190 - Avril 2004

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65 ans au pupitre de l'Harmonie Royale Ouvrière.

En décembre 2003, à l'occasion de la fête de Sainte Cécile de l'Harmonie Royale Ouvrière de Malonne, le co-mité et les responsables de la Fédération Musicale de Namur ont célébré les 65 ans de présence dans la société d'un de leurs membres (voir M.P. de décembre 2003). Evénement rarissime, ils ont tenu a fêter dignement ce vétéran et lui ont remis une plaquette-souvenir pour rappeler ce fait remarquable.
En réalité, Robert Marneffe, car c'est de lui qu'il s'agit, compte 67 ans de présence au sein de l'Harmonie de Malonne.

R. Legrain

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À nouveau, on distribue les cartes au P.S.

Le traditionnel concours de couyon organisé par la section locale du parti socialiste s'estdéroulé, pour la pre-mière fois, à la cafétéria du complexe sportif du Champ Ha, ce samedi 6 mars.

J.P. Charlier

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Confrérie de l'Aumônière de Malonne
Troisième chapitre

En l'an 2004, 14 Février…..fête de la Saint-Valentin…
A Malonne, les cœurs battent un peu plus que d'habitude…mais pas uniquement pour Cupidon.
C'est en effet ce samedi que La Confrérie de l'Aumônière de Malonne organise son troisième chapitre.
6 nouveaux membres de la communauté malonnoise vont devenir Aumougneux et cette année, pour la première fois, une personnalité se verra confier la mission d'Ambassadeur.

Bernadette Hendrick

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Folknam Musique Trad© : un nouveau label culturel et déjà un CD

18 groupes folk namurois, plus de cinquante musiciens traditionnels bien de chez nous. On se demandera peut-être où ils se cachaient. Il n'y aura désormais plus de secret : ils viennent de se constituer en association et produisent pour cette année de la Musique, un double CD d'anthologie : " 25 ans de musique Trad à Namur, depuis le " Temps des Cerises ".

 

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Grand feu - Entre tradition et convivialité !

Je pense que parmi tous les grands feux qui illuminent notre belle région lorsque l'hiver tire à sa fin, celui de Malonne est un peu atypique. Cette année encore, je me suis fait cette réflexion à trois reprises.
Déjà, lors de la marche contée, alors que nous étions en plein sentier boueux, essayant péniblement de voir où mettre (et ne pas mettre !) nos pieds à la lueur de torches portées par les enfants, une spécificité du grand feu de Malonne m'a frappé : au loin nous entendions les explosions du feu d'artifice du grand feu de Buzet ; parfois même voyions-nous une belle bleue ou une belle rouge. Et bien non, le grand feu de Malonne, ce n'est pas un spectacle que l'on vient voir (parfois de loin !), mais une rencontre à laquelle on participe. Et non, ce n'est pas le bruit assourdissant des feux de Bengale, c'est le conte qui fait frissonner ou l'histoire poétique que l'on chuchote à un petit groupe d'enfants (et d'adultes) émerveillés.

M. Vause

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Malonne Première a besoin de vous- La publicité

Depuis quelques mois, nous vous présentons les différentes facettes qui constituent la grande aventure de Ma-lonne Première. Qui sait tout le travail que demande la réalisation de chaque numéro ? Qui se doute de toutes ces heures passées, souvent dans l'ombre, afin d'assurer la régularité et la qualité de votre mensuel préféré ? Aujourd'hui, c'est Anne, qui par l'intermédiaire de son fils, vous lance un appel : qui parmi vous est intéressé pour lui donner un coup de main dans son combat mensuel pour la survie financière de votre journal ?

