Cette année fut particulièrement réussie. L'équipe
habituelle (Frédéric Jauquet C15, Dominique Bodson C15,2,
Renaud Tilmans C15,2, Alex Vandurme C15,4, Luc Léonard C15,4, Alain
Devos C30, Bernard Decloux C30, et moi C15 ,2) accueillait cette année
une nouvelle recrue : Olivier Wynants, C30.
Nous ne l'avions jamais vu, et nous nous posions beaucoup de questions
: sera-t-il sympa, va-t-il s'intégrer, boira-t-il " son verre
comme les zôôô-ôôô-tres " ?
La
réponse ne se fit pas attendre : nous avons vite compris, lorsque
nous avons vu arriver cette masse de 90 kg de muscles, 6 kg de graisse,
et 900 grammes de poils, ardoisier de son état, qu'on ne s'ennuierait
pas avec lui, et qu'il ne faudrait pas trop le taquiner au bar, faute
de quoi on oublierait rapidement où on habite. Il aime telle-ment
la Gueuze et l'Orval, que le jour des élections, lorsqu'il s'est
présenté au bureau où il devait officier comme assesseur,
le président de bureau le dispensa immédiatement rien qu'en
voyant ses yeux.
Ça ne l'empêcha pas de gagner son match, comme pratiquement
tous les autres. Pour achever son intégration, il a eu la bonne
idée de ne jamais se déplacer sans sa (très) charmante
kiné personnelle, Valérie Rigaux, que l'on espère
tous voir devenir kiné de l'équipe dès l'année
prochaine (cette année, on n'a pas encore trop osé deman-der,
parce qu'on ne sait pas encore s'il est jaloux, et comme c'est le plus
costaud de l'équipe
).
Sportivement parlant, nous aurions pu tout gagner, si je n'avais pas,
lors de notre premier match, à Rhisnes, laisser filer les deux
balles de match dont je disposais à 5-2 dans le 3ème set.
Voilà ce que ça m'a coûté d'être vaniteux,
et de vouloir absolument terminer sur une volée qui aurait symbolisé
plus nettement encore ma supé-riorité : je suis monté
au filet après une attaque pourrie et j'ai dû jouer une volée
que Pepe Samtras lui-même n'aurait pas pu réussir. Résultat
des courses : mon adversaire se dit que si je lui fais des cadeaux pareils,
il faut encore y croire, et il remporte le match 7-5. Nom de d
!
Nous avons concédé un point et ce fut le seul.
Pour le reste, on peut noter les performances à répétitions
de Fred, Dom et Oli, qui vont certainement gagner au moins un classement,
et d'Alex, qui ne devrait parvenir à ne pas en perdre.
Coup de chapeau à Fred qui est parvenu à garder tout son
sang-froid, même quand le premier joueur de Wassei-ges à
fait évacuer Thomas et Lola, ses deux enfants, qui soi-disant jouaient
trop bruyamment et l'empêchaient de se concentrer. Pauvre garçon.
Toujours à Wasseiges, j'ai compris qu'il ne fallait jamais se laisser
impressionner, et que celui qui bluffe tente en fait de masquer
ses faiblesses. Mon adversaire, Danny, était le capitaine (flamand
(en tennis aussi, ce sont eux les chefs)) ; la classe : lunettes de soleil
dans les cheveux, sûr de lui, presqu'arrogant, mais toujours sympa.
Pour choisir qui commence à servir, au tennis, on utilise souvent
une marque présente sur le manche de la raquette : avec ma raquette,
une " Prince ", on choisit entre un " P " (à
l'endroit) et un " d " (à l'envers). Vous avez com-pris
? Danny, lui, joue avec une Wilson. Donc, il me laisse choisir entre un
"M " et un " W ". Que feriez-vous à ma place
? " M " évidemment, comme Malonne ! Là-dessus,
Danny me répond, en me regardant droit dans les yeux : " W
comme Winner ! " (en roulant très fort le " r "
de winner). Gloups
Je dois avouer que ça m'a fait de l'effet
et que j'ai attendu d'être mené 6-2, 4-2 pour enfin réagir
et gagner ce match.
