192 - Juin 2004

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Audition des élèves à l'école de Musique.

Ce n'était pas bien sûr le Concours Reine Elisabeth, mais pour les jeunes élèves de l'école de musique de l'Harmonie Royale Ouvrière, se produire devant un jury de spécialistes, de leurs professeurs et leurs parents, ce n'était pas courant et pour beaucoup le stress était sensible.
Même si la journée du 25 avril n'était sans doute pas la plus propice au Champ-Ha puisque cette ruche bourdonnante accueillait aussi un tournoi de football, l'ambiance était grave dans la petite salle, chacun y mettant du sien pour ne pas gêner l'autre.
Dès 9 heures, le jury était en place. Il était présidé par Monsieur M. Merny, professeur de musique émérite bien connu dans la province.
Parmi les membres du jury, citons: Melle Delory Isabelle, 2ème prix du conservatoire de Mons (Haut-bois) et candidate à la licence à l'Orchestre symphonique de Liège. Monsieur D. Steinier, clarinette honoraire à la Musique de la Force Aérienne, Monsieur Bodson, flûtiste solo à la musique du Ministère des Finances à Anvers. Le piano était tenu par Me C. Fourny, professeur au Conservatoire de Namur.
Le secrétaire du jury, Monsieur Dupire a organisé le déroulement des épreuves.
25 élèves de l'école de musique classés selon leur niveau( éveil, Inférieur 1 et 2, Supérieur et excellence) ont présenté un petit programme adapté à leur instrument (flûte, haut-bois, clarinette, saxophone)
Après une longue délibération, le secrétaire du jury a proclamé les résultats. Chacune et chacun a reçu une petit cadeau et surtout les félicitations du jury qui n'a pas ménagé ses éloges.
Bravo aux jeunes instrumentistes qui ont beaucoup travaillé pour obtenir ces résultats mais également à leurs professeurs qui semblaient eux aussi parfaitement satisfaits.
Bonne continuation à toutes et à tous.

R. Legrain.


Rubrique : Page d'écriture

Nous avons évoqué, à plusieurs reprises, le rôle du bénévolat dans le contexte de notre ASBL mais il existe sous d'autres formes, plus généreux encore.. .
Un Malonnois nous a transmis le texte suivant, écrit par le Directeur du Foyer Saint-François et que nous publions avec son autorisation.

Le bénévolat : une forme de don de soi.

Gratitude, gratuité, générosité, ces dispositions du cœur, ces dispositions qui habitent à des degrés divers votre cœur, sont rendues plus discrètes par une autre vertu qui leur donne une conscience extrême de leurs limites. Je veux bien sûr parler de l'humilité.
Cette vertu, comme le dit André Comte-Sponville, " n'est pas ignorance de ce qu'on est, mais reconnaissance de tout ce qu'on n'est pas ".

En fait, le don de soi ne serait-il pas le " don de rien " quand on se reconnaît impuissant, démuni devant l'autre " ? " Je rentre parfois chez moi, bouleversé par tant de choses écoutées lors d'une journée d'hôpital ", disait un bénévole…

Bouleversé parce qu'on a laissé l'autre entrer en soi.
Car l'expérience de la rencontre avec les malades à travers des tâches discrètes, sans nom, vous place au cœur des mystères de la vie (avec ses questions, ses souffrances, ses échecs, ses joies aussi…). A cet endroit, les choses ne s'apprécient plus et ne se mesurent plus en termes d'efficacité, de performance, de réussite… mais plutôt en termes de fécondité et d'amour, puisque chacun, qu'il soit soignant, malade, bénévole, est réduit à ce qu'il est au plus inutile de lui-même et est invité à rencontrer l'autre dans un chemin d'humilité sans cesse à refaire.

Chemin d'humilité, chemin d'amour, chemin d'émerveillement.
S'émerveiller des joies des malades, de leur progrès, de leur enthousiasme, susciter cette éclosion de rencontre, de fraternité, partager des joies, des tristesses, des questions et des inquiétudes, voilà autant d'occasions d'émerveillement dans le quotidien.

