Parmi ceux-ci, citons la consommation de tabac, et surtout d'alcool,
sous toutes ses formes. Les actions anti-tabac sont nombreuses et variées,
le paquet de cigarettes annonce la couleur, la prévention de l'alcoolisme
est beaucoup plus discrète. Pourtant, de nombreuses occasions de
consommer émaillent notre quotidien sans qu'on ne réagisse
à la situation.
Dans de nombreux cas, la consommation de drogues est la suite logique
d'une première consommation de boissons alcoolisées, plus
ou moins fréquente, mais qui petit à petit a créé
une dépendance, un besoin d'aller plus loin, plus fort.
Toutes les occasions de la vie sont bonnes pour faire la fête et
faire la fête rime bien souvent avec boire un bon verre. Naissance,
baptême, communion, réussite d'examen, mariage, anniversaire,
crémaillère, inauguration, cocktail sont autant d'occasions
pour boire un verre, sans que personne ne trouve à y redire. Bien
souvent la fête qui consacre l'entrée d'un jeune dans l'adolescence
est pour lui l'occasion de prendre sa première cuite. Accident
ou levier qui va entraîner une accoutumance plus ou moins rapide
et exponentielle ? Peu de données, en tout cas sur une grande échelle,
existent à ce jour pour évaluer la situation.
Des fléaux comme le Sida suscitent (heureusement d'ailleurs) des
campagnes de prévention et nombreux sont les organismes à
développer des informations.
La prévention de l'alcoolisme est actuellement beaucoup moins développée.
Peut-être justement parce que la consommation de boissons alcoolisées
fait beaucoup plus partie de notre quotidien. Seules les campagnes axées
sur la prévention routière en parlent, avec comme finalité
une notion d'interdit, en mettant en évidence les amendes, le retrait
de permis, voire les conséquences financières lorsque l'assurance
se retourne sur le conducteur ivre lors d'un accident.
Il y a pourtant un tas d'autres situations qui sont peu abordées.
C'est ce dernier aspect qui a retenu l'attention de quelques parents,
conscients que nombre de rites des ados leur échappe, qui se posent
des questions et ont voulu s'informer pour pouvoir , le cas échéant,réagir
anticipativement.
La conférence de printemps de l'association de parents aura ce
sujet pour thème. Elle est ouverte à toutes et à
tous, et aura lieu sous forme de débat-rencontre le mardi 12 mars
à 20 heures précises dans les locaux de l'Institut St-Berthuin.
Monsieur Daniel Schepers, en sera l'animateur.
Texte : Pierre Maquet
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