Stéphane Vincent

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Malonnois du bout du monde

Partie depuis septembre 2003 en Haïti, j'ai eu l'occasion d'aller découvrir où vit Carole et ses amis haïtiens.
Long voyage pour arriver en plein midi dans la touffeur de Port-au-Prince. Port-au-Prince dont on parle "mal-heureusement" beaucoup ces derniers temps... est la capitale d'un pays que certains confondent avec Tahiti et ses vahinés... Non Haïti n'est pas en Polynésie mais bien dans les Caraïbes près de Cuba en face des Etats-Unis. Un peu plus petit que la Belgique, avec à peu près la même densité de population, il partage une grande île avec la république dominicaine. Découvert par Christophe Colomb et peuplé d'indiens, il fut rapidement exploité pour ses richesses agricoles grâce aux esclaves amenés en masse d'Afrique. Convoité par les grandes puissances de l'époque : Espagne, Angleterre et France, le pays arrive à se débarrasser du corps expédition-naire français envoyé par Napoléon III et proclame son indépendance. Haïti est la première colonie à se libé-rer, c'était en 1804, c'était il y 200 ans. Et depuis, l'histoire de ce pays se confond avec des cycles toujours ré-pétés de violences, de révoltes, de coups d'état, de pouvoirs dictatoriaux et sanguinaires. Puissent les événe-ments actuels être les derniers du genre...

Carole Debatty en Haïti

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8 enfants de Malonne et environs au pays des sorcières.

C'est par un affreux matin de carnaval que les enfants ont poussé la porte de l'antre de la sorcière pour y vivre 3 jours monstrueux. La sorcière leur a dévoilé une partie de ses secrets de potions maléfiques.
De la fabrication d'araignées à l'élaboration de leur propre grimoire en passant par la danse du sabbat des sorcières, les enfants ont pu découvrir l'abominable vie des sorcières. Grâce à des histoires effrayantes et la réalisation de leur déguisement ce sont 8 sorciers et sorcières en herbe qui en sont ressortis plus terrifiants les uns que les autres.
Après un goûter monstrueusement bon : du sang de crapaud, du gâteau à la bave de crapaud, des vermicelles de vampires… je ne serais pas étonnée de retrouver les parents de ces apprentis sorciers transformés en crapauds baveux ou en araignées velues.

Animuse organise un autre stage la première semaine de Pâques (du 5 au 9 avril 2004) sur le thème du théâtre: tu aimes te mettre dans la peau de différents personnages, bricoler, créer... ? Alors viens nous rejoindre. Nous créerons tous les éléments d'une pièce de théâtre, de la création de l'histoire à la réalisation des costumes, en passant par la fabrication des décors. Ton imagination nous sera très utile !
Renseignements et inscriptions : Animuse - c/o Mouvement Couple et Famille, rue du Fond, 148, 5020 Malonne.
50 € pour les 5 jours.

N. Fransen

 


École Saint-Joseph
Marche ADEPS

Météo mitigée et enthousiasme intact… Tel était le ton de la marche ADEPS organisée le 15 février dernier, par l'association de parents de l'école Saint-Joseph, en collaboration avec l'équipe éducative. Trois parcours étaient proposés aux courageux marcheurs : le 5 km accessible aux familles, le 10 km pour les plus sportifs -il était cette année bien vallonné et boueux- et le 20 km pour les habitués de la marche dominicale. Plus de 800 marcheurs ont pris cette année encore le départ à la salle paroissiale et nombreux sont ceux qui ont apprécié, au retour, les pâtisseries, les potages, les sandwiches confectionnés avec entrain par les joyeux cordons bleus de Saint-Joseph… Aumônières et bières de Malonne étaient, bien entendu aussi de la partie… Rendez-vous l'année prochaine, le dimanche 13 février… et en attendant, le jeudi 20 mai, les mêmes organisateurs vous attendent à la désormais traditionnelle randonnée motos…

Catherine Lepoutre


Lan Party, ça va " fragger " * à Malonne !