La véritable humilité, c'est arriver à ne plus parler de soi, parce qu'on n'y pense plus tout simplement, parce qu'on est pris par l'autre, au point de renoncer " à se faire la mesure de l'autre ".

Loin des grandes réussites technologiques, l'humilité du bénévole, " se blottit, invisible et légère, dans l'inconsistance des petites choses ". " Levain qui s'immisce dans la pâte, inconnu du monde, mais essentiel ".

Fragile humilité qu'un souffle ferait basculer dans l'orgueil ou le mépris de soi. Car en s'exposant, l'humilité expire.
Entre ces vertus, ces dispositions du cœur, ces élans qui viennent de vous-mêmes, il y a de fortes parentés sous d'habiles nuances.
Mais l'important n'est pas là.
L'important est le don de soi que ces vertus contiennent et renferment comme un coquillage renferme le perle précieuse.
Perle précieuse de " l'heure perdue " à accompagner un malade dans les derniers moments.
Perle précieuse de la " journée perdue " à classer revues et livres qui seront offerts comme moments de respiration et d'évasion lorsque la douleur et la souffrance marquent une pause.
Perle précieuse de ces " soirées perdues ", où l'oreille se fait silence pour accueillir la parole inquiète et le regard anxieux des proches des malades entre la vie et la mort.
Perle précieuse de la vie humaine qui s'échange parce qu'elle est sans prix, parce que le don de soi est sans prix.
Perle précieuse de celui qui m'a tout donné et de celui de qui j'ai tout reçu.

Gratitude, générosité, gratuité, humilité. Valeurs non marchandes. Valeurs de résistance dans un marché capitaliste.
Valeurs qu'on ne trouve parfois qu'au fond de la tasse. Comme lorsqu'on trouve que son café n'est pas très bon.
La cause, on la découvre en arrivant au fond de la tasse : le sucre… il y était… Mais justement, il était au fond. Il aurait fallu remuer !

Peut-être que ce qui manque parfois à notre vie est aussi resté au fond !
Notre vie n'a pas toujours toute la saveur qu'elle pourrait avoir parce que nous n'avons pas l'idée d'aller au fond des choses, ou parce que nous ne pouvons pas toujours remuer la vie.

Bénévoles, continuez de remuez la vie, doucement.
Bénévoles, continuez d'incliner l'oreille de votre cœur...
… Pour devenir maillon d'amour.

Alain Schnoonvaere


Croiser, tordre, croiser, tordre,...

Sans doute, cela ne vous dit rien ! Si nous ajoutons : carreau, fil, épingles et fuseaux, peut-être comprendrez-vous. Mais oui, nous vous parlons de dentelle. Pas celle de Bruges, ni de Bruxelles, mais de Malonne.
Quatre mardis durant, la classe de 3A de l'école fondamentale a croisé, tordu et planté des épingles pour réaliser soit une pomme, un chat ou un dauphin avec l'aide de Mr Jean-Pierre qui adore la dentelle. Il a fallu se concentrer pour terminer afin de l'offrir à nos mamans le 9 mai précisément. Ce ne fut pas aisé. Cependant, nous sommes contents du résultat et... la dentelle n'a plus de secret pour nous !

les élèves de 3A et Me Lallemant
photos : B. Dubois

 

 

 

 


