Dès
11h, à Villeneuve d'Ascq, nous commencions la visite guidée
du Musée d'art moderne Lille Métropole. Un guide nous a emmenés
au cur de la révolution mexicaine de 1910. Il nous a fait partager
son enthousiasme pour la démarche de ce gouvernement révolutionnaire
qui a demandé aux artistes mexicains de créer un art national
accessible à tous : c'est la naissance du " muralisme "
Des fresques de grandes dimensions ont été déplacées
et sont montrées pour la première fois en France. L'ensemble
des uvres est une explosion de créativité dans des modes
d'expression très différents tels que la sculpture, la photo,
la caricature, l'écriture, les papiers découpés finement
et les peintures qui montrent les échanges entre les artistes européens
comme Amadeo Modigliani, Pablo Picasso, Kees Van Dongen ou Gino Severini
et les peintres mexicains venus se former en Europe au début du vingtième
siècle comme Diego Rivera et Angel Zarraga. Nous n'oublierons pas
les autoportraits de Frida Kalho. Etant adolescente, elle se retrouve très
grièvement blessée et connaît une longue et pénible
convalescence. La jeune fille meuble ces mois de martyre et de frustrations
en se consacrant à la peinture. Son idole est le peintre Diego Rivera,
dont les fresques murales lui ont valu une considérable notoriété.
Frida Kalho deviendra son épouse.
De la visite de la vieille ville, je revois les ruelles qui s'enchevêtrent
(avec le risque de se perdre ! ), les vitrines extraordinaires où
étincellent les étoffes, les objets de décoration,
les montages de fleurs mais, il faudra revenir un jour ouvrable
Lors de la visite de la cathédrale Notre-Dame-de-la-treille, je suis
restée étonnée devant l'immense porte réalisée
en pierre translucide, c'est à voir de l'intérieur ! Sur la
place du Général-de-Gaulle se démontait un wood-craft
géant en bambous, il était sans doute le roi de la fête
qui s'est déroulée la veille pour clôturer les festivités
de LILLE 2004 Capitale Européenne de la Culture. C'était vraiment
le lendemain de la veille : l'odeur, les tessons de bouteille, les échafaudages
dégarnis, la ville semblait un peu fatiguée, elle devait récupérer
!
Je compte bien retourner à Lille pour la voir vivre sous le soleil
un jour ouvrable mais celui qui souhaite visiter cette expo, c'est sans
traîner car le 16 janvier 2005, c'est fini.
Dardenne Yolande
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