Tous les fans de jeux sur ordinateur vous le diront, une Lan party (de Local Area Network) c'est l'occasion de se retrouver entre copains pour un week-end de folie. Chacun s'amenant avec son petit matériel sous le bras, on connecte les machines en un super réseau local pour s'adonner pendant près de 36 heures à sa passion des jeux vidéo sous forme de tournoi. L'objectif étant de se rencontrer dans un cadre convivial entre joueurs ou teams (équipes) habitués à se croiser uniquement sur Internet mais aussi d'échanger des idées, des données et des techniques de jeux.

Anne Detry

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Journée franciscaine

Dans le cadre du centième anniversaire de leur présence à Malonne, les sœurs clarisses ont invité les diverses communautés qui vivent dans l'esprit de la règle de Saint François et de sainte Claire, à se rencontrer en leur monastère, au Tombois.
Quelques nonante religieuses, religieux et laïcs se sont donc retrouvés pour une journée du " bureau de l'Union de la Famille franciscaine.
Les différentes " branches " représentées sont :
- le premier ordre : les Franciscains et les Capucins
- le deuxième ordre : les Clarisses
- le troisième ordre : les sœurs franciscaines, les fraternités sacerdotales et les fraternités laïques.
Journée de rencontre, de prière, de formation, d'échanges… dans une ambiance très conviviale.
Tous veulent " vivre la réciprocité vitale " : chaque branche donne aux autres et reçoit des autres.
Ces nombreuses communautés franciscaines exercent des activités différentes mais ont un guide commun : Saint François. Chaque branche a sa règle propre mais proche de celle de François : " Vivre le très saint Evangile dans l'Esprit, tel que Saint François l'a développé ".
" Cette rencontre à Malonne a été l'occasion de se voir tous et, surtout, d'avoir une Parole commune sur Sainte Claire ".

Guy Bouchez


 

 

A cette époque de l'année, la nature nous surprend par sa renaissance. Après l'épreuve hivernale, nos yeux sont émerveillés par la beauté qui jaillit de simples bulbes ou d'insignifiants bourgeons.
Cependant, c'est un temps d'épreuves morales pour notre pays (sans oublier les autres) car au procès d'Arlon, on est replongé dans l'horreur du passé, même si l'on sait que la justice punira les coupables.
Portant, c'est là que le visage de jeunes victimes se révèle comme un refus à la résignation et à la fatalité du malheur.
Cet espoir de se reconstruire, ce retour à la vie, cette capacité des personnes à reprendre un chemin de bonheur a pris le nom de " résilience ".
En sciences physiques, on entend par résilience la capacité, pour un matériau, à reprendre son état initial à la suite d'un choc ou d'une pression continue. Cette propriété dépend à la fois de l'élasticité des matériaux et de la température.
En sciences humaines, le terme résilience signifie la capacité à réussir sa vie et à se développer positivement en dépit de chocs comme le deuil, le viol, l'adversité, la dépression … Ces risques graves n'ont pas toujours une issue fatale. Il existe un processus qui permet d'assumer son passé pour mieux rebondir.
En sciences naturelles, c'est l'huître qui est le plus beau symbole de la capacité à se refaire malgré la présence de l'obstacle. Quand un grain de sable l'agresse ; elle secrète une nacre arrondie pour se défendre. Cette réaction donne un bijou dur, brillant et précieux : la perle.
Le grain de sable, c'est la vie avec ses souffrances ; les bijoux, c'est nous !