Fer et Pierre

Décidément, les locaux des Editions " Feuilles Familiales " se prêtent fort bien aux expositions artistiques en tous genres.
Du 24 avril au 2 mai, ils ont servi de cadre à une exposition intitulée " Fer et Pierre, Terre et Air ". Deux artistes aux techniques très différentes y ont exposé leurs oeuvres.
A Malonne, il est inutile de présenter André Fraselle déjà bien connu pour ses talents pédagogiques, de comédien au sein des " Vrais Amis " et de conteur à toutes les occasions.
Aujourd'hui, on sait aussi qu'il est sculpteur et que son matériau préféré, c'est la pierre et le fer qu'il trouve chez un ferronnier du voisinage parmi les déchets et rebuts.
Comme il le proclame, il pratique l'art-défoulement car c'est pour retrouver le calme et l'isolement de son atelier après une éprouvante journée d'enseignement qu'il découpe, creuse, plie, soude des éléments hétéroclites et qu'il donne vie à des personnages humains ou animaux selon son imagination ou son humeur du moment.
Ceux-ci sont simples, dépouillés, même rouillés mais sympathiques et poétiques.
Ses oeuvres étaient exposées dans le beau jardin de la propriété située juste en face de l'ancien tombeau du Frère Mutien, rue du Fond.
A l'intérieur, Marie-Christine Tasiaux, une artiste d'Auderghem, née à Namur, exposait des oeuvres très différentes par la technique mais tout aussi poétiques.
Ses dessins à l'encre de Chine et au crayon de couleur évoquent la terre et les saisons, le vent dans les arbres. Ce qui frappe le visiteur, c'est la finesse du trait, la lumière qui baigne les tableaux et le mouvement dans les suites de dessins d'un même paysage saisi à des moments différents.
Ce vendredi 23 avril, une foule conquise et silencieuse se pressait dans le jardin et les salles d'exposition pour le vernissage de cette exposition.

R. Legrain .


Folknam Musique Trad

Skiffle scout un jour, chante Folk toujours

Jean-Pol Simon, tout jeune, a exercé sa voix dans des chorales d'enfants et des groupes vocaux de messe et de feux de camp. Mais c'est un peu plus tard, au sein du Baden Skiffle, qu'il a trouvé l'opportunité d'exprimer toute la sensibilité de son art : la chanson à texte. Et aujourd'hui encore, dans le groupe Oxalys folk, il continue de faire la belle vie au folksong.

Parlez donc " musique " avec Jean-Pol, il vous répondra " chanson et percussions " (il en joue une petite collection). Demandez-lui s'il a une raison particulière de monter ainsi sur les planches… il vous dira que ça lui a pris tout petit. A 5-6 ans, il était déjà enrôlé dans une chorale de la cathédrale. Et puis, à l'âge d'être louveteau puis scout, il a embrayé dans le folksong. Et cette aventure, il la poursuit encore aujourd'hui, et en parle avec passion.

18 années de Baden Skiffle. Plus de 300 concerts dont certains avec J. Hustin, F. Cabrel, Y. Duteil, M-P. Belle…Baden Skiffle... de Baden…Powell, le fondateur du scoutisme, et de Skiffle, groupe vocal et instrumental des années 30 à Chicago. Ce genre réapparaît lors de l'expression contestataire américaine des années Vietnam, portée jusqu'en Europe par Joan Baez, Bob Dylan, Graeme Allrwright, Pete Seeger, Dock Watson….18 ans qui commencent par une première fête d'unité lors de laquelle on demande une animation musicale aux 18 participants de l'atelier " expression chant " mis sur pied par des animateurs qui eurent une sacrée intuition. La première année, le groupe improvisé se produit déjà quelques fois et avec un franc succès. L'année suivante, en 1969, le Baden se constitue : 9 musiciens-chanteurs, un nom et un répertoire plus éclectique que celui des seuls chansonniers que Jean-Pol a toujours eu plaisir à écumer. Mais qu'il s'agisse du folk canadien, breton, wallon, irlandais ou flamand (c'est pour bientôt), que ce soit avec le Baden ou avec Oxalys folk, une exigence revient toujours : que les textes aient du sens et de la sensibilité. " En aucun cas être des mercenaires de la musique ". Jean-Pol se plait à insister : " Ce qui fait tenir un groupe, c'est les relations interpersonnelles entre les membres. Jouer ce qu'il y a sur la partition, n'est en soi pas trop difficile. Mais même si les goûts musicaux sont les mêmes, rien n'est acquis d'avance. Avec les membres du groupe, avant de jouer, on se plait à échanger sur ce que l'on vit. On a parfois aussi des coups de téléphone entre nous qui durent des heures... La maturité musicale vient en travaillant, mais la sympathie des relations, c'est primordial. Le respect des différences, l'enrichissement de celles-ci -si on les accordent comme les instruments-… de même que les rapports avec les famille de chacun, c'est ce qui pérennise un groupe. "

