...à
propos des lieux-dits
Mais voici une autre proposition qui pointe son nez. Malonne compte un nombre
incroyable de lieux-dits dont les noms sont tous plus évocateurs
que les autres. Qu'est-ce qui se cache derrière "Bransart",
Cabacca" ou "Gros buisson". Qu'est-ce qui explique ces appellations
de "Hautes et basses Calenges" ou encore le "Chêne
Jacqueline" ou "Broctia". Certes, une publication du Cham
nous renseigne sur toutes ces origines toponymiques. Et sa mise en ligne
rencontrerait assurément l'envie du non-malonnois d'être informé
de tout cela. Sûr même que cette information aiderait toute
une série des habitants de la localité ignorant, eux aussi,
ces origines.
Toutefois, les animateurs du site Malonne.be ont-ils imaginé qu'un
petit "plus" pouvait alimenter la mise en ligne de ces informations.
De quoi s'agit-il ?
Un atelier d'écriture
Etre né au quartier de "Manstée" ou "d'Insepré",
construire sa maison aux "Malères" ou au "Clinchamp"
ou épouser un gars ou une fille de "Basse fontaine" ou
"d'Insevau"... voilà qui peut réveiller l'imaginaire,
non ? Pour chaque production qui raconterait en quelques mots, ce qui
d'après vous se cache derrière ces lieux-dits, le site de
Malonne.be, avec l'aide des archives du Cham, mettra en ligne l'origine
toponymique véritable du quartier choisi et votre version romanesque,
poétique, humoristique ou épique de l'origine de ce lieu-dit.
A vos plumes, donc pour nous écrire quelques lignes ou quelques
pages qui racontent, selon vous, l'origine ou la signification de ce lieu-dit
de Malonne que vous aurez choisi de décrire, soit que vous y habitiez,
soit que vous y ayez trouvé amis, parents ou conjoint, soit enfin
que l'appellation elle-même vous ait ouvert l'imagination. On peut
écrire seul ou en groupe (tiens, avec ma classe, par exemple...)
; on peut signer ou souhaiter rester anonyme. Peu importe. Il n'est pas
interdit de proposer plusieurs textes, non plus.
Ceux-ci sont à adresser à Patrick Smeets ou à la
rédaction du journal qui fera suivre. Bon amusement !
Malonne Première - Février 2002- Michel BERHIN
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