Guy Bouchez

À propos du blason qui vous a été proposé…

Chers amis de Malonne,
Par vos remarques, vous avez bien voulu essayer de modifier ou d'améliorer le projet de blason que je vous ai proposé. Je vous remercie de votre collaboration.
Par la présente, je vais tenter de répondre globalement à vos remarques et vous expliquer le pourquoi d'une telle mise en page.
Avant tout, vous devez savoir qu'en science héraldique, il y a des règles à respecter, notamment la simplicité (anciennement, elle était de rigueur) : formes géométriques, couleurs nettes (ici, le vert et le blanc, alors que les tons " religieux " seraient d'or et d'azur).
Pour ce qui est de la mise en page, je l'ai voulue désuète plus que simpliste, et si les " métairies " sont un choix, c'est simplement parce qu'elles sont à l'origine de Malonne. De même le vert symbolisant la Marlagne, espace dominant et dont le nom a donné celui de Malonne. Par contre, le(s) clocher(s) et l'allusion à saint Berthuin ne seraient représentatifs que de l'aspect religieux de nos origines.
En aucun cas il n'est possible de placer à la fois les métairies et le clocher : cela surchargerait le blason par la trop grande variété des couleurs et des éléments.
Autre chose : pour ce qui est des armoiries de Malonne, il n'y en a jamais eu officiellement.
À la suite du sondage effectué lors de la réalisation de ce projet, il s'avère que les avis favorables, avec ou sans remarque, ont été fort nombreux. De plus, personne n'a manifesté de désaccord.
Que tous ceux qui ont ainsi marqué leur intérêt pour ce projet soient remerciés.

Francis Hoebeke


CHAM
Assemblée Générale

Lors de leur Assemblée générale délibérative de ce vendredi 6 février, les membres du C.H.A.M.ont commencé par la lecture et l'approbation de nouveaux statuts de l'association, adaptés à la nouvelle législation sur les A.S.B.L.
Suite aux desideratas des membres de l'équipe dont se terminait le mandat, le C.H.A.M. a procédé à un profond remaniement de son conseil d'administration. Celui-ci sera dorénavant, et pour quatre années, composé comme suit :
La présidence a été confiée à Alexandre Baily. Il sera assisté par une vice-présidente, Odette Houbion-Leurquin. La trésorière reste Bernadette Mainil-Hendrick, le secrétaire, Pierre Ducarme. Ces quatre person-nes forment le bureau. Le conseil d'administration sera complété par Francis Hoebeke et - place aux jeunes - Jean-Philippe Mainil et Benoît Malisoux.
Si quelques membres n'ont pu assister à cette assemblée générale, nous avons cependant accueilli quelques nou-veaux membres, jeunes ou moins jeunes, malonnois ou anciens malonnois.
Le siège social de l'association est statutairement fixé dorénavant au domicile du secrétaire (rue du Grand Babin, 58, 5020 Malonne - Tél. : 081/44.52.09).
Souhaitons bon travail à cette nouvelle équipe !

P. Ducarme


Eric-Emmanuel Schmitt, La part de l'autre, Albin Michel, Livre de Poche n° 15537

Peut-être parce qu'il est irlandais, proche de la Grande-Bretagne où l'hitlérologie est fort développée, peut-être aussi parce qu'enfant, on lui a montré Auschwitz, la destruction de Berlin, le feu d'Hiroshima et qu'il en resté marqué, l'auteur s'est attaqué, contre l'avis de son entourage, à ce sujet tabou, convaincu qu'il est utile de comprendre le fonctionnement du mal si l'on veut éviter que "ça recommence".
Pascal a écrit que la face du monde aurait été différente si le nez de Cléopâtre avait été plus court.
E.-E. Schmitt se demande ce qui se serait passé au XXème siècle si A. Hitler n'avait pas été recalé, en 1909, à l'examen d'entrée aux Beaux-Arts de Vienne.
Il imagine alors le parcours de deux êtres, l'un virtuel, l'autre réel, au départ à peu près semblables mais évoluant très vite de façon différente.
Le premier (le virtuel) analyse son échec, se remet au travail, cherche à vaincre son inhibition sexuelle en face des femmes. Il acquerra une certaine célébrité, sortira de la première guerre dégoûté de la politique, pacifiste convaincu, fondra une famille.
Le second refusera d'emblée sa médiocrité artistique, se prendra pour un génie méconnu, s'enfermera dans ses mensonges et ses frustrations en tout genre, n'entrera jamais dans une vraie relation avec quiconque. De plus, ayant échappé à la mitraille de 14-18, sorti indemne de plusieurs tentatives d'attentat, il va se croire invincible, jouant au fiers-à-bras jusque dans les pires désordres, là où tout autre se serait déjà arrêté depuis longtemps, pour devenir un des monstres majeurs de l'Histoire. Sa prétendue éloquence n'est que l'éloquence de la haine, sans contenu valable ; ses "coups de génie militaire" de même que son ascension politique n'ont été possibles que parce que ses adversaires se sont voilé les yeux ou, ne le croyant pas capable, n'ont pas pris la peine de le combattre.
l'auteur tente, au travers de ce récit, de faire revivre les êtres, les époques et les idées de ces deux ou trois décades. Il émaille aussi son texte de réflexions philosophiques sur l'évidence du mal, sur le risque que court chaque être humain de devenir monstrueux à la suite de raisonnements fautifs, d'entêtements stupides, d'un mal qu'on inflige aux autres au nom de ce qu'on croit être le bien.
L'écriture est inégale, souvent palpitante, parfois longue et un peu ennuyeuse. Le contenu peut choquer quoique exact d'après les historiens qui ont examiné le travail.
Mais, comme le dit l'auteur, un livre doit provoquer une discussion sinon il est inutile