Le virus à nouveau actif
Le Baden s'est arrêté après 18 ans, mais pour Jean-Pol, le germe reste présent. Il n'a d'ailleurs pas cessé ses expériences parallèles, comme chef de chœur à Salzinnes, par exemple, et a continué d'être sollicité ou de monter des projets. Animer… on a ça dans l 'âme quand on a fait du scoutisme. Et pour la fête au village, en 1998, le voilà qui rempile pour le service d'Amnesty et d'Oxfam. Il relance deux compères de la dernière version du Baden Skiffle, Géraldine et Etienne, et goûte à nouveau à l'ivresse des planches. " Je savais ce jour-là que je ne terminerais pas ma vie sans reprendre l'aventure folk ". Et c'est le début d'Oxalys folk, créé en 2001. Dans la droite ligne du groupe salzinnois, il est vrai (je ne renie pas mon passé) mais si le genre est semblable, place aussi à la créativité de chacun et à un répertoire éclectique et différent.
Ainsi, pour le CD de Folknam Musique Trad (*), ils ont composé un air -texte et musique- intitulé " Le retour du printemps ". " Nous voulions à tout prix une création pour cette occasion toute particulière ". Et puis le second morceau tiré du répertoire canadien : " Eléonore ", une chanson d'amour… comme beaucoup d'air folk et de skifflesongs d'ailleurs… dédiée à la fille d'un membre du groupe. Jean-Pol a-t-il filé le virus de la musique à ses propres enfants ? Sans conteste ! Même si tous ne sont pas musiciens, ils goûtent chacun à la musique, d'hier ou d'aujourd'hui avec avidité. Et Jean-Pol de souligner que, troisième de la famille, Corentin, dans un genre musical différent, non seulement joue mais aussi compose et se produit sur scène avec son groupe " Djin saout ".

(*) Le double CD et son livret de 32 pages sont disponibles au prix de 20 euros à l'agence Dexia de Malonne.

Mercenaire de la musique s'abstenir

Baden Skiffle, Oxalys folk. Les groupes se suivent et se ressemblent, même si Jean-Pol évite tout amalgame qui ferait pression sur les sensibilités de ses nouveaux partenaires. Il arrive néanmoins que des routes qui se sont croisées avec bonheur, se séparent, ouvrant de nouvelles opportunités de participation. Ainsi, Oxalys folk est-il en ce moment à la recherche d'un violoniste, d'un accordéoniste (diatonique) et d'un batteur-percussionniste… les postes à pourvoir pouvant, comme on dit dans ce cas, être attribués aussi bien à une femme qu'un homme. Faire acte de candidature, 58, chemin de Reumont - 5020 Malonne. Vous serez les bienvenus. La devise du groupe est " Avec plaisir et qualité ".


60 ans de vie commune. Est-ce encore possible au XXIème siècle ?

L'Amicale des Pensionnés que l'on baptise parfois de " 3x20 " est très active à Malonne. Chaque année, elle organise quatre goûters et des excursions en Belgique et hors frontières qui sont des occasions de se retrouver, de partager les dernières nouvelles, de s'amuser et de se distraire dans la plus grande convivialité.
Ce samedi 8 mai, l'ambiance était encore un peu plus festive et solennelle car l'Amicale fêtait quatre couples comptant parmi ses membres pour 60 et 50 ans de vie commune.
A une époque où les statistiques nationales nous disent que 3 mariages sur 4 se terminent par un divorce, les ménages qui ont duré 50 ou 60 ans sont des exceptions. Et c'est bien vrai car s'il faut déjà avoir la chance de survivre à deux pendant autant d'années, il faut une fameuse dose d'amour, de compréhension réciproque et de bonne volonté pour y arriver. Et cela mérite bien que l'on fête ceux qui en sont capables.

