Textes

Le début de printemps, la fin de l'automne, périodes où il arrive que la pluie n'en finisse pas, étaient ses saisons préférées.Progressivement, il s'était senti différent des autres; la pluie les mettaient de fort méchante humeur, lui, rayonnant de plaisir. Ses vacances les plus belles, il les avait passées avec ses parents sur les rives d'un grand lac de montagne. Il ne comptait plus les chutes dans l'eau, profonde ou pas; elles avaient ameuté son entourage (il ne savait pas nager) et, malgré la colère de ses parents qui y voyaient de la provocation, elles l'avaient rendu souriant, heureux. Sa chambre d'enfant s'était peu à peu tapissée d'images d'étangs, de marais, de fleuves, de rivières devant lesquelles il restait des heures en contemplation.
Quand il fut en âge de décider de sa vie, il se fit marin au long cours et ceux qui l'accompagnèrent dans ses courses ont gardé de lui le souvenir d'un être fasciné par les étendues liquides, les trombes d'eau qui lui venaient du ciel. Sept fois, il fit naufrage; sept fois, il reprit la mer. Et quand la saison lui fut venue de jeter l'ancre, c'est au bord d'un étang qu'il s'installa pour fumer ses dernières pipes. Au centre de la parcelle où il avait amarré son embarcation, un puits trônait, rond, magique, ouverture mystérieuse dont s'échappait une embrumée et inexplicable fascination.
Un jour de grandes et fortes pluies bien sûr, il disparut sans laisser de traces. Un vieux voisin releva dans sa propriété des traces de ravinement qui ne menaient nulle part. On s'interrogea longtemps sur sa retraite.
Peut-être s'en était-il allé avec les eaux, ses amies, grossir la source qui nourrissait son puits? Peut-être s'était-il liquéfié au milieu de son étang avec cette barque remplie d'une eau bleu-vert qui mit longtemps à se fondre parmi les algues et les nénuphars?
Tout çà, me direz-vous, c'est encore une histoire. Peut-être bien que oui! Peut-être que non !
Allez donc savoir ?

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Billet d'humeur domestique à l'occasion de la fête des mères
Texte : L'escribouilleur

Il paraît que le progrès de l'humanité dépend, entre autres choses de l'émancipation de la femme et que cette émancipation implique l'engagement de l'autre partie de la dite humanité dans les travaux domestiques !!!
Errare humanum a écrit un jour je ne sais plus au juste qui. Mais, soit, acceptons l'hypothèse que cette perspective actuelle soit porteuse d'un plus grand bonheur pour le monde.
Voici donc un programme d'insertion dans le " domestique " à destination des hommes :

1ère étape : mettre la table sans rien oublier: sel, poivre, serviettes, couverts déposés correctement.
2ème étape : la débarrasser proprement sans oublier les reliquats de nourriture tombés en dessous des chaises.
3ème étape : faire la vaisselle en nettoyant bien les fonds des casseroles, en rinçant comme il faut et avec une eau bien chaude: essuyer sans saloper partout.
4ème étape : risquer timidement et avec toutes les sécurités possibles la confection d'une omelette, d'un potage.
5ème étape : réaliser un gâteau: dessert dont vous aurez soigneusement étudié les ingrédients et la " bonne façon
6ème étape : attendre patiemment et ... intelligemment que votre chère moitié sente que le pouvoir lui échappe et qu'elle reprenne en main l'entièreté du travail.

Croyez-moi, la recette est infaillible; elle a d'ailleurs été scientifiquement étudiée par les plus hautes universités...américaines, bien sûr.

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Rions un peu
Titre : Humour juvénile
Recueilli par Jean-Claude Guyot

Cela se passe dans une petite école de Louxor, dans l'Egypte de l'Antiquité.
Le maître d'école commence une dictée que les élèves copient sur des rouleaux de papyrus avec une plume d'oie.
Ils décrivent des hiéroglyphes, dont certains caractères sont imagés, parfois suggestifs...
" De tous les peuples de la terre, les égyptiens sont les plus virils (point).
Abdel (Toto en égyptien) lève le doigt et demande: -Monsieur, viril, ça s'écrit avec une ou deux c.....!
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Chez les Dupont, on vient de repeindre les deux chambres d'enfants. Pour qu'ils ne soient pas in-commodés par les mauvaises odeurs, on a mis les bambins ensemble dans un grand lit.
Soudain, Marion hurle " Au secours, au secours, au viol "
" Arrête ton cinéma, répond Rodolphe, tu viens de te retourner sur mon hochet ! "
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Christophe rentre de l'école et demande à son père: " Dis, papa, qu'est ce que ça veut dire : Vice ? "
Embarrassé le père se perd dans des explications difficiles et parle de fleurs, d'abeilles, de cochons, de boucs, de satyres... et conclut en disant : " voilà, c'est ça le vice..., tu as compris ? "
Oui, papa, mais pourquoi est ce qu'on m'a nommé vice-président des poussins, au club de football ? "