J. Lorant


Mot du curé -Jésus, l'homme-humain

Jésus est venu nous sauver. On ne dit pas il est notre "sauveteur" mais notre "sauveur". Le sauveteur est celui qui, du bord de la piscine, plonge pour rechercher de gré ou de force celui qui coule. Il est drillé pour cela, il agit presque automatiquement. Lorsque nous disons Jésus "sauveur", ce n'est pas du tout la même chose. Quelle est la différence ?
Nous rêvons tous d'un monde où l'Homme soit vraiment humain mais au regard de tout ce qui se passe aujour-d'hui cela reste une utopie, il semble que l'animalité qui nous habite prenne toujours le dessus. Les hommes pourront-ils un jour sortir de cette inhumanité et devenir enfin des hommes-humains ?
Jésus répond à cette question en nous montrant qu'il est possible d'être entièrement humain. Cette humanité humanisée il l'a lui-même vécue dans ses engagements, ses compagnonnages, ses actes les plus simples, ses luttes et finalement sa mort. Et si ses compagnons ont reconnu en lui du "divin", ce n'est pas à cause d'une mar-que spéciale ou d'une piété particulière, mais à sa manière de vivre. Oui, l'Homme-Humain existe !
Nous pouvons donc dire que Jésus est "sauveur" parce qu'il nous a montré un chemin d'humanisation qui mène au divin.
Sauvés nous ne pouvons l'être que par les autres, non pas par un geste magique ou une piété débordante. Le salut n'est pas non plus un automatisme, il ne peut se réaliser que par la rencontre. Etre sauvé, c'est rencontrer quelqu'un qui nous touche au point de nous entraîner là, où l'instant avant, nous nous croyions dans l'impossibili-té d'aller. Et ce quelqu'un nous rend capables de réaliser ce qui paraissait une utopie.
Le message de Pâques nous dit encore que si nous avons eu la chance de rencontrer l'Homme-Jésus qui peut donner sens à notre vie, nous devons être à notre tour une chance pour les autres qui croisent notre route. Qu'en voyant notre manière de vivre ils puissent dire: "Oui, l'Homme-Humain existe".
Crier "Jésus est vivant, il est ressuscité" ne sert à rien et peut être même négatif si notre agir continue à s'enliser dans l'inhumanité. La véritable spiritualité ne procède pas d'une illumination subite, elle n'est accessible que par l'entremise de nos actes les plus concrets. La résurrection deviendra réelle et visible par nos engagements, nos actes et nos rencontres de chaque jour.
Bonne fête de Pâques!

G. Lamotte