L'administration communale de Namur avait délégué son échevine de l'Etat-civil et de la population, Madame Dominique Renier et son assistante Madame Adam pour rehausser cette fête.
Dans son discours fort bien tourné et humoristique, Madame l'Echevine, après les félicitations d'usage, fit un historique bien documenté et touchant de chacun des couples jubilaires qui fut unanimement apprécié et applaudi par l'assistance. En voici un bref résumé.

Noces de diamant.

Monsieur Georges DELVAUX et Mme Emilia GERARD se sont mariés à Sombreffe le 18 mars 1944. Il se sont rencontrés au cours d'un bal privé en avril 1942 et c'est en dansant qu'ils ont fait connaissance. Ils mettront deux ans pour bien se connaître avant de se marier et il semble qu'ils ont bien réussi.
Coutelier à Gembloux, Georges travaillera chez " Mélotte " une entreprise de machines agricoles. En 1942, il entrera aux chemins de fer à Namur comme chaudronnier puis mécanicien pour machines à vapeur et enfin comme ajusteur mécanicien au Bas-Prés. Il sera pensionné en 1977. Quant à Madame, elle a travaillé à Bruxelles, puis à la poste, aux Contributions et dans une banque. Elle a élevé deux filles à Malonne. Le couple a 4 petits-enfants et 5 arrière-petits-enfants.

Monsieur Pierre MUSSCHOOT a épousé Madame Eileen COOMBES à Coventry le 3 juin 1944, trois jours avant le débarquement de Normandie. Ce fut le début (assez mouvementé) d'une longue vie commune qui ne le fut pas moins.
Elève à l'Ecole Royale militaire en mai 1940, Pierre s'évada de Belgique pour rejoindre l'Angleterre et continuer la lutte contre l'ennemi du moment. Interné de mai à août 1941 au camp de concentration de Miranda en Espagne, grâce à une fausse carte d'identité canadienne, il s'embarque à Gibraltar pour Liverpool où il débarque après avoir traversé des mers infestées de sous-marins allemands.
Il sera incorporé aux Forces belges en Angleterre. En 1944, il participera à la campagne de Normandie, à la libération de la France, de la Belgique et la Hollande. Grièvement blessé à Steendorp, il recevra la décoration de chevalier de l'ordre de Léopold pour avoir sauvé la vie de son groupe qui l'entourait.
Eileen Coombes était secrétaire à Coventry avant de s'engager dans la marine britanique. Elle a été décorée de la " War Medal " britanique pour services rendus pendant la guerre.
Le couple qui avait fêté ses noces d'or à Malonne en mai 1994 a eu 4 enfants (3 garçons et une fille) 5 petits-enfants et 2 arrière-petits-enfants.

Noces d'or :

Monsieur Massimo RONCALLI est né à Mazzolini (Italie). Madame Irène CASTELLI est née à Floreffe le 13 mai 1929. Ils se sont mariés à Floreffe le 26 juin 1954.
En 1948, Massimo arrive en Belgique et trouve un emploi de tourneur en mécanique à Auvelais chez Heuze Malevez Simon jusqu'en 1974. Ensuite il travaillera chez "Dolomie Carsambre" à Floreffe comme mécanicien.

Irène a travaillé comme femme d'ouvrage et elle habitait le long du Circuit motocycliste de Floreffe.
Massimo, en tant que mécanicien était un fan des courses de motos. En 1948, lors d'une course sur le circuit, ils se rencontrèrent au bal organisé à cette occasion. Ils sont toujours ensemble, eurent 2 enfants et 4 petites filles.

RONCALLI c'est aussi le nom de Angelo Giuseppe Roncalli, mieux connu sous le nom de Jean XXIII qui fut pape de 1958 à 1963. Le lien de parenté avec Massimo est peut être assez éloigné mais c'est bien la même famille.


Le couple BOLAND-SAYE qui fête également ses noces d'or cette année n'était pas présent pour raison de santé. L'Amicale les fêtera cependant plus tard et Malonne Première vous en parlera au bon moment.


M.P. félicite les heureux jubilaires et leur souhaite de vivre encore de longues années ensemble.