Belle performance collective aussi, contre Géronsart, où
malgré un bilan comptoir (dé)favorable de 75 bières
à 38, nous nous sommes imposés 7-5. Le soleil aidant, l'ambiance
est très vite montée à son comble, et notre cri de
guerre : " zom-zom-zom
zombie's ! " (c'est pas très
malin, d'accord), retentit souvent très fort, déstabili-sant
nos fragiles adversaires. Il retentit tellement fort et tellement souvent,
que le lendemain, alors que nous jouions un double amical, j'entendis
Alexandre, le fils d'Alex, 6 ans, au bord du terrain, lancer : "
zom-zom-zom
", et Pauline, la fille d'Alex, 8 ans, lui répondre
: " zombie's !". Mignon.
Quant à Bernard, il m'avoua avoir entendu notre cri dans un rêve,
la veille de notre match pour le titre. La pres-sion montait.
L'ayant remporté, nous avons joué un premier match de tour
final contre Natham à domicile. Ce match n'étant pas prévu
de longue date, l'équipe de Christiane Parmentier-Léonard,
qui devait aussi jouer à Malonne ce jour-là, dut se faire
héberger au Rail Namur. Les terrains n'y étant pas praticables,
pour cause de pluie, alors qu'ils l'étaient à Malonne (cocorico),
elles durent reporter leur match au lendemain chez leurs adversaires,
à Han-sur-Lesse. Pourquoi cette longue explication ? Parce que
c'est grâce à ces divers concours de circonstances que la
susnommée Christiane est passée à la télévision
pendant qu'elle jouait contre la marraine de Justine Henin. Résultat
: défaite en simple et victoire en double. Christiane, quand tu
raconteras que tu l'as battue, ne te con-tente pas de dire : " j'ai
battu Henin ", mais n'oublie pas de préciser : " j'ai
battu la marraine de Justine Henin, et encore, en double " ! Je te
connais.
Revenons à nos moutons; résultat de notre journée
: victoire facile, qui nous qualifie pour le quart de finale
à
Bouillon (entre 97 et 110 kms selon les chauffeurs). Se lever à
6h35 pour aller jouer au tennis un dimanche, faut être fou.
Bouillon offre un cadre idyllique : les terrains sont surplombés
par le château et surplombent eux-mêmes l'Ourthe.
Mais non, la Semois, c'était pour voir si vous suiviez.
Bref, c'est idyllique quand on arrive tôt le matin, mais ça
devient moins drôle vers 11h, quand un premier taon fait un aller-retour
Semois-terrains et prévient ses copains qu'il y a des types plein
de sang encore frais en train de transpirer pas loin, et qu'au même
moment, les motos, voitures et cars commencent leur incessant défilé
à 5m du terrain
il faut avoir une fameuse concentration pour
ne pas péter les plombs.
Nous avons perdu de toute justesse, contre une équipe renforcée.
On va enfin repasser des dimanches à la mai-son
Dernière minute : merci à Audrey, épouse de Luc,
d'avoir attendu la fin des interclubs, pour accoucher, ce 22 juin, d'Adrien,
3,640 kg.
QUATRE AUTRES EQUIPES SORTANTES !
Notons aussi les beaux résultats de l'équipe composée
de Danielle DEMIN, Marie-Christine BRICHARD, Vi-viane HOUSSIAUX, Martine
BEAUDART et Anne DOMBRECHT, qui a émergé à deux reprises,
en " dames " division 3 au mois de mai, et en " dames plus
de 30 ans " division 1 au mois de juin. Elles n'avaient sans doute
pas assez confiance en elles pour cette seconde catégorie, puisqu'elles
étaient presque toutes parties en vacances au moment du tour final.
C'est donc une équipe " bis " emmenée par Elizabeth
Van Rijckevorsel, sur les rotules après l'organisation de notre
tournoi, qui s'inclina très honorablement contre les " ogresses
géronsartoises ", nettement mieux classées.
En " dames plus de 30 ans " (mais très très peu
en plus
Ou alors elles ne les font pas), en division 3, c'est une
équipe de rigolotes qui est " sortie ", composée
de Josiane et Christiane KOLLER, Geneviève RENIER, Martine FORAIN
et Nathalie CHARLIER.
Enfin, pour la fine bouche, les " messieurs de plus de 35 ans ",
en division 5, emmenés par Dominique MAR-CHAL, Constantin IRIMIA,
Daniel TRINAUX, Jean-Claude LEMAIRE (dit " Pilou "), et Serge
DE KETE-LAERE comme réserviste de luxe, ont non seulement remporté
leur série, mais ont remporté tous les matchs d'intersérie,
et se retrouvent du même coup champions provinciaux ! Bravo à
eux et bonne chance pour la finale régionale en septembre.
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