur.
Avec le mois de septembre, nous allons reprendre nos activités
régulières avec un cur plein de bonnes résolu-tions.
Par expérience nous savons qu'un certain nombre ne mène
à rien parce qu'au départ elles sont trop irréa-listes
et utopiques. Choisissons plutôt de ces petites résolutions
qui transformeront notre quotidien et dynamise-ront notre énergie.
Si nous sommes habités par l'amour nous saurons lui réinventer
chaque jour un nouveau vi-sage.
Bonne rentrée.
G. Lamotte
Un petit coin de paradis
Connaissez-vous ce petit coin de Belgique si paisible 11 mois par an
?
Mais si, vous voyez sûrement, un endroit peuplé
de vaches, de guides natures et de fermiers ; un micro climat à
l'abri des draches nationales ; un petit bout de paradis parsemé
de prairies et de sapins
Voilà, je vois que vous commencez à situer ce petit bled
Bien sûr, il s'agit de Malempré !
Mais, je sens qu'une interrogation subsiste dans votre esprit
Existe-t-il quelque part en Belgique un village qui ne compte que 11
mois par année ? Non bien entendu !Mais Malempré fait
partie de ces petits villages ardennais qui voient leur mois de juillet
vibrer au son des rires, des chants et des guitares
C'est dans
cet endroit de rêve que trente petites lutins hyper motivées,
accompagnées d'un staff de choc et d'une équipe e cuistots
hors du commun, ont décidé de planter leurs tentes pour
un camp mémorable. Et cette année encore, nous n'avons
pas failli à la tradition de ces petits villages ardennais et
nous avons rythmé les 10 premiers jours de juillet de batailles
d'eau, feux de camp, jeux dans les bois, promesses, concours cuisine
Malempré
a une fois de plus fait le plein d'énergie pour un an et longtemps
encore nos rires et nos chants y résonneront en attendant de
nouvelles aventures
Anne Vause
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