R. Legrain .


TAIS-TOI ET MANGE !

Voilà bien un titre qui dit bien ce qu'il ne veut pas dire !… Voilà un spectacle où l'on n'arrête pas de parler et où l'on ne mange pas ! Normal ! C'est du théâtre ; et au théâtre, on cause, par nécessité, et s'il arrive que l'on y mange, c'est pour faire semblant.
C'est donc à un " spectacle à sketches " que nous ont invités les élèves de 5ème Rénové, sous la direction de Cécile Lambert, à l'Institut Saint-Berthuin, ces 6 et 7 mai 2004. Les textes, principalement, sont de Marie-Paule Kumps et Bernard Cogniaux, ce couple d'acteurs belges bien connus. Ils sont complétés par un extrait de " Lapin Lapin " de Coline Serreau et de deux textes de Stéphanie Terwagne, condisciple des acteurs.
Les saynètes sont regroupées en cinq thèmes : dans la nature, les réunions, la famille, la solitude et les sorties. D'inégales longueurs, ce ne sont pas toujours les plus longues les plus savoureuses. Je dirais plutôt que les sketches les plus longs sont les plus grinçants, mais pas trop. À épingler : la préparation d'une " Dernière Cène " décapante, ladégustation un peu osée des champignons des bois ; et cette géniale invention qu'est le décuiseur ! Géniale comme idée, et géniale par la chute. (Félicitation au technicien son pour la parfaite synchronisation). Quelques danses viennent faire les transitions (tango, danse orientale, danse des garçons de café…)
Une fort bonne soirée pour le public très nombreux (il faut le souligner). Ça roulait ! Pas de temps morts, pas d'incident technique, une mise en scène sobre et originale, des acteurs d'une grande homogénéité tant aux niveaux de la diction et de l'intonation que celui des jeux de scène. À féliciter, sous le même éloge, les acteurs (Mélissa, Kee Sung, Harry, Marie, Rosalie, Vanessa, Sandrine, Cécile, Véronique, Frédéric, Tiphanie, Laura, Carla, Guillaume et Claire), de même que tous les aidants : Madame Jamart (décors), Thomas, Sandrine, Pierre (technique), Stéphanie pour son talent littéraire, les mamans maquilleuses, les parents qui poussent, aident, encouragent, supportent…, et Madame Lambert, l'orchestratrice du tout.
En guise de conclusion : ce fut un spectacle " rafraîchissant ", plein d'humour, faisant plus souvent sourire que rire. Mais… le public est resté sur sa faim ! Fatalement, à force d'entendre parler " bouffe " pendant toute la soirée, beaucoup, en sortant, avaient comme un petit creux. Et puis, même si le spectacle a duré pas loin de deux heures non-stop, on s'est si bien amusé qu'on en aurait bien repris encore un peu.

Pierre Ducarme.
photos : Yannick Dupagne


 

 

 

 

 

Assemblée Générale

Dans les derniers numéros de Malonne Première, nous vous avons présenté quelques aspects du fonctionnement de l'Association.

Janvier : le bénévolat … et " venez donc rejoindre l'équipe de Malonne Première ! Les tâches sont multiples et variées … Il y en a pour tous les goûts et tous les talents ".

Février : le site internet www.malonne.be. Une des propositions était de " rejoindre l'équipe afin de dynamiser le site ou de prendre un projet temporaire en charge ".

Mars : Le comité de rédaction - lecture. Un souhait : " C'est de voir étoffer le nombre de personnes, car l'apport des convergences et des divergences est un enrichissement pour son activité ".

Avril : la publicité. Stéphane a très bien présenté le " travail " d'Anne (sa maman ! ). Un appel : qui veut bien l'aider … par ex. pour l'accompagner dans certaines démarches concernant la rencontre avec les commerçants…

Mai : l'esprit pluraliste : une des valeurs essentielles de Malonne Première. Pas de discrimination politique, philosophique, religieuse …, la valeur fondamentale étant le respect des personnes, groupes ou associations. Alors, à vous, chers lecteurs, d'assurer le pluralisme dans la " mise en page de votre village " !

Juin : (anticipation). Bien d'autres activités sont indispensables à la réalisation du journal (voir Editorial du n° 187, janvier 2004). Il nous faudra, par ex., dans un délai très court, faire face aux relations avec l'imprimeur, le distributeur …

Nous continuons à croire que nous pouvons compter sur vous. Merci aux nouveaux collaborateurs : Béatrice, Anne, Bernard … et aux futurs.

Mais chaque Malonnois a l'occasion de soutenir toutes les équipes de Malonne Première et de les conforter dans les différents projets.
C'est pourquoi nous vous attendons nombreux à la prochaine Assemblée Générale le mardi 1 juin à 20 heures.
Rendez-vous dans le local central de la Cour d'Honneur de l'Institut Saint-Berthuin.

Guy Bouchez

 

Les cloches sont passées à Bauce

Les enfants du quartier de Bauce ont été choyés à Malonne grace au dévouement et à la générosité du sympathique comité des fêtes du quartier: Mimie et Jacques Leblanc .
Ils furent conduits en cortège de la chapelle de Bauce jusqu'à la prairie choisie par les poules de Rome pour y déposer leurs oeufs.
C'est avec un sachet bien rempli de toutes bonnes choses que les enfants accompagnés de leurs parents regagnèrent leur domicile

N.B. La dicause des Sarpettes de Bauce aura lieu les 21 et 22 août 2004.


Michel Leblanc .

 


Lan Party à Malonne : les jeux sont faits !

Ce week-end du premier mai, alors que certains profitaient du soleil et d'un repos bien mérité et que d'autres sillonnaient les routes de la région à tout vitesse sous les yeux admiratifs des spectateurs, d'autres encore s'étaient donné rendez-vous dans le hall sportif de Saint-Berthuin pour une compétition d'un tout autre acabit.
En effet, rappelez-vous, c'était ce vendredi 30 avril que s'ouvrait la 6ème édition de la Lan Party organisée à Malonne par l'équipe de NSLAN (www.nslan.net). Après plus de trois semaines de préparatifs, les machines ont pu venir se connecter, les unes après les autres, au réseau local mis en place. Alimentées par un groupe électrogène indépendant et régies par un serveur impressionnant, les " bécanes " n'avaient plus qu'à suivre leur maître. Alors que les organisateurs attendaient près de 200 joueurs, se sont finalement 90 inscrits qui se sont retrouvés face à leur écran d'ordinateur pour trois jours de tournois sans merci. Mais qu'à cela ne tienne, on était là pour s'amuser. Pour ceux qui connaissent : Counter Stike, Half Life, Quake III, Unreal Tournament,… rien que les grands jeux du moment ! Et, si la lutte fut éprouvante pour certains et la nuit trop courte pour d'autres, le pari était gagné : aucun incident technique à déplorer et des participants fatigués mais ravis. Les gagnants quant à eux sont repartis les bras chargés des nombreux lots offerts pas les sponsors. Vous rêvez vous aussi d'un graveur DVD, de baffles à faire trembler le voisinage ou d'un PC transparent ? Alors, il ne vous reste plus qu'un an pour vous entraîner avant de participer à la prochaine édition !

Anne Detry


 

UN MOMENT POUR REVEILLER LE PRINTEMPS

A l'Ecole de la Communauté Française, chaque année le Marché aux senteurs rassemble les parents et d'autres Malonnois pour acheter de jolis objets fabriqués par les élèves de l'école maternelle et primaire (montages floraux, œufs décorés, savons parfumés, brochettes de bonbons, coquetuiers peints, confitures artisanales, …)
Il y avait aussi de bonnes choses à manger : croque-monsieur, galettes, glaces, …

La classe 3e primaire


REUMONJOIE OUVRE SES PORTES

Cela fait quelques années qu'au mois de mai, l'Ecole Professionnelle Reumonjoie ouvre ses portes durant une journée pour mieux faire connaître ce qui se passe quotidiennement entre ses murs. Des visiteurs venus de tous les horizons, des parents, des amis peuvent alors visiter les ateliers, se rendre compte du travail accompli par les élèves dans les différentes disciplines enseignées à l'école. En plus, des spectacles de chant, de sport, de play-back ne manquent pas d'attirer leurs petit monde. Et d'autres animations se déroulent aussi par-ci, par-là dans les couloirs et les recoins de l'école, telles l'exposition des travaux d'art plastique ou la foire aux livres. Alors, si l'occasion se présente, pourquoi manquer l'édition 2005 ?

PROMESSE D'UN ETE FLEURI

Depuis le début du mois de mai, comme chaque année, les serres de l'école professionnelle Reumonjoie s'ouvrent au public de Malonne et des environs pour que se dispersent les plantes fleuries produites par la section agronomie. Malgré le climat qui ne ressemble pas au réchauffement prévu, les plantes de cette année sont de bonne qualité et promettent un été fleuri. Parmi celles-ci, les pétunias spéciaux, les millions bells et autres surfinias ont été hébergés dans une serre construite durant l'hiver. Ces plantes ne pouvaient être qu'excellentes grâce à un vitrage tout neuf et tout propre offert gracieusement à l'école par GLAVERBEL MOUSTIER. Même si les rayons solaires se sont fait rares, la qualité du verre les a rendus radieux.

André Jeanmart


Par 1 bon matin d'avril…


" Et il est possible de partir tout de suite ? "
" Le ravito est bien à 15 km ? " ou " Croyez-vous que mon petit dernier saura faire tout le petit parcours ? "
Voici quelques questions que vous auriez pu entendre lors du départ ce dimanche 27 avril au Hall omnisports de St Berthuin ?
Mais de quel départ parle-t-il, allez-vous me dire.
Mais de la 3me édition du rallye VTT de Malonne, pardi!
En effet, pour la 3 fois consécutive, l'Association des Parents de l'Institut St Berthuin organisait un rassemblement de VTTistes en proposant 3 parcours.
A l'origine, il s'agissait de 25, 40 ou 55 km Mais suite à une organisation peu scrupuleuse de la part d'une institution voisine, il fut interdit formellement, de pénétrer dans le bois du Duc. Les parcours ont donc du être revus pour contourner ce merveilleux site. C'est le long des 35 km du petit parcours que les familles et débutants ont pu se détendre. Quant aux cyclistes plus chevronnés, la plupart s'élancèrent sur les 2 autres, à savoir 50 ou 65 km qui dévalaient par monts et par vaux jusqu'à la Meuse.

Il est à noter que cette année, la présence d'un invité de marque à stimulé nombres de personnes à participer à cette sortie. En réalité, les organisateurs tablaient fortement sur cette présence, mais, comme tous les grands de cet univers, il n'est jamais garanti de le voir parmi nous. Cette année, vous avez été nombreux à profiter de cette présence si chaleureuse. J'ai nommé ce bon soleil de printemps qui n'a pas lésiné sur la diffusion de ses rayons. De circonstance pour une sortie de cyclistes… ! L'affluence à cette manifestation n'en resort qu'améliorée. En effet, pas moins de 432 personnes ont pris le départ et nombreux sont ceux qui découvraient pour la première fois notre charmante contrée. J'en ai même surpris quelques uns qui s'exprimaient dans la langue de nos voisins du nord.

En fin de parcours, comme toute sortie VTT qui se respecte, la possibilité de laver sa monture était offerte. Sous l'affiche " Bike Wash " ou " Douche Vélo ", l'eau coulait à flot. A quelques pas de là, l'eau faisait place à la bière, de Malonne ou d'ailleurs, afin d'abreuver les cyclistes.

Toutes ces réjouissances n'ont été possibles que grâce à la collaboration de toute une équipe issue de l'Association des Parents de l'institut St Berthuin, aidée ponctuellement de quelques personnes extérieures.
Un grand merci également envers l'institut qui a mis à disposition les infrastructures du Hall Omnisports et envers les communes qui nous ont octroyé les autorisations nécessaires pour traverser leur territoire.

Ph. Folcque